Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
ROGER François-Dominique

Méditation 4ième dimanche de Carême 30 mars 2025

30 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation Dominicale

Évangile selon saint Luc (15,1-3.11-32)

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer (...)

Joie de le Réconciliation

On appelle habituellement l’Evangile de ce dimanche la « parabole de l’enfant prodige ». Mais, en fait, il faudrait l’appeler «  la parabole du père prodigue »… un drame en deux actes : le conflit d’un père avec ses deux enfants, également et follement aimés. C’est lui qui « prodigue » son amour et son pardon.

Acte premier : l’attitude du père envers le plus jeune

Le plus jeune de ses enfants est un profiteur : il réclame de l’argent, beaucoup d’argent. Il ne pense qu’à lui. Il reçoit tout de son père et ne semble même pas le remercier, ni le reconnaître. Il ne sait qu’une chose : exiger, réclamer, forcer la main, jouir pour soi. Son retour à la maison est encore un calcul, pour retrouver le gîte et le couvert. il veut « se remplir le ventre ». Il a davantage mal au ventre que mal au cœur, apparemment. Il a perdu l’habitude d’aimer. Il est bien à plaindre… Il est malheureux. Il faut l’aimer.

C’est justement ce que ne cesse de faire son père Lui, est justement tout le contraire de ce fils dévoyé. Il n’est que gratuité, don désintéressé, amour. Et quand l’enfant revient, c’est encore le père qui fait tout. Avant même que l’enfant n’ait ouvert la bouche, c’est le père qui fait des gestes significatifs : « il l’aperçoit de loin... » « il est ému de compassion » … « il court » …« il l’embrase » …Et c’est lui, le père, qui décide cette prodigalité dans la fête de la réconciliation : « le plus beau vêtement »  .. « la bague au doigt »  ..’anneau de la réconciliation. « la sandales neuves au pieds » ... « le veau gras » pour un festin joyeux avec musique et danses…

Telle est l’image de Dieu, que Jésus veut nous révéler : un  Dieu de Jésus n’est qu’Amour…prodigue d’amour ! Il attend avec patience, respectant la liberté de ceux qui sont éloignés de Lui. Et puis, quand Il les voit revenir à la maison, Il court à leur encontre, et les embrasse tendrement, et les invite à boire le vin nouveau dans la fête du Royaume. 

Acte second : l’attitude du père envers l’aîné

Le frère aîné, en refusant d’entrer dans la maison en fête, montre qu’il n’a jamais compris, lui non plus, l’amour de ce père. Lui aussi, comme son cadet, se situe dans un système de revendication : « Tu n’as jamais donné un chevreau… » Ce fils aîné représente bien les pharisiens, qui « pratique » scrupuleusement leur religion, mais sans joie, et de manière intéressée, et surtout sans pitié pour les autres : ils passent leur temps à juger, à condamner, à dénoncer les péchés de leurs frères. Ils se croient en règle avec un Dieu comptable.

Le Père au contraire, ne joue pas « comptabilité », il joue « l’amour ». Et voici que ce pauvre père plein d’amour recommence sans fin, envers le second, les démarches de réconciliation qu’il vient de prodiguer au premier : « il sort au-devant de son fils révolté » … « il le supplie » …,

Là encore, Jésus nous révèle l’image de Dieu : un Dieu qui ne cesse jamais d’aimer Ses enfants, tous Ses enfants, car ils sont tous aussi pécheurs les uns que les autres… mais ils sont aussi aimés aussi bien les uns que les autres. Dieu nous invitent à nous ouvrir au don de la communion humaine et spirituelle dans l’Esprit de Vérité.et de Justice.

Allons-nous, nous mettre à vraiment aimer nos frères sans ambigüités ? 
Dieu est Père, c’est sûr. Mais sommes-nous des frères entre nous ? La parabole reste tragiquement inachevée : l’aîné va-t-il se laisser convaincre et rentrer dans la joie de son père ?
C’est à nous de donner la conclusion : entrons durant ce carême, avec un cœur simple, dans la joie et la paix de l’amour que Dieu nous a préparée. 

 

EquipeMéditation@Evangile – Noël Quesson – Marie-Dominique  Minassian – François-Dominique Roger – Peinture Bernadette Lopez

« Le monde peut changer à partir du cœur » (Dilexit n°27)

Prière 
Joie de la Réconciliation  - 
CCFD TERRE SOLIDAIRE 

Dieu, qui nous invite à boire le vin nouveau dans le Royaume,
Tu ne nous regardes pas comme une masse humaine, sociale ou économique, 
mais Tu noues avec nous un lien toujours unique. 
Pour que la Joie de la Réconciliation se répande autour de nous.
Apprends-nous 
à ouvrir nos cœurs aux détresses des personnes que nous côtoyons
à pardonner à ceux qui nous ont offensés  
à nous Réconcilier avec nos ennemis
à aimer notre prochain, à partager nos vies avec les autres, 
et à communier avec Toi par toute notre vie..

Lire la suite

Prière universelle 4ième dimanche de carême 2025

27 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Prière Universelle

La parabole de l'enfant et du Père prodigues

Prions pour l’Église, dont la mission est, d’annoncer l’évangile à ceux qui sont loin de l’amour de Dieu et d’accorder le sacrement de la réconciliation entre frères ennemis. Qu’à travers elle, se manifeste notre confiance en Ton pardon, un pardon qui libère et qui est source de vie. 

Père de miséricorde, nous Te prions

Seigneur, fais retentir ton message d’amour dans le cœur et l’esprit des dictateurs et des bellicistes afin qu‘ils s’ouvrent à la discussion, à la négociation. Que se développe l’audace du pardon entre les peuples pour retrouver le chemin de la sécurité et de la paix

Père de miséricorde, nous Te prions

Prions pour les familles divisées, pour les victimes des refus de pardon, Fais-leurs découvrir le pardon qui délivre de toutes les frayeurs, sauve de toutes les angoisses et permet la réconciliation 

Père de miséricorde, nous Te prions

En ce temps de carême, que chacun invente les pas à faire pour rencontrer les autres, les attitudes justes, les gestes simples qui réconfortent et font passer de la tristesse à la joie...

Père de miséricorde, nous Te prions

Là où le philosophe arrête sa réflexion, le cœur croyant aime, adore, demande pardon et s’offre pour servir à l’endroit que le Seigneur lui donne de choisir pour le suivre ( Dilexit N°25 )  Evangile@Peinture

Paix sur la terre

Equipe PU@Evangile- Guy Tribout – Francois-Dominique Roger – peinture Bernadette Lopez

Lire la suite

Liturgie 4iéme dimanche de carême 30mars 2025

25 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

DANS LES LECTURES DU JOUR 4e DIMANCHE DE CARÊME C • 30 mars 2025 - Couleur liturgique : violet ou rose

C’est la parabole de l’enfant prodigue et du Père miséricordieux qui est au cœur de la parole de Dieu de ce dimanche. L’apôtre Paul invite à se laisser réconcilier avec Dieu, de même que le peuple d’Israël rend grâce pour avoir retrouvé une terre après des années d’exode. Le psaume est l’expression même de cette louange au Seigneur qui entend le cri des hommes

PREMIÈRE LECTURE - JOSUÉ 5, 9A.10-12
 « Le lendemain de la Pâque, en ce jour même, ils mangèrent les produits de cette terre » 

Le peuple d’Israël a traversé le Jourdain et reprend en main sa vie, qui devient sédentaire : si Dieu est toujours présent, ce n’est pas en leur offrant la manne, mais dans la célébration de la Pâque et dans leur manière de vivre des produits de la terre. 

PSAUME - 33 
« Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres » 

Le psaume 33 constitue une belle action de grâce pour la présence de Dieu et sa manière de protéger les justes. Après le récit du prophète Josué sur la manière dont le peuple d’Israël a achevé sa fuite, nous sommes invités à rendre grâce avec lui pour son arrivée en terre de Canaan. 

DEUXIÈME LECTURE - 2 CORINTHIENS 5, 17-21 
« Nous vous le demandons au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu » 

Il est intéressant de considérer que la réconciliation avec Dieu ne provient pas de notre volonté, mais de l’abandon au désir de Dieu lui-même de nous réconcilier avec lui. C’est une manière forte de réaffirmer sa miséricorde infinie : comme le père de la parabole évangélique, Dieu guette et attend ceux qui reviennent à lui. 

EVANGILE - LUC 15, 1-3.11-32 
« Il fallait festoyer et se réjouir, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie » 

« Il s’est usé les yeux à son métier de père », disait Paul Baudiquey en commentant le tableau Le fils prodigue de Rembrandt. Une belle manière de dire que Dieu ne cesse de guetter patiemment notre retour vers lui. Et lorsque celui-ci se produit, la joie de Dieu est immense, à l’image de ce père qui invite au festin. Et si l’eucharistie, préfiguration du repas des noces éternelles, était une manière de nous nourrir de la joie que Dieu éprouve quand nous revenons à lui ? 

On pourrait dire que je suis son cœur : car c’est lui qui me distingue, me façonne dans mon identité spirituelle et me met en communion avec les autres ( Dilexit nos N°14)

EquipeLiturgique@Evangile - Extrait de PrionsenEglise - Peinture Bernadette Lopez

Lire la suite

Méditation 3ième dimanche de Carême 23 mars 2025

23 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation Dominicale

Évangile selon saint Luc (13, 1-9)

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »

DIVINE ESPÉRANCE 

Il y a de quoi être décontenancé devant ces événements. Les catastrophes, les guerres ont accompagné la vie des hommes depuis toujours. La mort violente ne cesse de semer le trouble sur le sens de la vie et sur celui qui en est le divin maître. Il n’y aurait qu’un pas à faire pour attribuer à Dieu la culpabilité de cette tragédie humaine. Car l’absurdité de la mort rattrape à chaque événement et ramène à ce questionnement essentiel.

L’appel urgent de Dieu à la conversion

Pourquoi ? pourquoi tant de malheurs ? L’Evangile d’aujourd’hui nous montre que Jésus n’a pas, vécu dans une époque tranquille. On vient rapporter à Jésus deux catastrophes : le police de Pilate a tué, des manifestants… et puis, un édifice de Jérusalem s’est écroulé en écrasant dix-huit personnes… Pourquoi ? Pourquoi tout ce mal ?

Nous cherchons le coupable. Qui est responsables ?  Pas étonnant, l’écroulement de cet HLM ! Les promoteurs l’avaient construit en matériaux trop légers pour faire de économies… Pas étonnant ce jeune homme qui s’est tué au volant de sa voiture, il conduisait sous l’emprise de l’alcool…
Et puis, avec le même état d’esprit, il nous arrive de chercher un coupable du côté de Dieu ; « s’il y avait un bon Dieu, tout cela n’arriverait pas ! » 
Enfin, il nous arrive de penser que les épreuves arrivant à quelqu’un seraient comme une sorte de punition : « qu’est-ce que nous avons fait de mal pour qu’il nous arrive cela ? »

La réponse de Jésus : l’épreuve n’est pas une punition Et Jésus suggère : « pensez-vous que les victimes étaient de plus grands pêcheurs que les autres ? ». Et Jésus suggère : « Non ! ils n’étaient pas plus coupables que d’autres ! » Et nous le savons bien : le mal n’est souvent que la conséquence des lois naturelles de la matière : fragilité, pesanteur. ou encore la conséquence du non-respect des lois morales de l’humanité : erreurs de calcul, crimes, habitudes mauvaise…Et nous avons donc à lutter de toutes nos forces et de toute notre intelligence, pour vaincre tout le mal que nous pouvons éviter.

L’invitation de Jésus : convertissez-vous, sinon vous périrez tous. En effet, Jésus nous invite à ne pas enlever aux évènement leur puissance de choc. Ils sont avertissement, dit-il avec force. " si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous..."

C’est un appel à la responsabilité personnelle. Ses évènements mortels devraient nous réveiller. Au fond, en rapportant à Jésus les catastrophes qui avaient fait des victimes, les gens s’attendaient à ce que Jésus fasse le procès de Pilate ou des constructeurs de la tour de Siloé… ou des victimes. Or, voilà que ce sont eux qui sont interpellés : « Pensez-vous qu’ils étaient plus pêcheurs que vous ? » « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez vous tous »

De qu’elle mort s’agit-il ? Jésus se place à un autre niveau que l’humain. Il fait ici une révélation d’ordre religieux. Il affirme qu’il y a une « autre mort », une « autre perdition », à laquelle nous ne pensons pas assez…non pas cette mort biologique que nous pouvions constater autour de nous, mais d’une autre beaucoup plus grave que celle donnée par le glaive de soldats de Pilate, ou par les pierres tombées de la tour. C’est vraiment pour notre bien que Jésus nous invite à nous convertir. Et, pour cela, dit-il, un « temps de grâce » nous est accordé. Ce figuier stérile jusque-là, « laisse-le encore avoir une chance pendant une année ». « Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir ? »

Le Temps de Carême fait partie de cette pédagogie divine. Allons-nous en profiter pour « porter du fruit », afin de vivre ? Me convertir. Changer quelque chose dans ma vie, dans mes comportements, dans mes habitudes. Préparons-nous à une confession pascale.

Prière

Laissons-nous dés aujourd’hui attirer par l’espérance et faisons en sorte qu’elle devienne contagieuse à travers nous, pour ceux qui la désirent. Puisse la force de l’Esprit d’Espérance remplir notre présent, dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle. Répandons aujourd’hui sur le monde entier la joie et la paix du Rédempteur.

Père céleste, que la grâce du Jubilé 2025 transforme le monde pour porter de bons fruits et que Ta gloire se manifeste aujourd’hui et pour toujours. Amen

 

EquipeMéditation@Evangile – Noël Quesson – M-D Minassian – F-D Roger – Peinture Bernadette Lopez

Lire la suite

Prière universelle 3iéme dimanche de Carême 2025

20 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Prière universelle

Que ton Esprit souffle sur ton Eglise pour qu’elle soit signe de ton alliance. Qu’elle témoigne de Ta présence miséricordieuse qui console, pardonne, en creusant un sillon vers l’espérance qui donne vie.

Père, nous te prions

Écoute le cri de toutes ces populations qui sont victimes de l’appétit de pouvoir des puissants de ce monde : les terres sont volées, détruites ; les personnes sont déplacées, abusées et tuées. Donne courage aux artisans de paix qui agissent dans notre monde en semant des signes d’espérance

Père nous te prions 

Pour celles et ceux qui protègent l’environnement et agissent pour garantir la souveraineté alimentaire des populations sur toute la planète, et aide à faire germer des signes d’espérance

Père, nous te prions

Donne-nous Seigneur la force de ton esprit aux membres de nos communautés de paroisses afin que par nos paroles et par nos gestes, nous donnions les bons fruits de fraternité et d’espérance au service de nos frères et sœurs en église.

Père nous te prions

"Le cœur rend possible tout lien authentique car une relation qui n'est pas construite par le cœur ne peut pas surmonter le morcellement de l'individualisme "  Dilexy nos n°17 


EquipePU@Evangile – PrionsenEglise – Pierre Lemaire – Francois Roger – peinture Bernadette Lopez
 

Lire la suite

Dans les lectures du Jour - 3e dimanche de carême C - dimanche 23 mars 2025

18 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

DANS LES LECTURES DU JOUR - 3e DIMANCHE DE CARÊME C • Couleur liturgique : violet

Dieu vient sauver son peuple, mais encore faut-il être prêt pour accueillir sa miséricorde. Moïse en rencontrant le Seigneur au buisson ardent se montre attentif à ce signe extraordinaire. C’est pourquoi Dieu se révèle à lui et lui donne mission de faire sortir son peuple de l’Égypte afin qu’il retrouve sa liberté. Jésus, par la parabole du figuier stérile, indique que le temps est compté et qu’il faut saisir une dernière chance du salut : sa présence même. Enfin, Paul exhorte les Corinthiens à rejeter le mal au lieu de récriminer comme certains au désert. Si nous écoutons la parole du Seigneur qui appelle à la conversion pour nous donner le salut, nous pourrons louer le Seigneur comme le psalmiste qui chante : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

PREMIÈRE LECTURE - EXODE 3, 1-8A.10.13-15
 « Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS »

Dieu choisit Moïse pour sauver son peuple de l’esclavage et le faire sortir d’Égypte. Au buisson ardent, Dieu noue avec lui une relation intime qui commence par la révélation de ce qu’il est : un Dieu qui voit la misère de son peuple et veut lui rendre justice.

PSAUME - 102
« Le Seigneur fait œuvre de justice »

Avec le psalmiste, nous chantons notre action de grâce au Seigneur parce qu’il nous apporte la vie et la consolation et qu’il instaure la justice pour ceux qui le suivent. C’est ainsi qu’il révèle son amour pour les hommes.

DEUXIÈME LECTURE - 1 CORINTHIENS 10, 1-6.10-12
« L’Écriture l’a raconté pour nous avertir »

La sortie d’Égypte, avec la traversée de la mer Rouge qui l’a accompagnée, a été comprise dès le début de l’Église comme une annonce du baptême. La figure du rocher sur lequel on s’appuie se trouve déjà souvent dans les psaumes. Paul y voit aussi la figure du Christ.

ÉVANGILE -  LUC 13, 1-9
« Maître, laisse-le encore cette année »

Le figuier stérile qui, dans la parabole, bénéficie d’un soin ultime pour éviter qu’il ne soit coupé, vient illustrer la question du salut, abordée par le Christ. Il est temps de se convertir, c’est-à-dire de se tourner vers Jésus, le serviteur de Dieu, afin d’échapper à une mort certaine, comme ceux qui ont péri lors de la chute d’une tour ou d’un massacre perpétré par Pilate

Que ta grâce nous transforme pour que nous puissions faire fructifier les semences de l'Evangile

 

Lire la suite

Méditation 2ième dimanche de Carême mars 2025

16 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation Dominicale

Évangile selon saint Luc (9, 28b-36)
 

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il gravit la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre, et son vêtement devint d’une blancheur éblouissante. Voici que deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait s’accomplir à Jérusalem. Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés. Ces derniers s’éloignaient de lui, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici ! Faisons trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu’il disait. Pierre n’avait pas fini de parler, qu’une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu’ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! » Et pendant que la voix se faisait entendre, il n’y avait plus que Jésus, seul.

Les disciples gardèrent le silence et, en ces jours-là, ils ne rapportèrent à personne rien de ce qu’ils avaient vu.

MESSAGE NOCTURNE

« Jésus

alla sur une montagne pour prier, et pendant qu’il prier son visage devint tout autre ». Cette transparence du divin dans l’humain – est comme une réponse à la prière de Jésus

La nuit… Souvent, on nous dit que Jésus la passait en prière avec son Père. Il y recevait la lumière, communiant avec lui et son dessein d’amour. Cette fois, il plonge ses trois disciples au cœur de son intimité. Cette fois, c’est l’histoire et ses grandes figures qui sont aussi présentes. L’image est unique. Il y a de quoi se demander si l’on n’est pas en train de rêver. D’autant que les disciples luttent contre le sommeil.

Jésus a voulu les associer à ce moment décisif pour lui. Ce carrefour nocturne est plus qu’une vision fugace. C’est un rendez-vous avec la vérité et l’histoire. Pierre est dépassé par l’événement, comme les autres. Reste l’intuition d’un quelque chose à faire: offrir l’hospitalité semble dérisoire, mais c’est l’ouverture à l’inconnu qui se dessine. Pierre essaie d’habiter la brèche ouverte dans leur cheminement avec Jésus. C’est toute l’histoire sainte qui les rattrape et leur conte par avance l’enjeu du moment. La vie de Jésus, leurs vies sont baignées d’une lumière à nulle autre pareille.

Dans la prière de Jésus, s’éclaire la route à prendre pour un rendez-vous avec le salut. La nuit devient alors parole personnelle, rencontre avec le Père, esquisse d’une fraternité solidaire, choix impossible. La nuit se fait lumière, invitation à devenir tout oreille, à entrer dans l’obéissance du Fils. Excessive luminosité qui embarque maître et disciples dans un périple sans retour vers Jérusalem. Une histoire à héberger, à habiter ensemble. Oui, l’intuition de Pierre cherchait à échapper à la fugacité. Il goûtait la luminosité quand il fallait pourtant retrouver la nuit. Il fallait juste en garder la mémoire dans le cœur avant d’en découvrir jour après jour l’ampleur.

Ce jour-là Seigneur, tu as fait de tes apôtres des martyrs. Ils ne le savent pas encore, mais ils vivront le jusqu’au bout de cette lumière d’une nuit qui éclairera toutes les autres. Tu as fait de tes proches des témoins d’une histoire en plein dénouement.

Nous sommes dans ton cœur, Seigneur. C’est toi qui nous y a fait une tente, une demeure d’éternité. Chez toi, nous sommes à demeure. C’est notre secret de Thabor et notre force dans la nuit. Nous ne pouvons plus avoir peur ni de la nuit ni de l’histoire. Nous en connaissons le sens. Nous savons d’où elle vient et où elle va. Notre cœur n’est-il pas tout brûlant ?

Equipe Evangile@Peinture – M-D Minassiain – F-D Roger – Peinture Bernadette Lopez

Prière

" Les projets de Dieu son en eau profonde, l'homme raisonnable y puisera" (ps 20,6)

Le Seigneur travaille nos cœurs en profondeur, nous change. Christ transfiguré, quand tout au long de ma route, en moi la peur et le doute s'installent, montre-moi ton visage, visage de l'homme issu tout droit de Dieu, visage de lumière qui vit au sein de la lumière, image du Dieu vivant.

Quand tout au long de ma vie, en moi la tristesse et la langueur se posent, quand mes désirs s'égarent, quand ma foi vacille, fais-moi voir ton corps transfiguré, corps brisé sur une croix, corps de l'homme recréé entre les mains de Dieu, image du Dieu vainqueur de la mort.

Seigneur, fais de nous des Témoins lumineux, qui transforment la vie,
transfigurent les visages, et laissent éclater en eux la puissance de ton Amour.

« Dans les derniers jours, je répandrai mon Esprit sur toute chair. » 
Jésus, glorifié par le Père, accomplit les Ecritures et réalise les promesses de Dieu.

Par l’Esprit Saint, Dieu se communique et se fait connaître.
 

Lire la suite

Prière universelle 2iéme dimanche du carême 2025 mars

13 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Prière universelle

Seigneur, toi qui sur la montagne sainte, tu as dévoilé le visage de l’humanité transfigurée par l’amour du Père, aide l’Eglise à révéler aujourd’hui ton Alliance, en apportant au monde le Salut à tous les hommes 

Jésus, en qui le Père a mis tout son amour, nous te prions

Seigneur toi qui passes dans la gloire de Dieu, aide-nous à passer du silence à la parole, des ténèbres à la lumière, de l’immobilisme à l’action, du doute à la foi, de la peur au courage

Jésus, que le Père nous demande d’écouter, nous te prions

Seigneur toi qui nous poussent à apprendre à marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel, accorde-nous tous les dons spirituels dont nous avons besoin, pour témoigner en Eglise que Jésus est la lumière des nations.

Jésus, Fils bien-aimé du Père, nous te prions

Seigneur, toi qui désires transformer nos pauvres corps à l’image de ton corps glorieux, accorde ton secours à tous ceux qui sont blessés dans leurs corps, dans leur âme et leur esprit, en ces temps de grands bouleversements politiques, économiques et spirituels

Jésus, Esprit de paix et d’espérance, nous te prions

Seigneur toi qui nous invite à rencontrer Dieu, éclaire notre chemin de Carême, donne à tous ceux qui prennent ce chemin, la joie, la paix et la force d’avancer chaque jour avec la lumière de ta Parole 

Jésus, lumière du monde, nous te prions

EquipePU@Evangile - PrionsenEglise - Pierre Lemaire -  François-Dominique Roger -  peinture Bernadette Lopez

Lire la suite

Liturgie 2iéme dimanche de carême 2025

11 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

DANS LES LECTURES DU JOUR 2e DIMANCHE DE CARÊME C • Couleur liturgique : violet

La Transfiguration de Jésus est en soi un événement majeur de révélation mais elle se comprend aussi comme une alliance. En effet, le Christ s’entretient avec Moïse et Élie de son « départ », autrement dit, de sa mort pour le salut des hommes. Ce sera la nouvelle alliance que nous célébrons dans le mystère pascal. Aujourd’hui, la perspective du Carême se dessine et nous sommes appelés à accompagner le Christ sur ce chemin de la vie nouvelle qui passe par sa mort. Ainsi nous devons vivre notre condition terrestre selon l’esprit du Royaume qui sera inauguré par la croix du Christ, comme le rappelle saint Paul pour qui « notre citoyenneté [est] dans les cieux »

PREMIÈRE LECTURE - GENÈSE 15, 5-12.17-18
 « À ta descendance je donne le pays que voici »
Pour que son peuple ne connaisse plus la précarité du nomadisme ou celle d’être en butte à des assaillants, Dieu promet à Abraham une terre. Là, il vivra en paix et pourra servir Dieu librement. Ce don, qui sera réalisé après la sortie d’Égypte, sera le fondement du peuple d’Israël.

PSAUME - 26
 « J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur »
Comme souvent dans les psaumes, nous disons d’abord ce que Dieu représente pour nous. C’est ce qui justifie la demande que nous lui adressons. Puisqu’il est notre appui, aujourd’hui, nous lui exprimons notre confiance et nous sollicitons sa manifestation.

DEUXIÈME LECTURE - PHILIPPIENS 3, 17 – 4, 1
 « Ils ne pensent qu’aux choses de la terre »
Paul marque une opposition nette entre les préoccupations terrestres et celles qui sont spirituelles. Nous devons nous élever au-delà de la recherche des plaisirs corporels et rechercher ce qui est essentiel : notre relation avec le Seigneur, qui se réalisera pleinement dans son Royaume.
 

ÉVANGILE - LUC 9, 28B-36
 « L’aspect de son visage devint autre »
 Le récit de la Transfiguration se déroule comme une théophanie de l’Ancien Testament. Jésus emmène ses apôtres sur une montagne et, alors qu’il est en prière, un phénomène extraordinaire se produit : son visage et son vêtement apparaissent tout autre. Les trois témoins ont accès au monde de Dieu. Nous-mêmes, dans la foi, nous reconnaissons le Seigneur présent dans l’eucharistie.
 

Le Seigneur entend ceux qui l'appellent, de toutes leurs angoisses, il les délivre.

EquipeLiturgique@Evangile _ PrionsenEglise - Francois-Dominique Roger -peinture Bernadette Lopez

Lire la suite

Méditation du 1er dimanche de carême 2025

9 Mars 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Meditation

Évangile selon saint Luc (4, 1-13)

peinture Bernadette Lopez

En ce temps-là, après son baptême, Jésus, rempli d’Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim. Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. » Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir et la gloire de ces royaumes, car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux. Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. » Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas; car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ; et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui fit cette réponse: « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.

La parole de Dieu source de liberté

Jésus vient d’être baptisé. C’est dans le désert que l’Esprit reçu le conduit. Jésus quitte le lieu de la grâce pour entrer dans la grâce du lieu: le désert. Il quitte la foule pour se laisser trouver par l’adversaire. Face à face éprouvant, libérant. Le temps creuse l’espace de la résonance.

Le coeur est le lieu de la sincérité

Rattrapé par la faim, la parole déguisée se présente à lui. L’illusion du pouvoir et de la force tentent de s’infiltrer en lui. Pour commencer, le diable entre par la porte de l’identité: « si tu es fils de Dieu ». Le doute insinué attaque à la racine. La parole reçue est son rempart. « Tu es mon fils bien-aimé, en toi toute ma joie » a-t-il entendu au moment de son baptême… et c’est bien cette parole-là, venue d’en haut, qui est sa nourriture.

Deuxième tentative par la porte du pouvoir et du privilège. C'est ia perversion de notre relation aux personnes et les peuples avec cette terrible envie de dominer, d'exercer le pouvoir, d' écraser, de jouer au tiran, avec son cortège d'opprimés, de torturés, d'abimés. " tu te prosterneras devant Dieu seul, et c'est lui que tu adoreras" Pas d’espace pour l’illusion de la possession., se situer humblement devant Dieu, c'est apprendre du même coup à servir les autres au lieu de les dominer. Le désert lui parle d’adoration du Dieu unique.

Troisième tentative par la porte de la preuve. « Si tu es fils de Dieu »…mettre Dieu à notre service... La perversion de notre rapport à Dieu. Mettre Dieu en demeure de qui nous plaît, nous ériger en conseiller de Dieu. Tentation de provoquer Dieu, de Le "faire obéir" à nos désirs. Le désert n’est pas l’absence mais l’affleurement d’une présence, un don que rien ne tord. La parole donnée à résisté aux assauts du tentateur fourbe tombé sur plus puissant que lui. Jésus trace le chemin de la résistance.

Le cœur renvoie aux intentions d'une personne

L’Esprit Saint est vraie nourriture. La parole donnée résiste en toutes choses. Elle est notre identité, notre terre abritée, notre clarté. Ce temps au désert nous restitue dans l’essentiel entrevu. Le disciple n’est pas au-dessus du maître. N’ayons pas peur. Le tentateur n’a pas d’autre pouvoir que celui que nous lui donnons. L’inconnu c’est nous. Laissons-le nous découvrir dans la consistance de la parole pour qu’elle devienne réellement notre pain de ce jour. Le peuple que Jésus avait quitté au bord du Jourdain, c’est nous.

Que devons-nous faire ? Suivre! Écouter la parole d’amour qui siège dans notre cœur, éprouver son rempart, la citadelle immanquable. J’ai tout et j’ai faim par-dessus tout. J’ai faim de Ta joie, d'épanouissement du meilleur de moi-même, d'un vrai renouvellement de ma vie filiale et fraternelle de baptisés. Puissions -nous trouver dans la parole de Dieu la source de notre propre liberté.


Equipe Evangile@Peinture - Marie-Noêlle Minassian - François-Dominique Roger - Peinture Bernadette Lopez.

Lire la suite
1 2 > >>