1er Dimanche de l'Avent 2020 - Veiller, Espérer
Voici que le maître vient à chaque instant sous les traits de l’autre. Dans la nuit, on ne distingue pas bien son visage. Mais dans la foi, nous savons que c’est bien notre maître qui vient en ce frère, en cette sœur…
Évangile selon saint Marc (13, 33-37)
Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment. C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez ! »
MISSION COLLECTIVE
Un mot déborde de cette page d’évangile, à tel point que nous risquons presque de rater tous les autres. Veillez dit Jésus... un retour est à guetter : celui du maître de maison. Voilà pour ce qui vient
Mais revenons à la situation avant son départ : il a donné tout pouvoir à ses serviteurs. Autant dire que le climat de confiance devait être maximal. A chacun sa tâche. Pas de surprise. Les consignes sont claires. Et la veille est confiée au portier. Nous voici donc institués portier. La vigilance lui échoit plus encore. Non seulement la fidélité à sa tâche mais plus encore l’attention fine qui repère les signes de ce retour avant tous les autres. Voilà la tâche des auditeurs de Jésus
L’attente dont nous parlons n’a rien d’hypothétique. Le retour du maître dans sa maison peut se lire à plusieurs niveaux. Retenons simplement l’expérience que nous en faisons communément. Comme chrétiens, les pleins pouvoirs, nous les avons. Les consignes ? Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Pas d’autre programme pour un chrétien que de vivre selon cette charte de l’amour en attendant le retour, les retrouvailles avec le maître de nos vies.
Quand ? Nul ne le sait. Cette vie confiée un jour retournera aux mains de ce maître qui lui a donné mission. Ce retour de mission nous impressionne. Mais l’image des retrouvailles est heureuse. Le dernier mot de notre vie sera la joie du maître qui nous attend en sa maison. Il nous fera passer à table, au festin de sa joie qui n’en finit pas d’accueillir tous ceux qui ne refusent pas ses bras. Incarner l’amour en son nom c’est là notre veille, ouvrir la joie et semer la paix en attendant les retrouvailles, voilà une mission simple à exercer en commun. Heureuse émulation des serviteurs de la maison qui ont charge d’accueil.
Voici que le maître vient à chaque instant sous les traits de l’autre. Dans la nuit, on ne distingue pas bien son visage. Mais dans la foi, nous savons que c’est bien notre maître qui vient en ce frère, en cette sœur. Il nous enseigne l’art de l’accueil, l’art de l’amour qui n’a pas d’autre recette que cette attention vive de chaque instant et cet essai d’écoute et de traduction de ce que l’Esprit me souffle sur le moment. Vivre sur la brèche, vivre dans le guet, dans l’interprétation permanente de ce qu’aimer veut dire ici et maintenant. Voilà notre Avent.
Dieu nous exerce à la surprise. Il viendra sous les traits d’un autre qui nous fera grandir en amour. Il nous fera passer de l’attendrissement de l’enfant de la crèche à la frayeur inspirée par le supplicié. C’est une nouvelle année liturgique que nous entamons. Nous réentrons sans cesse dans cette histoire pour nous y impliquer toujours davantage chaque jour un peu plus jusqu’au dernier. Quand ? Nous ne le savons pas. Mais nous pouvons peut-être dire comment ce jour nous trouvera : à la tâche !
Vigilance et espérance
Seigneur Jésus,
en ce temps d’Avent,
tu m’invites à rester éveillé.
Il est vrai que j’ai tendance
à fermer les yeux
sur le monde et la vie.
J’oublie que tu viens vers moi,
que tu es comme ce maître de maison,
parti en voyage, mais prêt au retour.
En ton absence,
tu nous confies la mission
de garder la maison.
En ta présence,
tu veux nous trouver éveillés !
Tu nous accordes ta confiance,
pendant ton voyage ! Merci !
Tu nous donne l’espérance
de ton retour dans la joie !
Viens, Seigneur Jésus !
Amen.
Equipe Evangile@Peinture - Textes M.D. Minassian -Prière JP Delville - Peinture Berna - D Mertens - Anne Wouters - fnp- édition.com - Composition François Roger
Pas de messes dans nos églises pour le moment
Vendredi 27 novembre
Pas de messes dans nos églises pour le moment
Suite à la décision gouvernementale de permettre la réouverture des lieux de cultes avec la présence maximale te trente personnes, j’ai consulté mes collègues autour de moi et nous avons décidé de reporter l’ouverture de nos églises pour les messes dominicales à la prochaine étape vers la normalisation.
Il n’y aura donc pas de messes ce dimanche dans nos églises
Avec la diversité de nos lieux de cultes et de nos assemblées, nous ne voyons pas comment assurer le respect de cette norme. Nous comprenons qu’il s’agit de sortir de cette situation d’épidémie avec prudence, nous pouvons donc encore patienter une ou deux semaines de plus, pour le bien de la collectivité. La prochaine échéance à été fixer au 15 décembre. Nous aviserons d’ici là s’il y avait un changement.
En, espérant que nous pourrons nous retrouver en toute liberté et en toute sécurité d’ici quelques temps, veillons à favoriser tout ce qui est bon pour le moral et à ne pas céder à la tentation de baisser les bras.
En parler à Dieu est une bonne manière de la faire.
Gérard Schaeffer, Archiprêtre de la Fensch et du Pays -Haut
Avent 2020 Cinq semaines pour accueillir
Cette année, le temps de l'Avent résonne de manière toute particulière. La crise sanitaire que nous vivons depuis plusieurs mois a bouleversé en profondeur nos habitudes, nos repères, nos manières de vivre ensemble. Nos certitudes aussi. Comment la situation va-t-elle évoluer ? Le virus va-t-il disparaître définitivement ? Comment faire pour vivre sans être enfermés dans l'inquiétude ? Les questions se pressent… et aucune réponse sûre n'est à portée de main. Pas facile de vivre dans l'intranquillité permanente !
C'est peut-être bien pour cela que les cinq semaines qui s'ouvrent sont une extraordinaire occasion de retrouver le sens profond de l'Avent. Une occasion de rompre avec la routine et avec les mots usés à force d'avoir été répétés. Attendre la venue du sauveur : c'est beau, nous le disons chaque année à pareille époque. Mais qu'est-ce que cela signifie au juste, dans notre vie quotidienne et pour notre avenir aujourd'hui incertain ? En quoi la naissance d'un petit enfant en Palestine, il y a 2000 ans, peut-elle transformer au quotidien notre existence ?
Le mot "Avent" signifie "ce qui vient". Ce qui advient. Ce qui est déjà là, devant nous. Oui, au cœur des ténèbres de nos inquiétudes et de nos désarrois, il nous faut croire qu'une parole de vie nous est adressée. Il nous faut croire que nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes et aux forces de destruction. Comme le peuple hébreu dans le désert, comme les bergers seuls dans la nuit, il nous faut ouvrir grand notre cœur pour accueillir une heureuse annonce : Dieu, source de toute vie, Dieu aimant et fidèle se fait proche de nous. À nous de l'accueillir.
Equipe Evangile@Avent - Myriam Tonus – fnp édition – François Roger
Le Christ Roi de l'Univers - L'humain dans nos vies
Le temps de la préparation
« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde » Mt 25,34
Le temps de l’observation
Pour d’écrire l’action de Dieu, Ezékiel utilise l’image du berger, figure quotidienne et banale de la vie de l’époque. Il montre comment Dieu se comporte avec chacun, connaissant les spécificités des différentes brebis, attentifs à leurs besoins.
Le berger est proche, doux, compréhensif, capable de lire les contextes et les situations de chacune de ses bêtes, apte à être un soutien qui aide chacun à se relever, à revenir, à vivre et à profiter de la vie ? C’est l’action de Dieu dans la création.
Mais en utilisant cette comparaison, Ezékiel fait plus que de parler de Dieu. Il parle des humains. Si l’action des hommes peut servir à décrire l’action de Dieu, c’est qu’en retour parler de Dieu comme un berger interpelle l’action humaine.
Chacun des auditeurs peut ainsi mesurer l’écart qui le sépare de l’action de Dieu mais aussi percevoir que dans le soin apporté aux brebis quelque chose de Dieu est déjà présent dans leur vie.
Le temps de la méditation
En utilisant la figure du quotidien, Ezékiel donne à comprendre que Dieu n’est pas une entité extérieure à la vie de tous les jours. Toute action, tout geste à la capacité de monter le divin dans nos vies.
C’est cette même piste que Jésus poursuit dans son enseignement en dévoilant comment l’attitude face à la fragilité de nos proches est un lieu de révélation.
Parler de Dieu en terme humain permet ainsi de voir Dieu dans nos action humaines.
L’écriture nous invite donc à ne pas seulement lire ces textes pour nous tourner vers Dieu et le comprendre. Elle nous propose aussi de regarder autrement ce qui fait notre banalité, nos lieux de pouvoir et d’action.
L’idée n’est pas d’imité Dieu mais de poser des gestes profondément humains qui donneront à voir quelque chose de Dieu. La Bible nous propose notre humanité comme un parcours spirituel. Et sur ce chemin de vie, l’autre n’est pas une option.
Le temps de la prière
« J’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours »
Ps 22(23),6
Equipe Evangile@Peinture – Marie-Laure Durant- PrionsenEglise
Adoration eucharistique mondiale
Quand Jésus Christ a dit au revoir à ses disciples après sa résurrection, il les a envoyés dans le monde entier pour prêcher la bonne nouvelle. Il a promis d'être avec eux « tous les jours, jusqu'à la fin du monde ». Il est avec nous dans son enseignement, sa grâce, ses sacrements, mais surtout, il est avec nous dans la célébration de l'Eucharistie et dans le Saint-Sacrement, qui est vénéré en dehors de la messe.
Le samedi de la fête du Christ Roi, le 21 novembre 2020, nous invitons à nouveau tout le monde pour une adoration mondiale. Dans la situation épidémiologique actuelle, là, où il n'y a aucune possibilité de se réunir dans nos églises, nous pouvons également nous rejoindre de chez nous avec nos prières personnelles. Participons à cette adoration commune d’une heure autant que possible, rejoignez-nous avec votre paroisse, votre communauté ou votre famille ! Que cette adoration mondiale soit la prochaine étape de nos préparatifs en vue du 52e Congrès Eucharistique International à Budapest et expérimentions de nouveau l'amour de Dieu, qui nous renouvelle !
Adoration 1 heure chez soi
Jésus, Roi de l’univers, dit: Recevez en héritage le Royaume préparé pour vous car vous m’avez donné à manger et à boire ; vous m’avez vêtu, vous m’avez accueilli, vous m’avez rendu visite…
Il promet que ceux qui font du bien aux autres recevront leur récompense dans son royaume.
En nous préparant au 52e Congrès Eucharistique International, nous voulons montrer notre foi au monde à travers nos actes.
Et c’est de Jésus que nous recevons la force de le faire. C’est Lui que nous adorons dans le Saint Sacrement, mais c’est aussi Lui que nous prions dans le silence de nos maisons. Pour la 7ème fois, prenons ensemble une heure d’adoration ou de prière chez soi, sur toute la planète,
le 21 Novembre, veille de la fête du Christ Roi
Rejoins-nous sur ( copier le lien) https://corpusdomini.iec2020.hu/?lang=fr#/
"Tendre ta main au pauvre" marche pour la Journée Mondiale des Pauvres
Depuis quelques années, le Pape François a souhaité que le 15 novembre soit la Journée mondiale des Pauvres. L'équipe Diaconie ("service") de notre
Archiprêtré avait préparé une "marche" en cette journée des Pauvres. Marche qui aurait dû avoir lieu ce samedi. Marche qui devait nous déplacer de Terville jusqu’au camp de Bétange à Florange. Confinement oblige, tout est annulé... Mais cette marche peut se vivre autrement !
Avec tous ces documents et éléments de prière et réflexion, chacune, chacun, seul(e) ou en famille, peut "marcher", ou s'imaginer "marcher intérieurement", vivre un déplacement si ce n'est du corps, du moins du cœur ! Oh combien plus lent parfois à se mouvoir, dans un mouvement de sortie de soi pour se risquer à la rencontre, à l'écoute respectueuse de celle ou celui que nous ne comprenons pas, ou même que nous ne voyons plus. Prendre ce risque de la marche c'est accepter le déséquilibre, c'est grandir dans la jeunesse du cœur, cœurs de pauvres.
La parabole des talents de l’évangile de ce dimanche, se termine avec celui qui a peur de tout, de l'avenir, des autres et qui ne prend aucun risque, et enfouit tout ce qu'il a reçu : la foi, la confiance, les qualités du cœur, l'amour qui lui est donné gratuitement, et même ses rêves.
En ce beau dimanche, marchons ensemble à la suite du Christ, prenant le risque de vivre la Bonne Nouvelle de l'immense amour de Dieu pour les Pauvres, les humbles et les petits, en méditant le thème de la Journée Mondiale des Pauvres « Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32) pour nous aider, nous aussi, à concentrer notre regard sur l’essentiel.
Tendre la main nous fait découvrir qu’existe en nous la capacité d’accomplir des gestes qui donnent un sens à la vie. Les mauvaises nouvelles abondent sur les pages des journaux, sur les sites internet et sur les écrans de télévision, au point de laisser croire que le mal règne en maître. Pourtant il n’en est pas ainsi. Certes, la méchanceté et la violence, l’abus et la corruption ne manquent pas, mais la vie est tissée d’actes de respect et de générosité qui, non seulement compensent le mal, mais poussent à aller au-delà et à être remplis d’espérance.
Tendre la main est un signe : En ces mois, combien de mains tendues nous avons pu voir ! La main tendue du médecin qui se soucie de chaque patient en essayant de trouver le bon remède. La main tendue de l’infirmière et de l’infirmier qui, bien au-delà de leurs horaires de travail, sont restés pour soigner les malades. La main tendue du pharmacien exposé à tant de demandes dans un contact risqué avec les gens. La main tendue du prêtre qui bénit avec le déchirement au cœur. La main tendue du bénévole qui secourt ceux qui vivent dans la rue et qui, en plus de ne pas avoir un toit, n’ont rien à manger. La main tendue des hommes et des femmes qui travaillent pour offrir des services essentiels et la sécurité. Toutes ces mains ont défié la contagion et la peur pour apporter soutien et consolation.
Enfermés dans le silence de nos maisons, nous avons redécouvert l’importance de la simplicité et d’avoir le regard fixé sur l’essentiel. Nous avons mûri l’exigence d’une nouvelle fraternité, capable d’entraide et d’estime réciproque. Depuis trop longtemps, déjà, nous avons été dans la dégradation morale, en nous moquant de l’éthique, de la bonté, de la foi, de l’honnêteté. Cette destruction de tout fondement de la vie sociale finit par nous opposer les uns aux autres, chacun cherchant à préserver ses propres intérêts ; elle provoque l’émergence de nouvelles formes de violence et de cruauté, et empêche le développement d’une vraie culture de protection de l’environnement.
Il y a des mains tendues qui touchent rapidement le clavier d’un ordinateur pour déplacer des sommes d’argent d’une partie du monde à l’autre, décrétant la richesse des oligarchies et la misère de multitudes ou la faillite de nations entières.
Il y a des mains tendues pour accumuler de l’argent par la vente d’armes que d’autres mains, même celles d’enfants, utiliseront pour semer la mort et la pauvreté.
Il y a des mains tendues qui, dans l’ombre, échangent des doses de mort pour s’enrichir et vivre dans le luxe et le désordre éphémère.
Il y a des mains tendues qui, en sous-main, échangent des faveurs illégales contre un gain facile et corrompu.
Et il y a aussi des mains tendues de ceux qui, dans l’hypocrisie bienveillante, portent des lois qu’eux-mêmes n’observent pas.
Dans ce panorama, « les exclus continuent à attendre. Presque sans nous en apercevoir, nous devenons incapables d’éprouver de la compassion devant le cri de douleur des autres, nous ne pleurons plus devant le drame des autres, leur prêter attention ne nous intéresse pas, comme si tout nous était une responsabilité étrangère qui n’est pas de notre ressort. »
Le Livre de Ben Sira suggère des actions concrètes pour soutenir les plus faibles et il utilise également quelques images suggestives. Il prend en considération la faiblesse de ceux qui sont tristes : « Ne te détourne pas ceux qui pleurent » (7, 34).
Même un sourire que nous partageons avec le pauvre est source d’amour et permet de vivre dans la joie. Que la main tendue, alors, puisse toujours s’enrichir du sourire de celui qui ne fait pas peser sa présence et l’aide qu’il offre, mais ne se réjouit que de vivre à la manière des disciples du Christ !
Equipe Evangile@Peinture - Père Vincent Ravince
Prière universelle 33e dimanche de Temps ordinaire - Journée Mondiale des pauvres
En cette Journée Mondiale des Pauvres, prions pour l’Eglise
Qu’elle ait toujours à cœur de tendre la main aux pauvres, de les rencontrer, de les regarder dans les yeux, de les toucher.
Qu’iIs puissent trouver à travers les mouvements de la Caritas, une écoute fraternelle et une aide concrète qui rompt le cercle de la solitude.
Dieu notre Père, nous te prions
En ce temps où le monde entier est submergé par le Covid19
Prions pour toutes les mains tendues des médecins, des infirmières, des pharmaciens, du prêtre qui bénit avec le déchirement au coeur, de toutes ces mains de professionnelles et de bénévoles qui défient la contagion et la peur pour apporter soutien et consolation, pour construire des projets communs et des espérances partagées
Dieu de l’espérance, nous te prions
Prions pour toutes les familles de la terre
Elles ne pourront pas être heureuses tant que les mains qui sèment la mort à travers le monde ne soient transformées en instrument de justice et paix pour toute la création.
Aide-nous, Seigneur, à créer des sociétés plus saines et un monde plus digne, sans faim, sans pauvreté, sans violence et sans guerres
Dieu de l’espérance, nous te prions
Prions pour nos communautés de paroisses
Pour que la prière de ces fidèles transforme la main tendue en une étreinte de partage et de fraternité retrouvée.
Insuffles-en nos cœurs un esprit de frères et de sœurs
Aide-nous à vivre l’Evangile et à pouvoir découvrir le Christ en tout être humain
Dieu notre Père, nous te prions
Equipe diaconie@ Terre Solidaire - Secours Catholique- Pastorale de la santé-Société Saint Vincent de Paul - Migr'Action
Mercredi 11 novembre 2020 - Saint-Martin
Évangile Luc (17, 11-19)
« Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! »
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez-vous montrer aux prêtres. »
En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé.»
MÉDITATION
C'est le dernier voyage de Jésus avant sa Passion. Il va vers Jérusalem où l'on tue les prophètes. Le chemin de croix, le chemin de Jésus, est commencé depuis longtemps déjà.
Je contemple Jésus qui monte vers Jérusalem, librement, consciemment, volontairement, sachant où il va.
« Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent... » La législation de Moïse était rigoureuse : « Le lépreux doit déchirer ses habits, laisser les cheveux de sa tête flotter au vent, il doit voiler sa barbe et crier : impur ! impur ! » (Lévitique 13145)
Ces pauvres parmi les plus pauvres respectent donc la Loi : ils crient de loin.
« Jésus, Maître, prends pitié de nous. »
Un des grands cris de toute humanité souffrante. Une prière que nous reprenons souvent dans la messe. « Pitié! » Ne pas avoir peur de crier vers le Seigneur, de faire appel à sa miséricorde.
La lèpre, dans la Bible, est souvent le symbole du péché, le mal qui défigure. Il n'est pas inutile de faire appel à cette image, qui atteint notre sensibilité, pour mieux comprendre ce qu'est le péché, pour Dieu.
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez-vous montrer aux prêtres. » C'était aussi la Loi (Lévitique 14/2).
« En cours de route, ils furent purifiés. L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. »
Glorifier Dieu à pleine voix. Rendre grâce : attitude essentielle du sauvé.
Chaque soir, penser à revoir ma journée pour rendre grâce.
J'imagine le lépreux guéri, ses cris de joie, ses gestes...
« Or, c'était un « Samaritain » ... »
À travers ces faits de l'évangile, nous devinons l'ouverture de l'évangile aux nations jusqu'ici tenues à l'écart du peuple de Dieu. Avec le peuple de Dieu, aujourd’hui, en ce temps de pandémie de Covid 19, nous crions vers Jésus-Christ : « Jésus-Christ, Seigneur de l’Univers, prends pitié de nous. » Un cadeau comme le manteau de Saint Martin, que nous fêtons en ce jour. Manteau dont il a revêtu le pauvre, manteau de la charité.
Evangile@Peinture – paroisses Saint Martial - Limoge
"Voici l'époux"
Jésus nous invite à veiller. Or, ici, les vierges s’assoupissent toutes et s’endorment. Veiller ne veut pas dire ne pas dormir. Il n’est pas reproché aux jeunes filles de s’être endormies, mais de ne pas être là quand l’époux arrive, car elle n’ont pas d’huile pour leur lampe. « Je dors, mais mon cœur veille… »
Qu’est ce donc que cette huile qui tient le cœur éveillé et permet de reconnaître l’Epoux, sinon l’Esprit Saint ? C’est l’Esprit Saint qui nourrit notre vie intérieure.
C’est lui qui nous tient en éveil même quand nous dormons. Mais l’amour ne se marchande pas. L’amour est unique. Ne Nous nous trompons pas de chemin : inutile de courir les magasins. ? Descendons au plus profond de notre cœur, là où est caché la source d’eau vive d’où jaillit l’amour que l’Epoux reconnaît.
Nous sommes invités au festin de l’eucharistie qui nous prépare, petit à petit, depuis notre baptême, au grand festin du ciel.
Si nous sommes empêchés d’aller au festin de l’eucharistie dominicale à cause, par exemple du confinement, nous sommes en communion avec tous ceux qui célèbrent l’eucharistie ici et ailleurs.
Prière pour la communion spirituelle - Pape François
Seigneur Jésus, je crois que tu es présent
avec le Père et l’Esprit au fond de mon cœur.
Tu es aussi présent dans le saint sacrement,
pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
Je me prosterne et je t’adore tel que je suis,
avec tout ce que je vis en ce moment.
Je voudrais t’accueillir sacramentellement,
mais je ne le peux pas maintenant.
Creuse en moi le désir brûlant de recevoir
spirituellement ton corps et ton sang,
de t’accueillir simplement comme Marie,
dans la confiance, l’humilité et la paix.
Je m’unis intimement en pensée à un prêtre
qui célèbre la messe quelque part en église.
Je participe de loin à ton sacrifice eucharistique
dans l’attente du pain partagé avec l’assemblée.
Pauvre et misérable dans la nuit obscure de la foi,
je communie à ta vie de la manière que tu veux.
Rassasie mon âme qui soupire après ton amour,
donne-moi la grâce de n’être jamais séparé de toi.
Equipe Métitation @Evangile – panorama monastère ND de Beaufort – Peinture Berna Fribourg
Prière universelle 32e dimanche du temps ordinaire
« La Sagesse se laisse trouver par ceux qui la cherchent »
Que la Sagesse aide l’Eglise à regarder au-delà des conforts personnels et des petites sécurités pour s’ouvrir à de grands projets missionnaires qui rendent la vie en famille plus heureuse et plus digne.
Seigneur, nous te prions
« Mon âme a soif de toi, Seigneur, mon Dieu ! »
Prions pour la dignité inaliénable de chaque personne humaine indépendamment de son origine, de sa couleur ou de sa religion
Pour l’amour fraternelle de l’âme à travers le monde
Seigneur, nous te prions
« Réconfortez-vous donc les uns les autres »
La connexion numérique ne suffit pas pour construire des ponts, elle ne suffit pas pour unir l’humanité
Prions pour tous ceux qui souffrent de l’agressivité sociale dans les appareils mobiles, les ordinateurs, sur internet et à travers les différents forums et espaces d’échange digital
Seigneur, nous te prions
« Veillez donc »
Que le dialogue et l’amitié sociale aident notre communauté paroissiale à nous rapprocher, à nous regrouper, à s’écouter, à se regarder, à se connaître, à mieux vivre ensemble pour être plus présent dans l’Annonce de la Parole et de l'Esprit de Dieu dans les paroisses et tous les lieux de vie de notre quotidien.
Seigneur, nous te prions
Espace Liturgique@Peinture - Peinture Berna