Méditation " Le Christ Roi de l'Univers" 24 novembre 2024
Évangile selon Saint Jean (18, 33b-37)
En ce temps-là, Pilate appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
ROYAUTÉ AVÉRÉE
Étrange dialogue entre Pilate et Jésus. L’arbitrage demandé à Pilate relève de la mascarade. Le jugement est déjà rendu et c’est le sale travail que Pilate est censé faire : débarrasser l’encombrant Jésus du paysage religieux manifestement décidé à l’éliminer. C’est sans résistance que Jésus est conduit d’une autorité à l’autre pour que son compte soit enfin réglé. La violence est déléguée à un autre pour ne pas se compromettre et pouvoir manger la Pâque.
Nous sommes au comble du paradoxe. Dieu livré aux mains des hommes, désarmé, maltraité par ceux qui sont censés lui rendre un culte. Ce roi-là apparaît bien faible. Pourtant Pilate est intrigué. En observateur averti, il flaire le coup monté et cherche la faille. Jésus lui renvoie le miroir. Sa quête lui ressemble. Ambiguë, elle se dérobe finalement à toute vraie réponse. Pilate cherche à échapper à la situation et à épargner Jésus. Mais celui-ci échappe à toute emprise. Contrairement à ceux qui en veulent à sa vie, Jésus ne détourne rien ni personne. Il n’utilise ni ne possède rien. Il est le roi nu qui n’a pour lui que sa parole. Il est sa parole. Et elle a échappé à tous ceux qui ont tenté de s’en emparer. En fait, elle se donne et appartient à tous ceux qui le cherchent vraiment.
Pilate cherche à comprendre quand il s’agit d’écouter. Il est captif de ceux qui en veulent à Jésus, au contraire de ce dernier qui est libre de toute pression, libre de tout souci de lui-même. Aucune violence ne viendra à bout de son message. Rien ne fera taire l’amour qu’il est venu révéler.
La voix qui criait dans le désert a fait place à celle du roi qui a choisi la croix pour porte-voix. Décidément ce roi détonne dans le paysage. Il aura pour garde un larron qui aura plus vite compris que Pilate où situer la vérité. « Pour nous, c’est juste mais lui… » c’est lui qui va ouvrir le premier les portes du Royaume.
Ce roi-là n’a pas besoin qu’on le défende mais qu’on l’écoute.
Son royaume passe par le cœur qui, seul, reconnaît la voix, l’amour crucifié.
Il n’y a plus, dans ton Royaume, Seigneur, ni juif, ni grec, ni russe, ni américain.
Assidus à Ta parole, nous voilà tes sujets, larrons heureux d’être voués à ton évangile. Vérité nue.
« Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix »
Equipe Évangile@Peinture - Marie-Dominique Minassian – Peinture Bernadette Lopez - mise en parole François Roger
Fête de la Sainte Cécile
SAINTE CECILE
Vierge et Martyre ( +230) - Fêté le 22 novembre
L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine : les "Cecilli 'qu'elle était chrétienne , qu'elle aidait les premiers papes de ses deniers, et lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Eglise un terrain devenu cimetière : les catacombes de Saint Calixte où elle eût la privilège d'être enterrée au milieu des papes.
Au 9ième siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre : Sainte Cécile de Transtévère.
La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a supplée le Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui "chantait dans son cœur la gloire de Dieu"
Sainte Cécile est la patronne des musiciens, des luthiers, des chanteurs, et des chorales
Bonne fête à toutes les Chorales Sainte Cécile
Prière universelle du Christ Roi de l'Univers
« Ma royauté n’est pas de ce monde »
Que le Christ, Roi pauvre, guide l’Eglise sans cesse sur le chemin de la Vérité !
Que tous les baptisés soient au quotidien les humbles artisans du Royaume que tu as inauguré en ce monde par la Parole, le Verbe de Dieu venu dans la chair pour la conversion des Cœurs
Seigneur, couronné d’épines, nous te prions
« Ma royauté n’est pas de ce monde »
Que le Christ, Roi de Paix, aide chaque homme à choisir toujours le langage du cœur et le dialogue face aux conflits. Qu'il nous délivre de la guerre et fasse régner la paix sur notre monde !
Seigneur, Souverain de l’univers, nous t’en prions !
« Ma royauté n’est pas de ce monde »
Que le Christ, Roi miséricordieux, prenne soin de ceux qui échouent, de ceux qui vivent à la marge parce qu’ils ne correspondent pas aux normes de la société, parce qu'ils sont pauvres de coeu
Seigneur de miséricorde, nous t’en prions
« Ma royauté n’est pas de ce monde »
Pour que notre communauté de paroisses, qui se prépare dans la Joie, la Paix et la Solidarité, à la période de l’Avent, renouvelle son Espérance dans la venue du l’enfant Jésus, Roi d’humilité
Seigneur, avec Sainte Cécile, nous t’en prions
Equipe PU@Evangile - Guy et François - dessin Michèle Tribout
Dans les lectures du Jour Le Christ Roi de l'Univers
LE CHRIST ROI DE L’UNIVERS - DIMANCHE 24 NOVEMBRE 2024
En tant que « solennité du Seigneur », la messe de ce jour a des lectures propres, sans lien avec celles de dimanche dernier. Ces extraits tournent autour des titres et appellations attribués à Jésus au cours de sa mission terrestre : ainsi, le Fils d’homme – Messie (1ière lecture), le « roi » dont nous chantons la gloire (psaume), le « prince des rois de la terre », l’Alpha et l’Oméga (2ième lecture), le « roi », qui s’efface devant la vérité et la parfaite réalisation du Royaume à la fin des temps (évangile).
PREMIÈRE LECTURE - DANIEL 7, 13-14
« Sa domination est une domination éternelle, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. »
Parce qu’elle s’étend bien au-delà de toutes institutions terrestres, la royauté du Fils de l’homme échappe à toute mainmise des hommes : elle est éternelle, de toujours à toujours.
PSAUME 92
« Le Seigneur est roi ; il s’est vêtu de magnificence, le Seigneur a revêtu sa force. »
Celui qui est « roi » autrement qu’à la manière du monde nous manifeste la gloire du Père. Chantons avec joie le seul Saint, le roi de gloire.
DEUXIÈME LECTURE - APOCALYPSE 1, 5-8
« Il a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père, à lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen. »
Le Seigneur Roi de l’univers ne cherche pas à dominer l’humanité avec autorité. Au contraire, il nous associe à sa gloire en faisant de nous « un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père ». Sommes-nous à la hauteur ?
ÉVANGILE MARC - JEAN 18, 33b-37
« Pilate lui dit : “Alors, tu es roi ?” Jésus répondit : “C’est toi-même qui dis que je suis roi.” »
Le procès qui conduira Jésus à la Croix est cruel, et, bien que convaincu de son innocence, Pilate prononce la condamnation. En rendant témoignage à la vérité, Jésus accomplit pleinement sa mission et nous montre le chemin à suivre
Samedi 23 novembre
18 H 30 Messe à Serémange
Dimanche 24 novembre « Le Christ Roi de l’Univers »
9 H 15 Messe au Konacker
10 H 30 Messe à Hayange
Prière
Tu as consacré Prêtre éternel et Roi de l'univers ton Fils unique,
Jésus Christ, notre Seigneur,
afin qu'Il s'offre Lui-même sur l'autel de la Croix en victime pure et pacifique,
pour accomplir les mystères de notre rédemption
et qu'après avoir soumis à son pouvoir toutes les créatures,
Il remette aux mains de ta souveraine puissance un règne sans limite et sans fin :
règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté,
règne de justice, d'amour et de paix.
Equipe Liturgique@Notre-Dame du fer - Extrait de PrionsenEglise- François Roger
Méditation 33e dimanche du Temps Ordinaire 17 novembre 2024
Évangile selon saint Marc (13, 24-32)
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : "En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel. Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père."
ULTIME VISION
Le tableau dressé par Jésus n’a rien de rassurant. Vision apocalyptique d’une création bouleversée, il veut donner à ses disciples les signes qui précèderont son retour. Avant cela destruction, faux prophètes et tribulations en tous genres...
Nous n’avons pas besoin de beaucoup plus de descriptions. Notre temps est submergé de ces images cataclysmiques et de la déréliction causée par tant de drames. Y sommes-nous à cette fin des temps décrite par Jésus et à ce retour dans sa gloire ? Nul n’en sait l’heure, seul le Père. Mais désormais nul ne peut ignorer que le monde est en travail, la création, nous le savons, est à durée limitée. Si elle déborde l’échelle de l’homme, l’homme déborde la création. Il n’est pas promis à la destruction mais à la résurrection. Ses jours passent mais c’est à l’éternité qu’il est promis. Et c’est à cela que Jésus veut préparer ses disciples de toujours, nous y compris.
Sa vie terrestre a pris fin sur une croix, mais c’est de l’éternité qu’il a semée par toute sa vie. Ce qui est en travail, c’est ce que ses paroles continuent de semer dans les cœurs qui écoutent, attentifs à ces temps qui sont les nôtres. Ils résonnent de l’urgence d’un réveil, d’une humanité fortifiée par l’appel de Jésus à être prêts. Difficile de s’imaginer cet effondrement, plus difficile encore de se situer face à une telle annonce dans la quiétude relative de nos contrées épargnées par les tribulations vécues par tant d’autres.
Il y avait dans les propos de Jésus l’urgence du moment que ses disciples comprennent dans quel monde nouveau ils allaient pénétrer avec l’événement de sa mort. Aujourd’hui, il y a urgence que nous saisissions dans quel temps de ce monde nous sommes: plus que jamais celui de l’espérance. Le bienheureux Christian de Chergé, moine à Tybérine, l’avait bien compris: « Nous sommes marqués les uns et les autres, par l'appel d'un au-delà, mais la logique première de cet au-delà, c'est qu'il y a mieux à faire entre nous, aujourd'hui, ensemble. Un nouveau monde est en gestation, et il nous revient de laisser pressentir son âme ».
Oui Seigneur, que nos cœurs éveillés par ta parole, assurés par ta présence et résolus à aimer se fassent créatifs pour qu’émerge l’espérance. Que ton règne arrive et que notre monde blessé trouve en nous tous l’hospitalité et « une fraternité plus forte que le malheur ». Viens Seigneur, viens nous rassembler.
« Sachez que le Fils de l’homme est proche. »
Seigneur quand je suis affamé,
donne-moi quelqu’un qui ait faim.
Quand j’ai soif, quelqu’un qui ait besoin d’eau,
Quand j’ai froid, envoie-moi quelqu’un à réchauffer,
Quand je suis blessé,
donne-moi quelqu’un à consoler,
Quand ma croix devient lourde,
donne-moi la croix d’un autre à partager,
Quand je suis pauvre, conduis-moi à un nécessiteux,
Quand je suis humilié,
donne-moi quelqu’un dont faire l’éloge,
Quand j’ai besoin de la compréhension des autres,
donne-moi quelqu’un qui ait besoin de la mienne,
Quand je ne pense qu’à moi,
tourne mes pensées vers autrui.
Equipe Evangile&Peinture - Marie-Dominique Minassian - Peinture Bernadette Lopez - prière Vincent Ravince - Eche Ozanam N°116
Prière universelle 33ième Dimanche du Temps Ordinaire
« La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu » : ton Église, par la voix de son pape François, nous invite à ouvrir nos cœurs à tous les pauvres. Que cet appel au partage et à la fraternité soit entendu et vécu de manière personnelle et communautaire jusqu’aux extrémités de notre terre
Viens, Seigneur Jésus, dont l'Esprit maintient l'Eglise dans la Vérité, nous t’en prions
« La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu » : que la détresse des plus pauvres soit prise en compte par nos élus, nos institutions et nos associations, afin que s’ouvrent pour eux des chemins de vie et d’espérance
Viens, Seigneur Jésus, dont l'Esprit rassemble tous les hommes, nous t’en prions
« La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu » : Seigneur, nous te rendons grâce pour les membres et les bénévoles qui agissent au Secours Catholique et dans les associations caritatives. Qu’ils soient soutenus dans leurs actions. Aide-les à servir les plus pauvres, afin que la Paix promise par Ton fils Jésus vienne habiter le cœur de chacun
Viens, Seigneur Jésus, dont l'Esprit se répand dans nos cœurs, nous t’en prions
« Laissez-vous instruire ». Prions notre communauté paroissiale, pour chacun de nous. Donne-nous, Jésus, d’avoir le désir vif et constant de nous nourrir de Ta parole. Apprends-nous à agir pour rendre notre société plus humaine et nos paroisses plus fraternelles.
Viens, Seigneur Jésus, dont l'Esprit est à l'œuvre en tout homme qui aime , nous t’en prions
Equipe PU@Evangile – PrionsenEglise - Peinture Berbadette Lopez
Liturgie de la Parole - 33e dimanche du Temps Ordinaire
DIMANCHE 17 NOVEMBRE 2024 - DANS LES LECTURES DU JOUR
En cette fin d’année liturgique, la Parole de Dieu met l’accent sur la fin des temps. Le prophète Daniel vient donner l’espérance au peuple juif qui souffre. Le Christ parle de sa venue comme d’un événement qui bouleversera le monde – et dont nous ne connaissons pas le moment -, mais nous invite à être attentifs aux signes de sa venue dès aujourd’hui : ils sont quelquefois aussi discrets que les bourgeons d’un figuier prêt à fleurir.
PREMIÈRE LECTURE | DANIEL 12, 1-3
« Beaucoup de gens qui dormaient dans la poussière de la terre s’éveilleront. »
Le prophète Daniel s’adresse à un peuple juif persécuté par Antioche Epiphane, prince de Syrie, entre les années 167 et 165 av. J.-C. Beaucoup sont morts martyrs par fidélité à leur foi. La question du jugement et de la vie éternelle est déjà présente. Daniel promet que le salut viendra et que les martyrs s’éveilleront pour vivre en Dieu.
PSAUME 15
« Tu ne peux m’abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption. »
Dans un texte très court (11 versets), le psalmiste exprime sa confiance absolue en Dieu qui est son refuge et le garde du mal. Cette paix va jusqu’à se transformer en « débordement de joie » : quand le Seigneur protège ses enfants, leur cœur est en fête.
DEUXIÈME LECTURE | HÉBREUX, 10, 11-14.18
« Jésus Christ s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. »
De dimanche en dimanche, ce texte affirme sans relâche la vanité et l’inutilité des sacrifices des grands prêtres, tout en soulignant le sacrifice unique du Christ pour le pardon des péchés et la sanctification de ceux qui reconnaissent en lui celui qui leur ouvre les portes du Royaume.
ÉVANGILE MARC - MARC 13, 24-32
« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »
Le langage de Jésus rejoint celui de l’Apocalypse, en décrivant de manière assez terrible la fin des temps. Il ne s’agit évidemment pas là d’une prédiction ou d’une description précise : personne n’en connaît la date. Lorsque Jésus tient ce langage, c’est toujours pour inviter à l’urgence de la conversion. Il souligne d’ailleurs par la comparaison du figuier que des signes très discrets de sa venue nous sont aussi donnés, si nous y sommes attentifs
Samedi 16 novembre
18 H 30 Messe à Neufchef
Dimanche 17 novembre 33ème Dimanche du Temps Ordinaire
Dimanche du Secours Catholique
9 H 15 Messe à Marspich
9 H 15 Assemblée de Prière au Konacker
10 H 30 Messe à Hayange avec Tous les Confirmands
12 H 00 Repas au profit du Conseil de Fabrique de Marspich
Méditation commémoration de l'Armistice de 11 novembre 1918
Evangile selon St Luc (17, 1-16)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable que surviennent des scandales, des occasions de chute ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà.
Prenez garde à vous-mêmes ! Si ton frère a commis un péché, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet un péché contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : “Je me repens”, tu lui pardonneras. »
Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »
Défi communautaire
Luc nous rappelle aujourd’hui combien nos communautés sont vulnérables. Leur vie et leur croissance exigent de tous, et particulièrement des responsables, tact, pardon, respect de l’autre et droiture. Défi impossible ? Non, si comme Robert Schuman nous savons construire une communauté, européenne et de nations unies, de paix en sachent reconnaître nos erreurs et pardonner à nos ennemis et les confier au Christ, qui a rétabli la paix, commençant à tisser la toile d’une nouvelle fraternité…
À 9h45, le 11 novembre 1918, le Maréchal Foch envoie le télégramme : « Les hostilités seront arrêtées sur tout le front à partir du 11 novembre, 11h ».
Dans les tranchées le clairon sonne à 11h du matin l’arrêt des combats. 18,6 millions : nombre de morts provoqués par 4 ans de combats. Près de 9,7 millions sont des militaires et 8,9 millions sont des civils.
Dans « le détail », 1 400 000 soldats français ont été tués, soit 27% des 18-27 ans. Les pertes allemandes s'élèvent elles à 2 036 897 militaires. Les pertes civiles sont les plus élevées dans l'Empire ottoman, avec 4 200 000 tués, en raison notamment de terribles famines, conséquences du blocus mis en place par les Alliés.
Un quart : Il s'agit de la part des jeunes Français âgés de 20 ans en 1914 et morts ou portés disparus en 1918. Si l'on y ajoute les morts liées aux maladies infantiles d'avant-guerre, cette classe d'âge a perdu 52% de ses effectifs en 1918.
986 000 : C'est le nombre d'orphelins français à la fin du conflit. Une situation qui a obligé les autorités françaises à créer le statut de "Pupille de la nation", avec la loi du 27 juillet 1917. On compte également près de 600 000 veuves au lendemain de la guerre.
Un milliard : C'est le nombre approximatif d'obus tirés par les belligérants. Selon les estimations, près d'un quart de ces munitions n'ont pas explosé. Aujourd'hui encore, près de 300 tonnes d'obus sont collectées chaque année par 100 démineurs à temps complet.
En ce lundi 11 novembre 2024, nous commémorons l’armistice du 11 novembre 1918 marquant la fin des combats de la 1ère guerre mondiale. Une guerre qui a ruiné la France et les pays d’Europe. Le P. François Moreau, moine de l’abbaye saint Martin de Ligugé écrit le 9 novembre 1918 : « Quelle joie plus grande encore si cette paix extérieure nous apportait aussi la paix intérieure qu’avant la guerre nous connaissions si peu ! »
Ce qui est vrai en 1918 l’est toujours en 2024 : Le Pape François rappelait cette année 2018, lors de la fête de Pâques : « le Christ avec sa mort et sa résurrection, a vaincu le péché qui séparait l’homme de Dieu, l’homme de lui-même, l’homme de ses frères… Il a rétabli la paix, commençant à tisser la toile d’une nouvelle fraternité… Seule cette fraternité peut garantir une paix durable, peut vaincre les pauvretés, peut éteindre les tensions et les guerres, peut extirper la corruption et la criminalité »
Demandons la grâce de la paix dans le monde d’aujourd’hui, par l’intercession du vénérable Robert Schuman, promoteur de la paix en Europe, qui nous encourage à devenir les sentinelles d’une fraternité possible, à travers le pardon entre les ennemis d'hier, et la reconstruisions de l'amitié entre frères et sœurs d'un même Dieu. Ce défi communautaire ’est devenu possible aujourd’hui, à envisager l'avenir dans l'espérance de ceux qui ont foi en la paix du Christ, vainqueur du mal, à se planter sur la Terre des Hommes éternellement.
Remettons la paix au cœur de notre vision de l’avenir, comme objectif central de notre action personnelle, sociale et politique, à tous les niveaux. Désamorçons les conflits avec l’arme du dialogue. Notre prière est le « cri » qui monte des vivants et des morts, à élever vers Dieu, qui entend toujours le cri angoissé de ses enfants. Le dessein de Dieu, pour notre salut, ne change pas, et c’est “un projet de paix et non de malheur " "Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous." Accueillons le retour du Christ qui revient habiter parmi nous.
Soyons attentifs aux signes de sa venue dès aujourd’hui
Equipe Méditation@Evangile – Echo d’Ozanam N°272 - Vincent Ravince - Le Rosaire en Equipe n°500 - François Roger
Méditation du 32e dimanche du Temps Ordinaire 10 novembre 2024
Évangile selon saint Marc (12, 38-44)
En ce temps-là, dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d’apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners. Ils dévorent les biens des veuves et, pour l’apparence, ils font de longues prières : ils seront d’autant plus sévèrement jugés. » Jésus s’était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait comment la foule y mettait de l’argent. Beaucoup de riches y mettaient de grosses sommes. Une pauvre veuve s’avança et mit deux petites pièces de monnaie. Jésus appela ses disciples et leur déclara : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres. Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence, elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre»
OBOLE INTÉGRALE
Il n'y a pas d'amour véritable qui ne se traduise en gestes pratiques. Tout ce qui n’est pas donné est perdu... Si aimer, c'est agir, c'est aussi donner sans compter. Au temple, les riches donnent beaucoup, mais préservent pour eux bien plus encore. La pauvre veuve donne apparemment si peu, mais elle ne garde rien. En elle, Jésus se reconnaît. « Heureusement pour les pauvres qu'il y a les pauvres : eux savent donner », disait saint Vincent de Paul.
Quand on voit ce que peuvent gagner des joueurs de foot, des pilotes de Formule 1 ou de grands dirigeants d’entreprise qui licencient par centaines leurs ouvriers, alors que tant d'hommes, de femmes et d'enfants, manquent du strict nécessaire, nous ne pouvons pas ne pas réagir, agir, nous remettre en question. L'amour ne calcule pas. Cette femme qui a tout donné, sans calculer, est la vivante image, icône, de Dieu qui nous a tout donné en son Fils.
Pour toi, Seigneur,
un cœur qui s'ouvre et se donne
vaut plus que tous les spectacles et miracles,
plus que toutes les processions et célébrations,
plus que toutes les démonstrations de gloire et puissance !
Car, au cœur de ce simple geste, c’est Toi qui te donnes,
et qui fait resplendir, pour le bonheur de ceux et celles
qui te cherche, toute la richesse de ton amour !
Alors Seigneur, que nos yeux ne perdent rien du don que tu nous fais à chaque instant pour que notre vie réponde à la tienne. Que notre indigence s’offre à toi et que se lève en nous Ton Jour.
"Fais paraître ton Jour, et le temps de ta grâce, Fais paraître ton Jour : que l'homme soit sauvé !"
Prions à la paix dans le monde, par l’intercession du vénérable Robert Schuman, promoteur de la paix en Europe, qui nous encourage à devenir les sentinelles d’une fraternité possible, d’un bonheur à construire entre tous les peuples de la terre.
Notre-Dame du fer, Viens semer la fraternité et l'espérance dans nos cœurs , nous vous en prions
Equipe Méditation@Evangile - Echo d'Ozanam N°115 - Peinture Bernadette Lopez
Prière universelle commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918
Seigneur, nous te rendons grâce pour le temps de paix, très fragile, que vivent encore entre eux les peuples d’Europe, interrompu par la guerre en Ukraine. Nous te prions pour tous les peuples qui, sur d’autres continents, connaissent eux aussi la guerre et les conflits, souvent dans l’indifférence du monde.
Dieu de Miséricorde, comme le vénérable Robert Schuman, apprends-nous les chemins de la fraternité et de la paix.
Seigneur nous te rendons grâce pour tous ceux qui, au nom de leur foi sont soucieux de la dignité de l’homme. Ils sont artisans de paix dans leur famille, leur travail, leur commune, au sein d’associations. Nous te prions pour ceux qui sont victimes d’injustice, de mépris, de misère, de violence.
Dieu de Miséricorde, comme le vénérable Robert Schuman, apprends-nous les chemins de la fraternité et de la paix.
Seigneur nous te rendons grâce pour ceux qui acceptent des responsabilités politiques, économiques, sociales et syndicales. Nous te prions pour qu’ils aient toujours le souci du bien commun en vue de construire une société fondée sur la vérité, la justice, la charité.
Dieu de Miséricorde, comme le vénérable Robert Schuman, apprends-nous les chemins de la fraternité et de la paix.
Seigneur nous te rendons grâce pour toutes les communautés chrétiennes ou civiles qui se réunissent à travers le monde en ce lundi pour faire mémoire de toutes les victimes des guerres d’hier et d’aujourd’hui. Elles sont à l‘écoute de ta Parole et partagent Ton Corps. Nous te prions pour qu’elles accueillent Ta paix et en soient les témoins dans tous les pays où elles vivent.
Dieu de Miséricorde, comme le vénérable Robert Schuman, apprends-nous les chemins de la fraternité et de la paix.
Equipe PU@Evangile