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Le berceau du fer

Un laïc "au chevet " des malades, des pauvres, des travailleurs

26 Septembre 2012 , Rédigé par Conférence ST Vincent de Paul Publié dans #St Vincent de Paul

 

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D’origine lyonnaise, Frédéric Ozanam vient très jeune à Paris pour faire carrière dans l’enseignement. Il n’entend pas seulement affirmer sa foi dans ses paroles et ses écrits, il veut la mettre en œuvre auprès des déshérités.

Service des pauvres :
« Allons aux pauvres » dit-il à ses amis, qu’il entraîne dans les visites à domicile des laissés pour-compte sur les conseils d’une religieuse de Saint- Vincent-de-Paul, sœur Rosalie Rendu.

Les Conférences Saint-Vincent-de-Paul sont fondées en 1833 et se multiplient à Paris, en province et à l’étranger. Plus encore que l’entraide matérielle, pourtant le plus souvent nécessaire, ce qui prime aux yeux d’Ozanam, c’est la rencontre personnelle, la volonté de rompre solitude et isolement.

Vie personnelle :
S’il est éclairé par sa vocation professionnelle, il n’a en revanche aucune lumière sur l’état de vie qu’il doit embrasser pour se consacrer à sa tâche : célibat dans le monde, mariage ou vie religieuse. "Je sens en moi se faire un grand vide que rien ne remplit, ni l’amitié, ni l’étude. J’ignore qui viendra la combler : sera-ce Dieu ? Sera-ce la famille ?" Frédéric attend. Un ami prêtre lui présente une jeune fille qu’il épouse le 23 juin 1841. Le 24 juillet 1845, ils ont une  petite fille qu’ils prénomment Marie.

Elaboration la future doctrine sociale :
« Pour rétablir l’ordre, la charité ne suffit pas, car elle soigne les plaies, elle ne prévient pas les coups qui les produisent. » Avec Lammenais, Montalembert, il est un bon exemple de ce catholicisme social apparu dans les années 1830.
Ozanam participe au débat de son époque sur la question sociale : il s’attaque au libéralisme économique, « ignominieuse doctrine » qui réduit toute la vie aux calculs d’intérêts. Il n'est pas un théoricien, mais dans son discours de droit commercial professé à Lyon en 1840, il élabore la future doctrine sociale de l'Eglise cinquante ans avant l'encyclique Redum Novarum.

En 1848, Ozanam fonde avec le père Lacordaire le journal L’Ère nouvelle et y préconise un programme de réformes. Il meurt à l’âge de 40 ans, en 1853.
Jean-Paul II l’a béatifié au cours des Journées Mondiales de la Jeunesse 1997 à Paris.

             Extrait : paris.catholique.fr et mavocation.org)
             photo communio.stblogs.org

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