La nouveauté se fait un chemin en chacun, la joie se répand...
Une rumeur part de Jérusalem. Chacun s’approche comme il peut de cette nouveauté inouïe, il prend appui sur ses frères,
et avance, se laisse toucher… et se met à croire. Un nouveau temps commence à s’implanter dans l’humanité. La Vie se donne, et se laisse trouver, toucher.
Elle entraine déjà avant même qu’elle ne soit reconnue… Nous avons, ici, les faits et gestes des tout premiers témoins, des premières rumeurs. A leur suite, nous aussi, un jour ou l’autre, nous
avons à faire ce saut dans cette nouveauté qui nous attend, nous fait doucement signe. Leur manière est précieuse pour guider notre propre chemin pour découvrir et suivre Celui qui est la Vie.
Pâques, c’est la fête de la Foi ! Une rumeur qui prend corps parmi les témoins...
« Marie Madeleine » Un nouveau jour, de bon matin, une page se tourne… C’est le premier jour de la semaine, après l’attente causée par le Sabbat. Marie-Madeleine va poser les gestes du respect envers celui qu’elle aimait. Elle voit de loin le tombeau, perçoit l’anormal de la situation. Elle ne va pas plus loin. Elle repart informer les autres pour qu’ils viennent constater, qu’ils se risquent à aller voir… Elle est là avec cette surprise, cette nouveauté qui la rejoint dans son cœur de femme, dans sa situation…
« Simon-Pierre » Il va à son rythme, à la source d’où émane la nouvelle. Il se met ainsi aussitôt en route avec l’autre disciple. Il va même courir, il se fait distancer, mais il arrive et il entre d’autorité dans le tombeau ouvert et vide… Il est là, massif, disponible. Il voit ce qui est, il ne voit pas beaucoup plus que ce qui est. Il s’attendait à quelque chose dans la norme, un spectacle affligeant peut-être. Mais là, il n’y a rien. Il ne comprend pas mais il est là, les autres gravitent autour de lui… Il laisse être les autres. Il accepte de recevoir d’eux.
« L'autre disciple » Il est là disponible, il va aller avec Pierre, il ira
plus vite, mais il l’attendra au seuil du tombeau. Tout au plus il jettera un œil. Il laissera Pierre entrer le premier. C’est Pierre qui devra informer les autres de la situation, de ce qu’ils
ont trouvé. Il entrera ensuite. Il verra presque rien, les linges, roulés d’une certaine manière. Et il se mettra à croire. Il reliera ce qui lui arrive à ce qui était annoncé. Il vivra de cette
nouvelle. Il la formulera aux autres… Ils chemineront avec cela…
D’autres feront de même. Ils basculeront dans leur manière de comprendre, de voir, de faire… Ils réaliseront qu’ils sont portés, que leurs pieds touchent la terre ferme lorsqu’ils posent les actes de la foi. Ils avanceront dans leurs existences à partir de
cet appel… de ce saut de la foi… Ce saut qu’ils ne peuvent franchir et qui nous permet nous aussi de pouvoir croire… Nous sommes profondément reliés à eux par ce saut de la foi qui unit l’humanité, lui donne d’attendre le jour
promis, d’être dans l’espérance, de pouvoir aimer parce que nous sommes aimés, aimés par un plus grand que la mort, la haine, la destruction. Nous acceptons de relever un peu le voile pour que la
lumière aille vers tous nos frères… La Foi ne peut se transmettre qu’ainsi. ... une rumeur qui se fait un chemin en chacun, qui se répand... Christ est vivant
Père Jean-Luc Fabre – www.jardiniersdedieu.com
Peinture Suisse
Chemin de croix
Diaporama : réalisé par Marie-Noëlle SIMONET
Illustration : Jean-françois KIEFFER
Textes : adaptation Charles SINGER
Editiion du Signe
Musique : Missa Andina
Compositeur : Kato Rodriguez
Chorale : las Americas
Le lavement des pieds
Nous sommes le jeudi saint. Demain, Jésus, traité comme un esclave touchera le fond de la souffrance
humaine.
Aujourd’hui, Jésus affirme qu’il est Maître et Seigneur.
Mais en lavant les pieds de ses disciples, geste d’esclave pour son maître, il inverse la logique des choses, et exerce sa
Seigneurie, non selon les valeurs du monde mais dans l’humilité et le service. Et donne ainsi son enseignement suprême : le maître se fait serviteur. Il fait don de sa personne au profit
d’autrui, car l’amour est premier.
Jésus le dit, son royaume n’est pas de ce monde.Par son geste, il bouleverse nos catégories et nous invite à faire advenir le seul
règne qui soit : celui de l’amour.
Extrait de Panorama N°495 –
monastère N.D. de Beaufort
Peinture
Arcabas
Horaires des célébrations et messes de Pâques et d'avril 2013
Horaires des messes et des célébrations du mois de juin et les vacances 2013
samedi |
1 |
Juin |
18H00 |
St Nicolas |
18H00 |
Serémange |
|||
dimanche |
2 |
Juin |
9 H 5 |
Neufchef assemblée de prières |
9H15 |
Marspich |
|||
10H30 |
Konacker |
|||
10H30 |
Hayange |
|||
samedi |
8 |
Juin |
18H00 18H00 |
Ranguevaux |
Serémange |
||||
dimanche |
9 |
Juin |
9H15 |
Konacker assemblée de prières |
9H15 |
Neufchef |
|||
10H30 |
Bosment |
|||
10H30 |
Hayange |
|||
samedi |
15 |
Juin |
18H00 |
St Nicolas |
18H00 |
Serémange |
|||
dimanche |
16 |
Juin |
9H15 |
Neufchef assemblée de prières |
9H15 |
Konacker |
|||
10H30 |
Marspich |
|||
10H30 |
Hayange |
|||
samedi |
22 |
Juin |
18H00 |
Ranguevaux |
18H00 |
Serémange |
|||
dimanche |
23 |
Juin |
9H15 |
Konacker assemblée de prières |
9H15 |
Bosment |
|||
10H30 |
Neufchef |
|||
10H30 |
Hayange |
|||
dimanche |
30 |
Juin |
10H30 |
Notre Dame des Neiges |
samedi |
7 |
juillet |
18h |
Serémange |
dimanche |
8 |
juillet |
9h15 |
Neufchef |
10h30 |
Hayange |
|||
|
|
|
|
|
samedi |
13 |
juillet |
18h |
St Nicolas |
dimanche |
14 |
juillet |
9h15 |
Konacker |
10h30 |
Hayange |
|||
|
|
|
|
|
samedi |
20 |
juillet |
18h |
Ranguevaux |
dimanche |
21 |
juillet |
9h15 |
Bosment |
10h30 |
Hayange |
|||
|
|
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|
samedi |
27 |
juillet |
18h |
Serémange |
dimanche |
28 |
juillet |
9h15 |
Marspich |
10h30 |
Hayange |
|||
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dimanche |
5 |
août |
10h30 |
Neufchef |
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samedi |
10 |
août |
18h |
St Nicolas |
dimanche |
11 |
août |
9h15 |
Konacker |
10h30 |
Hayange |
|||
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jeudi |
15 |
août |
10h30 |
Hayange |
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samedi |
17 |
août |
18h |
Ranguevaux |
dimanche |
18 |
août |
9h15 |
Bosment |
10h30 |
Hayange |
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samedi |
24 |
août |
18h |
Serémange |
dimanche |
25 |
août |
9h15 |
Marspich |
10h30 |
Hayange |
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samedi |
31 |
août |
18h |
St Nicolas |
dimanche |
1 |
septembre |
9h15 |
Neufchef |
10h30 |
Hayange |
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samedi |
8 |
septembre |
18h |
Ranguevaux |
dimanche |
9 |
septembre |
9h15 |
Konacker |
10h30 |
Hayange |
|||
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samedi |
14 |
septembre |
18h |
Serémange |
dimanche |
15 |
septembre |
9h15 |
Bosment |
10h30 |
Hayange |
|||
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samedi |
21 |
septembre |
18h |
St Nicolas |
dimanche |
22 |
septembre |
9h15 |
Marspich |
10h30 |
Hayange |
|||
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samedi |
28 |
septembre |
18h |
Ranguevaux |
dimanche |
29 |
septembre |
9h15 |
Neufchef |
10h30 |
Hayange |
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Demande de baptême pour un petit enfant
Démarches à suivre :
Vous choisissez votre samedi soir ou votre dimanche.
Vous prenez contact avec le presbytère
Par courriel : rm.presbytere@sfr.fr
Par courrier : 1, rue de l’église, 57290 Serémange
Par téléphone : 03 55 18 14 82 ou 03 82 85 55 54 aux heures de permanences le mardi et le samedi de 9h à 11h.
Ou en venant le jeudi matin de 10h à 11h30 à l’église de Hayange.
Attention : demander le baptême d’un enfant est un acte qui relève de l’autorité parentale. Il nous faut impérativement l’accord du père et de la mère, le cas échéant de ceux qui ont cette autorité.
Formulaire à remplir : Formulaire pour le baptême d'un petit enfant
Préparation :
Une rencontre d’une heure un jeudi soir vous sera proposée pour préparer ce sacrement. Notre secrétariat vous contactera pour vous proposer une date. Ces rencontres ont lieu soit dans la salle paroissiale de Serémange, au 2 rue de l’église, soit très prochainement à l’accueil St Martin, place St Martin à Hayange (quand les travaux seront terminés).
L'Amour jusqu'à la Croix
Dans le texte de la Passion que nous lisons en ce dimanche des Rameaux et de la Passion, Jésus est entouré de nombreux personnages : les autorités religieuses, Pilate, Caïphe, Judas, Pierre, les autres disciples, Simon de Cyrène, le bon larron, Joseph d’Arimathie, les femmes qui suivent Jésus, le centurion, les soldats.
À travers cette foule de gens qui prennent parti pour ou contre le Christ, Luc nous présente un Seigneur plein de
miséricorde, de tendresse et de pardon, L’évangéliste a perçu et exprimé la sensibilité de l'amour du Père qui s'est manifesté en Jésus, surtout à l'égard des pauvres, de ceux qui souffrent, de
ceux qui sont marginalisés par la société, comme en témoigne les paroles de Jésus, sur la croix qui révèlent l’identité de notre Dieu.
« Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils
font »
Cette parole est le cri le plus fort de l’évangile de l’amour et de notre Dieu. Ce
cri de pardon nous parvient au milieu des injures et des moqueries lancées par la foule, par les autorités et par les soldats. L’évangéliste invite à se sentir impliqué dans le récit de la Passion.
« Aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le
paradis »
Jésus accueille le malfaiteur crucifié avec lui. Au seuil de la mort, Jésus
ouvre à ce malheureux une perspective d’espérance et de vie. À travers les siècles, le Christ offrira cette même espérance à des milliers d’autres. Il continue de le faire encore aujourd’hui.
« Entre tes mains, je remets mon esprit
»
St Luc nous indique que la mort de Jésus n’est pas un événement vide de sens : il s’agit d’un acte d’amour,
du «passage vers le Père». Le Seigneur a vécu en communion étroite avec son Père et maintenant, dans l’angoisse de Gethsémani et les tourments de la crucifixion, il remet sa vie en toute
confiance entre les mains de son Père.
Il fallait que Jésus passe par sa Passion et sa mort, la mort sur la Croix, pour que toutes les générations sachent
jusqu’où va l’Amour de Dieu pour son peuple. Pour nous aujourd’hui, qui vivons cette montée vers Jérusalem dans le monde qui est le nôtre, la
Résurrection éclaire déjà le chemin de Croix des personnes et des peuples. Jésus Christ nous précède. Nous pouvons Le suivre dans la confiance, Il est vainqueur de la mort.
Extrait de
@cursillos.ca
" Va et désormais ne pêche plus "
L’évangile que l’Eglise nous offre en ce dimanche se situe dans le Temple de Jérusalem. Ce Temple, la maison de Dieu, Jésus l’a purifié en chassant les marchands qui l’utilisaient pour leur
commerce.
Aujourd’hui, les chefs religieux en font un tribunal. L’accusée, une femme, coupable d’adultère, doit
être lapidée, selon la loi.
Jésus voit cette femme, comme il a vu Marie Madeleine, la Samaritaine, Pierre après son reniement, le bon larron.
Jésus la regarde avec respect, Il ne pointe pas vers elle un doigt accusateur.
Serait-ce la loi nouvelle qu’il trace, en silence sur le sol où il s’est abaissé ? La loi de l’amour et du pardon ? Nul ne le sait,
mais cette loi, Jésus la grave dans la pierre des cœurs afin que sous la poussée de sa main créatrice, ils s’ouvrent à la vie.
« Qu’il lui jette le premier la pierre, celui qui est sans péché ! »
En se remettant à dessiner, sans regarder personne, Jésus les laisse se juger eux mêmes, sans se sentir accusés ou montrés du doigt.
Ils se retirent les uns après les autres. Et l’évangile ajoute : «Ils s’éloignèrent les uns après les autres, en commençant par les plus vieux! »
Jésus sauve cette femme en lui révélant le visage de bonté et de miséricorde de Dieu. Le pardon la libère de
son passé. Jésus ne mentionne même pas son péché. Il ne s’intéresse qu’à son avenir : «Va et désormais ne pèche plus».
Le Christ nous dit ce matin que le monde sera meilleur si nous commençons par changer
nous-mêmes! Avec Dieu, nous ne sommes jamais étiquetés, mis de côté, condamnés, considérés comme
irrécupérables. Il pose sur nous, comme sur la femme adultère, un regard plein de tendresse et nous dit à nous aussi : «Moi non plus je ne te condamne pas… va et ne pèche plus».
Extrait de @cursillos.ca
Un Père qui pardonne...
Aujourd’hui, en lisant l’évangile, qui relate la parabole de l’enfant prodigue, nous pouvons comprendre enfin
qui est Dieu : un Père qui veille, qui attend, ouvre ses bras, pardonne…
Le départ du fils reflète bien des situations vécues dans de nombreuses familles. Ici et là, en Europe, en Afrique... des milliers de jeunes s’éloignent de la maison paternelle avec le désir
d’affirmer leur autonomie et d’exercer leur liberté. Ils quittent famille, ville, village et pays. Ils pensent trouver bonheur et opportunités dans un ailleurs à construire. Mais le rêve ne
correspond pas toujours à la réalité et le retour n’est pas facile…
Si cette parabole est si touchante, c’est parce qu’elle est une grande histoire d’amour et l’expression de la plus belle image de Dieu. Un père prodigue, généreux, miséricordieux. Un géniteur de
réconciliation qui réintègre le fils cadet et le réconcilie avec le fils aîné. Pour le père, l’amour ne se négocie pas et la fidélité ne crée pas des obligations.
L’Évangile ne fait rien d’autre que raconter l’amour de Dieu. Un Dieu qui peut réunir ses enfants aussi bien par le chemin de la révolte que par celui de l’obéissance. Ce même Dieu, aujourd’hui,
voudrait bien que sa Parole prenne chair dans nos visages, dans nos vies et dans la réalité des évènements du monde et de l’Eglise. Sur la croix, Jésus est venu réconcilier tout homme avec Dieu,
un Père qui pardonne...
Extrait de Père Jean-Paul Sagadou - Prions en Eglise – mars 2013