Annonces des messes du 1er au 4 septembre
Jeudi 1er septembre
9 h 00 Messe à Hayange
Samedi 3 septembre
18 h 30 Messe à Ranguevaux
Dimanche 4 septembre
9 h 15 Messe à Neufchef
– Albino LORENZI (anniversaire)
10 h 30 Assemblée de prières à Marspich
10 h 30 Messe à Hayange
– Paul et Henri DIEU, Thérèse N’GUYEN, Jack HENRI et Orlinda DEBARRO – Joseph CICCIA, Maria Giovanna, Nicodemo, Maria Carmela, Maria Concetta, Rosalia, Domenico et les Ames du Purgatoire –
11 h 30 Baptêmes à Hayange – Gianni – Jeanne
Méditation 22e dimanche du Temps Ordinaire année C
Evangile Luc 14, 1. 7-14
Un jour de sabbat, Jésus était entré dans la maison d’un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et ces derniers l’observaient. Jésus dit une parabole aux invités lorsqu’il remarqua comment ils choisissaient les premières places, et il leur dit : « Quand quelqu’un t’invite à des noces, ne va pas t’installer à la première place, de peur qu’il ait invité un autre plus considéré que toi. Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendra te dire : ‘Cède-lui ta place’ ; et, à ce moment, tu iras, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : ‘Mon ami, avance plus haut’, et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. » Jésus disait aussi à celui qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Les valeurs du Royaume
Jésus propose une règle rarement appliquée dans les relations sociales : Inviter des pauvres, des estropiés, des aveugles, des exclus qui ne pourront jamais rendre l'invitation. Comportement basé non plus sur l'amour de soi ou d'un "proche", mais sur le comportement même de Dieu !
Dans notre monde, il y a les pressés qui font tout pour être les mieux placés et qui trouveront toujours une place. Et il y a ceux qui n'osent même pas penser qu'il puisse y avoir une place pour eux et qui sont perpétuellement délaissés. Mais dans le Royaume de Dieu, ce n'est pas à nous de gagner notre place à force de records ou de magouilles. C'est Dieu qui place gratuitement.
L’important c'est que nous soyons chacun à notre place, celle qui correspond aux dons que Dieu nous a faits. Dieu ne mesure pas notre valeur à nos diplômes, à notre look devant la caméra. Si tu veux entrer dans le Royaume, il faut être humble et désintéressé, vivre dans le monde de la gratuité. Or on vit dans un monde de compétition, où chacun veut être le meilleur, le 1er, un gagneur. Pas question de s’écraser, ni de s’abaisser. Pour réussir, on est capable d’écraser les autres, les plus faibles et les plus démunis. Pas question de nous laisser distancer par d’éventuels concurrents. Or, dans le Royaume que Jésus est venu inaugurer, c’est tout le contraire, à tel point que « les premiers seront derniers et les derniers seront premiers », et que « tout homme qui s’élève sera abaissé et celui qui s’abaisse sera élevé. »
Les valeurs du Royaume sont diamétralement opposées aux valeurs qui nous font courir. Et ce sont ces valeurs seules qui permettent aux hommes d’être vrais et d’éviter de se croire supérieurs aux autres. L’étymologie du mot humble, en latin humilis, vient de humus, la terre, et pas n’importe quelle terre, mais plus précisément le terreau.
Être humble, c’est être une bonne terre, qui se laisse bien travailler pour être féconde. Elle arrive en tête de toutes les valeurs du Royaume : Elle seule peut nous permettre, en nous laissant façonner par le Christ et en imitant ses manières de vivre et d’être en relation, d’être vrais.
Jésus, au cours de ce repas, préconise une autre valeur essentielle pour vivre dans son Royaume : La gratuité. Elle aussi va nous faire ressembler au Christ, à Dieu. Le conseil de Jésus – « invite des pauvres, des estropiés » - est une manière de nous inviter à être pleinement désintéressés, en ne cherchant jamais le « donnant-donnant » et les petits calculs. Il s’agit d’apprendre « à être généreux… à donner sans compter, à nous dépenser sans attendre d’autre récompense que celle de savoir que nous faisons votre sainte volonté » selon la prière de St Ignace de Loyola, adoptée comme prière par le scoutisme. Il s’agit de substituer à une religion des mérites, où tout est calculé en termes de marchandage (je fais tel geste de charité en espérant bien en être récompensé), une religion de la gratuité. Cette gratuité que les théologiens appellent « grâce » car elle est dont gratuit de Dieu. Le Royaume, c’est un monde où « tout est grâce ».
Par toi, la dernière place est devenue source de joie et d'espérance ; car qui que nous soyons, où que nous soyons, dans l'échelle sociale, nous pouvons avancer… et marcher avec toi,… pour le bonheur de tous
Equipe Evangile@Peinture – Père Vincent Ravince - communauté de paroisses Frédéric Ozanam - Peinture Bernadette Lopez
-
Prière universelle 22e dimanche de Temps ordinaire
« Vous êtes venus vers Jésus ». Disciples de Jésus, demandons au Père de nous conduire, en Église, à cette humilité par la docilité à l’Esprit Saint.
Seigneur, nous te prions
« Accomplis toute chose dans l’humilité », nous conseille Ben Sira le sage. Prions pour que chaque chrétien prenne sa place de citoyen dans la communauté humaine, simplement, sobrement, mais avec courage et résolution.
Seigneur, nous te prions
Seigneur à l’approche de la rentrée nous te prions pour les enseignants et les jeunes : que ton Esprit les fasse tous progresser dans l’intelligence et la confiance mutuelle, pour y trouver la joie de découvrir ton Amour.
Seigneur, nous te prions
Nous te confions notre communauté qui reprend progressivement ses activités... Pour que nous soyons attentifs à toute demande et pour que l'Esprit nous inspire les réponses qui conviennent, Seigneur, nous te prions
Seigneur, nous te prions
PU@Evangile - Peinture Bernadette Lopez
Annonces des messes du 11 au 15 août
Jeudi 25 août
9 h 00 Messe à Hayange
Samedi 27 août
18 h 30 Messe à Marspich
Dimanche 28 août 22e dimanche du Temps Ordinaire
9 h 15 Messe au Konacker
10 h 30 Messe à Hayange
Méditation 21e dimanche du Temps Ordinaire année C
« Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite… »
Aujourd’hui l’Eglise nous rappelle trois choses à travers les passages de l’Evangile.
D’abord, le Ciel existe. C’est le banquet du Royaume des Cieux, la manière dont Jésus décrit le salut, la vie éternelle.
Ensuite, l’enfer existe. C’est tout ce qui est « dehors », là où il y a « des pleurs et des grincements de dents ». Ce sont des images qui expriment la frustration désespérée éprouvée par celui qui s’est coupé pour toujours de l’amitié avec Dieu.
Enfin, pour avoir accès au ciel, nous devons sans cesse faire des efforts. Il ne suffit pas d’avoir une connaissance superficielle du Christ, comme les gens qui disaient : « Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places. »
Nous devons plutôt cultiver une relation d’amitié vivante, durable, de plus en plus étroite, avec le Christ. C’est dans ce but que nous sommes créés, et c’est ce qui nous conduira à la vraie vie.
L’amitié implique toujours un effort, un sacrifice de soi, un investissement de temps et d’énergie. Cela vaut aussi pour notre amitié avec Jésus. Notre salut est conditionné par la manière dont nous le suivons, par les efforts que nous faisons pour mieux le connaître et pour vivre selon ses enseignements. C’est ce que Jésus veut dire par « la porte étroite » qui conduit au salut. Pour passer par la porte étroite, il faut laisser derrière soi tout bagage superflu. Il faut vraiment le vouloir.
On peut être étiqueté comme chrétien selon les apparences, sans vraiment faire des efforts pour vivre comme un chrétien de tout son cœur. Il est possible de venir à la Messe, d’être engagé dans des activités paroissiales, sans pour autant se laisser vraiment transformer de l’intérieur par une relation personnelle avec le Christ. Jésus sait que le fait d’éprouver des sentiments ne suffit pas. Nous devons permettre à sa grâce de transformer notre vie.
« Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite… »
Et il enchaîne avec la parabole qui renforce encore l’accent mis sur la responsabilité personnelle de chacun en montrant qu’au Jour du Jugement, il y aura beaucoup de surprises : « Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »
Ce que Jésus veut nous faire comprendre est clair. Il veut que nous prenions l’aventure de notre vie au sérieux, que nous fassions des choix responsables. Il veut nous conduire tous au Ciel, mais il ne peut le faire que si nous prenons la décision de le suivre.
Nous ne pouvons pas considérer notre amitié avec Jésus comme un acquis. Nous devons consciemment et continuellement nous efforcer d’entrer par la porte étroite. Voilà ce que le Seigneur nous dit aujourd’hui.
Equipe Evangile@Peinture – Texte Predicatho – Peinture Bernadette Lopez
Annonce des messes du 20 et 21 août
Samedi 20 août
18 h 30 Messe à Serémange
Dimanche 21 août 10 h 30 Messe à Hayange
11 h 30 Baptêmes à Hayange – Amélia – Lila-Rose – Mattéo – Ylona
Image Les Cahiers de PrionenEglise
Prière universelle 2e dimanche de Temps ordinaire
Ton Evangile nous surprend, nous déconcerte, nous bouleverse. Suscite des témoins de ta Parole, Nous t’en prions, Seigneur
Tu nous dis : des premiers seront derniers... Donne à tous ceux qui ont un pouvoir de le vivre comme un vrai service, Nous t’en prions, Seigneur
Ton Royaume est ouvert aux petits et aux pauvres de cœur. Révèle ta présence à nos frères souffrants, Nous t’en prions, Seigneur
Tu es pour nous, la porte de la Vie. Affermis notre foi, notre espérance, et notre charité envers les plus démunis, Nous t’en prions, Seigneur
Pour notre communauté qui s’efforce de faire grandir ton royaume par les petits gestes du quotidien. Nous te prions, Seigneur
Equipe PU@Evangile - Marie-Madeleine Peters
Marspich : Pèlerinage à Notre Dame de Hayange
En ce dimanche 15 août, la communauté de paroisses Saint Jean XXIII du berceau du fer s’est rassemblée au pied de la statue de Notre Dame de Hayange pour célébrer l’Assomption de la Vierge Marie.
Ce sont près de 120 pèlerins qui se sont retrouvés sur la Côte des Vignes en montant à pied ou en se faisant déposer en voiture.
Dans son accueil, le prêtre Gérard Schaeffer a évoqué l’esprit du pèlerinage qui nous met en mouvement y compris dans notre vie spirituelle.
Puis il a rappelé que malgré certaines formes de fragilité de l’Eglise et malgré nos propres fragilités nous devons accepter de nous mettre route à l’image de Marie qui nous montre la route à suivre. Comme Marie, nous devons prendre le risque de la foi. Avec Marie nous avons prié et chanté ensemble durant la messe de son Assomption pour que nos cœurs soient transformés jour après jour afin que nous devenions pleinement des témoins de l’espérance.
Marie qui cherche son espérance auprès de Dieu, nous dit dans l’Evangile sa reconnaissance et sa joie dans le Magnificat.
Après la bénédiction, Johan Dumont, au nom du conseil de fabrique de Marspich a remercié tous ceux qui ont participé et sécurisé ce pèlerinage. Tous nous avons été invités à un pot de l’amitié bien apprécié.
Avant de reprendre notre chemin, nous avons remercié aussi Marie et Notre-Dame de Hayange pour cette immersion spirituelle qui nous a plongé dans cette rencontre communautaire au sommet de la Côte des Vignes devant le panorama de la vallée de la fensch.
Prière universelle Fête de l'Assomption de la Vierge Marie
Avec Marie, à l’Annonciation, prions pour tous ceux, et celles, que le Christ appelle…
Qu’ils soient nombreux à répondre ‘OUI’ dans la joie, comme Marie, et à s’engager, avec confiance, au service de leurs frères et de l’Evangile…
Avec Marie, Dieu notre Père nous te prions !
Marie, après ton Assomption, ton rôle ne s’interrompt pas…
Tu es un pont d’amour entre le ciel et nous. Viens manifester ta présence maternelle en nos vies. Viens nous assister dans la recherche de la paix et viens nous apprendre à prier
Avec Marie, Dieu notre Père nous te prions !
Avec Marie, aux noces de Cana, prions pour tous les couples nouvellement unis et pour toutes nos familles… Pour toutes les familles de la terre, celles qui sont unies, heureuses ainsi que celles brisées, recomposées… Viens leur donner du bonheur
Avec Marie, Dieu notre Père nous te prions !
« Quand Elizabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle ».
Seigneur notre Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, garde les baptisés, les ALP, les laïcs engagés, les consacrés et les ministres ordonnés de nos communautés de paroisses dans la mission prophétiques de proclamer avec douceur et persévérance la beauté de toute vie humaine.
Seigneur, avec Notre Dame, nous te prions
EquipePU@EVANGILE - Berceau du fer - Notre Dame de Hayange
Méditation 20e dimanche du Temps Ordinaire
Je suis venu apporter un feu sur la terre
Ces paroles de Jésus peuvent nous révolter. Comment celui qui a prêché un évangile de douceur et de pardon nous déclare aujourd’hui qu’il n’est pas venu mettre la paix dans le monde, mais la division. Et quelle division ! Entre ce qu’il y a de plus naturellement uni : les membres d’une famille. Pourrais-je accepter et prêcher un message de division et de rupture, dans ce monde qui n’est lui-même que division, violence, haine et mépris de l’autre ?
Pour comprendre, voyons les 2 parties du texte.
1ère partie : Jésus sait qu’il va faire le plongeon dans la mort. Il sait que c’est nécessaire pour « allumer le feu sur la terre ».
2ème partie : Cela va provoquer des ruptures, des divisions salutaires au plus profond de notre humanité.
Jésus sait où il va vers la mort car c’est de cette manière que lui, le « prince de la paix », va dénoncer la violence qui règne en maître sur la terre : en étant victime de cette violence aveugle et en se faisant solidaire de toutes les victimes de violences. Jésus affiche sur la croix le mal de notre monde, dont il est la victime innocente.
Voilà en quoi consiste son « baptême », ce plongeon dans la mort. Mais quand on plonge, ce n’est pas pour rester au fond de l’eau, c’est pour en re-surgir, ressusciter. Si la venue de Jésus provoque la violence, ce n’est pas lui qui la crée. Cette violence est déjà là, mais masquée.
Jésus, par le don de sa vie, fait apparaître au grand jour toutes les divisions. Sa présence déstabilise une construction qui avait l’air solide. Cette construction, c’est notre tour de Babel, la cité de notre prétention cruelle, égoïste. Alors les alliances les plus étroites se fissurent, même les alliances familiales. La violence cachée devient évidente, et les violents rejettent leur violence sur leur victime.
Il y a, en nous, quelque chose qui refuse l’amour, la foi en l’amour
Evangile@Peinture – Père Vincent Ravince – Peinture Bernadette Lopez