semaine sainte
Semaine Sainte 2025
/image%2F0991577%2F20250415%2Fob_3bcc38_deroulement-semaine-sainte-2025455.jpg)
Nous sommes à la veille du grand dénouement, nous sommes au plus bas, à l’heure de la trahison. Demandons au crucifié d’accomplir ce qu’il nous qui ne doit jamais être délaissé : la beauté humaine et sa dignité, le caractère unique et irremplaçable du frère. Accueil nos cœurs, accueil notre espérance et rénove en nous la foi en ton salut et en tes promesses sacerdotales.
Mercredi Saint 16 avril - Messe Chrismale
/image%2F0991577%2F20250415%2Fob_3d822f_250px-bishopoils.jpg)
Le saint chrême, aussi appelée huile sainte ou huile chrismale, est un mélange d'huile végétale naturelle et de parfums, destiné à l'onction et utilisé dans le baptême, la confirmation et l'ordination qui sont des sacrements, et lors de la consécration d'une église ou de son autel. Le saint chrême est l'une des trois sortes d'huile sainte utilisées dans la liturgie de plusieurs Églises ; les autres étant l'huile des catéchumènes, et l'huile des malades.
En ce jour du mercredi saint, pensons à la paix du cœur, à pardonner à ceux qui m’ont offensé et à soi-même : « Je te pardonne » « Avec toi, Jésus, je veux te demander pardon pour tous mes péchés qui t’on fait souffrir »
Jeudi Saint 17 avril « La Sainte Cène du Seigneur »
Evangile selon St Jean (13,1-15)

Jeudi saint : la Cène du Seigneur – Ce jour du Jeudi saint est celui de la mémoire : mémoire de la libération de l’esclavage pour les juifs, mémoire du don de son Corps et de son Sang par le Christ, anticipant son don sur la croix et mémoire du lavement des pieds. Dans une continuité, nous apprenons de Dieu à ne pas l’oublier, à recevoir le don de sa vie et à nous donner nous-mêmes.
Jésus le Christ Lumière intérieure
Vendredi Saint 18 avril « La Passion du Seigneur »
Evangile selon St Jean (18, 1-19,42)
Une grande prière universelle oriente la prière de ce Vendredi saint. Pourquoi « grande » ? Parce que dans ses dix intentions, elle rejoint les besoins de l’Église et du monde, des croyants et des incroyants, des pouvoirs publics et de ceux qui sont dans l’épreuve. Ainsi, elle devient le modèle de toute prière universelle.
/image%2F0991577%2F20250415%2Fob_5cd646_le-monde-est-grand-aidons-nous-les-uns.jpg)
Universelle car, rien n’échappe au Salut du Christ.
Universelle car, en tant que communauté ecclésiale, nous sommes appelés à intercéder auprès de Dieu pour les intentions de toute l’humanité.
Universelle, car notre mission est de supplier Dieu que sa parole se réalise. C’est-à-dire que le Christ, obéissant jusqu’à la mort de la croix, par qui nous avons le Salut éternel soit reçu par nos contemporains.
Notre mission est de prier pour que ce salut se concrétise dans l’espérance que nos humbles supplications contribuent à la conversion des réalités qui nous entourent. « Que ton règne vienne », demandons-nous au Père sous les conseils de Jésus.
La prière universelle s’enracine justement dans cette réalité et cette attente du royaume de Dieu qui est déjà là et encore à venir.
Jésus, sur la croix a crié sa soif de Dieu et sa volonté d’aller jusqu’au bout de sa mission : « Ô Père, entre tes mains, je remets mon Esprit… sauve moi par ton amour ».
Samedi Saint 19 avril « Veillée Pascale »
Evangile selon St Luc (24,1-12)
/image%2F0991577%2F20250415%2Fob_026c65_c7e2734dd033b616818ab624a4ace8c3-reli.jpg)
Allumé au feu bénit, le cierge pascal brille dans la nuit obscure. Peu à peu, la lumière se répand parmi les fidèles. Christ est lumière. Par sa résurrection, il chasse de nos cœurs les ténèbres du désespoir. Ce soir, le Ressuscité nous promet la vie en abondance. Exultons. Christ vivant est au milieu de nous !
Tel est le mystère du Samedi Saint ! Précisément de là, de l’obscurité de la mort du Fils de Dieu est apparue la lumière d’une espérance nouvelle : la lumière de la Résurrection, que nous fêtons lors de la Veillée Pascale, comme un feu qui réveille nos regards et illumine nos visages
Dimanche 20 avril « PÂQUES » Dimanche de la Résurrection
Evangile selon St Jean (20,1-9)
/image%2F0991577%2F20250415%2Fob_a286b1_3e4bfc14348b86bcbae957e4da2023f1.jpg)
« Il vit, et il crut »
Christ est ressuscité ! Nous n’avons pas à courir au tombeau, ce matin : nous sommes les héritiers des Apôtres et de tous les amis de Jésus qui, d’âge en âge, transmettent la Bonne Nouvelle.
"Christ est ressuscité !" Ce que proclame aujourd’hui la foi de l’Eglise, c’est que la vie et le bonheur ne sont liés ni au succès, ni à l’avoir, ni au pouvoir. La vie est les joies véritables peuvent ouvrir leur chemin jusque dans l’échec, la souffrance et la mort, depuis que la mort a surgi la vie, et que du tombeau ouvert a jailli l’espérance.
L’affirmer n’est pas pour autant une invitation à la paresse, à la morne résignation et à la soumission aux fatalités. L’évènement de Pâques fait de nous les plus libres, les plus responsables et les plus audacieux des hommes passionnés d’ouvrir, jusque dans nos impossibles, des chemins de résurrection et de vie.
Avec la Pâques de Jésus, l’histoire du monde et celle d’un chacun d’entre nous a basculé sur le versant de Dieu, une nouvelle création a commencé et des décombres de la vieille humanité surgit une humanité nouvelle : celle-là même de Dieu.
« Christ est ressuscité ! » Les mots trébuchent lorsque nous tentons de désigner cet évènement unique dans les profondeurs insaisissable de l’existence. Comment rendre compte d’une telle explosion d’espérance et de vie ! Et comment dire ce qui est de Dieu ! Le silence, parfois, est le plus intense.
Nous n’en aurons jamais fini de laisser l’évènement de Pâques déployer toutes ses résonances d’humanité dans notre vie. Car aujourd’hui comme hier, Jésus et son Evangile ne cessent de traverser nos murailles, d’ouvrir nos tombeaux et de suscité et de ressuscité l’humanité de Dieu.
Paul-Joseph Schmitt – Evêque de Metz – Pâques 1987
/image%2F0991577%2F20250416%2Fob_046ee4_le-coeur-et-le-social457.jpg)
Ce n'est qu'à partir du cœur que nos communautés parviendront à unir leurs intelligences et leurs volontés, et à les pacifier pour que l'Esprit nous guide en tant que réseau de frères et sœurs en humanité ; car la pacification est aussi une tâche du cœur (Dilexit nos n°28)
Equipeliturgiquesemainesainte@Evangile -extrait de Prions en Eglise - François-Dominique Roger
Jour de Pâques - Promesse tenue

Tout est accompli
Dans la nuit du tombeau
Tu es descendu Seigneur
Marie-Madeleine s’y rend
la grosse pierre du tombeau est roulée
Elle découvre les lieux vides
Alerte les disciples qui doutent
Ils comprennent enfin l’Ecriture
Christ n’es plus prisonnier de la mort
Ne fallait-il pas qu’il meure
Pour que nous ressuscitions
Grâce à Toi
Notre Seigneur et notre Dieu
La joie spacieuse nous envahit
Et nous transfigure
Nous ne sommes plus prisonniers
de nos peurs, de nos colères et nos chagrins
Le soleil de Pâques entre nous réchauffer
Tu es Vivant, Jésus
et nous nous sentons pleins de vie
auprès de toi
Plus rien ne nous arrête !
Nous avons crié vers Toi
Tu as tenu Ta promesse
Terre et ciel ne font plus qu’un
La lumière se lève sur le monde
et les ténèbres elles-mêmes sont traversées par elle
Alléluia !
Equipe Pâques@fnp-édition.com – illustration Anne Wouters
Samedi Saint - Mystère

Après avoir traversé le siècle dernier, l’humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi Saint. Après les deux guerres mondiales, les camps de concentration, les goulag, Hiroshima et Nagasaki, notre époque est devenue dans une mesure toujours plus grande un Samedi Saint.
L’obscurité de ce jour interpelle tous ceux qui s’interrogent sur la vie, et de façon particulière, et de façon particulière nous interpelle, nous croyants. Nous aussi nous avons affaire avec cette obscurité. Et toutefois, la mort du Fils de Dieu, de Jésus de Nazareth a un aspect opposé, totalement positif, source de réconfort et d’espérance. Le mystère le plus obscure de la foi est dans le même temps le signe le plus lumineux d’une espérance qui ne connaît pas de limite.

Jésus-Christ « est descendu aux enfers ». Dieu s’étant fait homme, est arrivé au point d’entrer dans la solitude extrême et absolue de l’homme, où n’arrive aucun rayon d’amour, où règne l’abandon total sans aucune parole de réconfort : « les enfers ».
L’impensable a eu lieu : c’est-à-dire que l’Amour a pénétré « dans les enfers », dans l’obscurité extrême de la solitude humaine la plus absolue, nous pouvons écouter une voix qui nous appelle et trouver une main qui nous prend et nous conduit dehors.
L’être humain vie pour le fait qu’il est aimé et qu’il peut aimer, et que si dans l’espace de la mort en même temps a pénétré l’amour, alors là aussi est arrivé la vie. A l’heure de la solitude extrême nous ne serons pas jamais seuls…
Tel est le mystère du Samedi Saint ! Précisément de là, de l’obscurité de la mort du Fils de Dieu est apparue la lumière d’une espérance nouvelle : la lumière de la Résurrection, que nous fêtons lors de la Veillée Pascale, comme un feu qui réveille nos regards et illumine nos visages.
Equipe Evangile@Benoît XVI – dimanche 2 mai 2010 – www.vatican.va
Jeudi Saint - Le geste qui sauve

En ce jeudi Saint, nous entrons dans le Triduum et la célébration de la Pâque du Seigneur. Elle n’est pas que la Pâque des juifs et des chrétiens, mais celle de toute l’humanité. Tout le peuple humain passe avec le Messie, tous ceux qui font notre vie, avec lesquels nous cheminons. C’est l’heure du grand pas au-delà, du geste de vie dont personne n’est exclu. La foi sauve parce qu’elle n’exclut personne et nous devons entraîner beaucoup de monde dans la Pâque.
Aujourd’hui, au moment d’entrer dans sa Passion, Dieu sait se rendre disponible à tous. Même Judas qui brise l’amitié fait l’objet de sa sollicitude et a les pieds lavés. Judas, d’ailleurs, prendra conscience de sa trahison en rapportant les trente pièces d’argent. « J’ai péché » dira-t-il, « en livrant un sang innocent. » Il n’a pas trouvé la source du pardon, il a désespéré de la miséricorde de Dieu

L’heure du salut est l’heure de la réconciliation, du lavement de nos péchés. Si Jésus avait vécu sa mort sur la Croix avec colère, haine, irritation et amertume, il n’aurait aucun pouvoir libérateur et ne serait en rien notre Sauveur. Le geste du lavement des pieds doit pouvoir nous guérir et nous faire agir pour le salut de nos frères et sœurs. Il est difficile de traverser la vie sans avoir à subir des injustices ou à endurer quelques blessures, mais c’est sans doute un des lieux où nous pouvons nous entraider : le pain est rompu, le sang versé.
La fracture du groupe des disciples et sa restauration sont célébrées. La coupe nous engage à partager leur destinée, à vivre de leur espérance. « Chaque fois que vous buvez cette coupe, vous proclamer la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne… »
Equipe Evangile@Peinture - Frère Bernard Senelle – Peinture Bernadette Lopez – Fribourg – Photo cathédrale Notre-Dame de Paris en cendre.
Mercredi Saint

Nous sommes à la veille du grand dénouement, nous sommes au plus bas, à l’heure de la trahison. Notre foi en la résurrection devrait nous interdire de désespérer de la dignité humaine. La dignité du Fils de l’homme va être bafouée avec celle de tous les êtres humains qui sont maltraités dans l’histoire de l’humanité.
La foi est un sursaut, car croire en la dignité de toute personne peut s’avérer difficile.
Pensons à Jésus qui dit : « Père, pardonne-leur. »
Demandons au crucifié d’accomplir ce qu’il nous est peut-être à ce moment-là impossible de croire, mais qui ne doit jamais être délaissé : la beauté humaine et sa dignité, le caractère unique et irremplaçable du frère.
En ce jour du mercredi saint, pensons à la paix du cœur, à pardonner à ceux qui m’ont offensé et à soi-même : « Je te pardonne » « Avec toi, Jésus, je veux te demander pardon pour tous mes péchés qui t’on fait souffrir ». Accueil nos cœurs, accueil notre espérance, redonne-nous toujours davantage la foi en ton salut. Viens nous visiter en ce jour de rénovation des promesses sacerdotales.
Méditation pascale
La semaine sainte a rassemblé toute la communauté des paroisses du berceau du fer autour des célébrations à Hayange St Martin, du mercredi saint avec la célébration pénitentielle, du jeudi saint avec la messe de la Sainte Cène et le lavement des pieds, à partir des chemins de croix à Ranguevaux pour les enfants, au Konacker, à Marspich, à Neufchef , à Hayange, autour de la veillée pascale avec le baptême de Lorette et celle du jour de Pâques un peu partout .
Tous ensemble autour de l’équipe d’animation pastorale, une nombreuse assemblée fervente est sortie de ces tombeaux pour suivre au cours de cette semaine, Jésus qui nous propose un chemin de vie et promet de marcher à nos côtés, tout au long de notre vie, au rythme de nos pas. « Jésus est vivant, Dieu l’a ressuscité ! » Pâques est un jour de joie, qui s’offre à notre regard..
Le jeudi, lors de la Cène, Jésus prend du pain et dit : "Ceci est mon corps, mangez-en tous." Déjà s'exprime le désir d'habiter à l'intérieur de nous, de rejoindre notre vulnérabilité. Puis il se met à genoux et lave les pieds de ses disciples. Ce n'est qu'à la lumière de ces deux gestes de don que nous pouvons comprendre la mort en croix du vendredi. Le don de l'amour précède la mort.
Et finalement, l'amour est plus fort que la mort. C'est le mystère du matin de Pâques. Jésus ne ressuscite pas pour lui-même mais pour nous. Il veut nous entrainer dans la résurrection. Et pas seulement la résurrection des corps à la fin des temps, mais une résurrection progressive, comme une lente et patiente maturation dans notre vie quotidienne. Le Christ habite notre univers quotidien, pas les étoiles.
Nous avons à comprendre que Jésus nous invite à être des hommes et des femmes transformés. Nous avons à laisser la semence de la grâce pousser en nous pour que notre regard, notre intelligence, notre imagination, notre corps, notre affectivité soient transformés. Nous avons, peu à peu, à apprendre à regarder les autres comme Dieu les regarde.
C'est cela la foi. La plupart du temps nous regardons les autres à partir de nos blessures, de nos fragilités, de nos peurs. Notre résurrection est une transformation très lente où l'Esprit saint, progressivement, transforme notre intelligence, notre cœur pour que nous devenions pleinement des filles et des fils de Dieu.
Extrait de Jean Vanier, fondateur de l'Arche,
communautés de vie avec des personnes handicapées
Alléluia ! Jésus est ressuscité
/image%2F0991577%2F20140420%2Fob_a777e3_paques263.jpg)
Alléluia
Joie pour tous les hommes,
Christ est vivant, la mort est vaincue
Nos cœurs sont en fêtes
Sortons de nos tombeaux
Jésus nous propose un chemin de vie
et promet d’y marcher à nos côtés,
tout au long de notre vie, au rythme de nos pas.
Aujourd’hui est le plus grand jour de fête pour les chrétiens.
Seigneur Jésus
Pierre et Jean vont au tombeau
où l’on a déposé ton corps.
La pierre est roulée
et le tombeau est vide...
Donne-moi un cœur en fête
qui chante pour toi
et éclate en cris de joie :
« Jésus est vivant,
Dieu l’a ressuscité ! »
C’est un jour de joie,
une merveille devant nos yeux !
textes : Nancy de Montpellier
illustration : Etienne Jung
FNP Edition, B – 6060 - Gilly
Prière universelle de la Résurrection du Seigneur
/image%2F0991577%2F20140419%2Fob_59f4c5_christ-ressuscite264.jpg)
En ce matin de Pâques, que ta Clarté se répande sur toutes les Eglises qui célèbrent, aujourd’hui, la Résurrection du Christ…
Sur celles, en particulier, qui vivent en situation de guerre, de persécution…
Que leurs membres vivent, malgré tout, en témoins de ta Paix et de ton Amour pour tous les hommes, sans exception…
CHRIST, RESSUSCITE, nous t’en prions
En ce matin de Pâques, que la Lumière de la Résurrection illumine tous ceux qui ont été, ou seront baptisés en ces fêtes pascales…
Que cette Lumière rejaillisse sur ceux et celles qui les ont accompagnés dans ce chemin de foi, d’espérance et de charité…
CHRIST, RESSUSCITE, nous t’en prions
En ce matin de Pâques, des pauvres cherchent un sauveur… des chômeurs, des émigrés, des peuples en proie à des luttes intestines, voudraient un sort meilleur…
Que la Joie de Pâques soit pour eux une source de courage, d’espoir et de persévérance…
CHRIST, RESSUSCITE, nous t’en prions
En ce matin de Pâques, nous venons te rencontrer, Vivant, dans notre assemblée et dans les humbles réalités de notre vie…
Que ta Présence de Ressuscité régénère notre foi…
Qu’elle nous fasse rayonner de ta Joie et nous incite à proclamer, sans cesse, ta Bonne Nouvelle autour de nous…
CHRIST, RESSUSCITE, nous t’en prions
Micheline et Guy Tribout - Peinture de la Résurrection Arcabas
Crucifiement
/image%2F0991577%2F20140418%2Fob_0c1d55_crecelle-ranguevaux.jpg)
« Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: Tout est accompli »
Puis, inclinant la tête, il rendit l’esprit »
Voici Jésus
descendu dans l’enfer de la torture.
Voici le Christ
couronné d’injures et d’exclusion,
pantin disloqué sur le bois maudit !
Voici la face humaine
mise en pièces sous les coups
du racisme et de l’intolérance,
fracturée par mes matraques
dans les souterrains de toutes les haines,
cognée pour délit d’opinion,
gelée dans la pauvreté des rues,
souillée par les rires des privilégiés,
déchirée par la misère !
Voici la face humaine
et voici la face divine
éclatées et défigurées !
Voici l’Homme et voici Dieu
cloués sur la même croix.
Voici l’Homme et voici Dieu
poussant le même cri de désespoir
et exaltant le même
appel à l’aide et à la dignité.
texte Albert Hari et Charles Singer
photo chemin de croix de Ranguevaux – crécelle – 18 avril 2014
Vivre ensemble le lavement des pieds
/image%2F0991577%2F20140418%2Fob_9e8a92_souvenirs-du-lavement-des-pieds.jpg)
La veille de sa mort, Jésus a lavé les pieds de ses disciples avec beaucoup d’amour, d’humilité et leur a dit : « J’ai fait cela comme un exemple pour vous, pour que vous fassiez vous aussi, comme j’ai fait pour vous ».
Jésus nous apprend par ce geste à nous mettre au service les uns des autres avec amour et douceur. Il nous apprend à nous mettre spirituellement à genoux devant nos frères et sœurs, spécialement les plus pauvres.
Au cours de la messe de la sainte cène célébrée jeudi soir à l’église St Martin, le prêtre Gérard Schaeffer accompagné de Patricia Labate a lavé les pieds de 12 enfants en souvenirs du geste où Jésus.
Bien sûr, se laver les pieds est un symbole. Il révèle cependant notre désir de pardonner, d’être pardonné, de servir avec humilité, de devenir plus petit, plus pauvre. Ainsi, laver les pieds de 12 enfants au milieu de l’assemblée de la communauté des paroisses du berceau du fer en ce jeudi saint, devient pour chacun une prière.
Ce geste de prière a aussi une signification particulière du point de vue de l’unité. Si nous ne pouvons pas toujours manger à la même table eucharistique dans la communauté de paroisses, nous pouvons déjà être profondément unis les uns aux autres en vivant ensemble le lavement des pieds.
Le service de l'unité a son lieu visible dans la célébration de la sainte Eucharistie.
Merci à tous les enfants et à tous les accompagnateurs et accompagnatrices, à toute l’assemblée d’avoir mis ce service en lumière hier soir 17 avril au cours de la messe célébrée à 20 heures en mémoire de la cène du Seigneur.