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ROGER François-Dominique
Articles récents

Prière universelle du 6iéme dimanche de Pâques 2025

23 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Prière Universelle

Prions pour l’Église, qu'elle  vive toujours plus dans un esprit synodal, afin que l’Esprit Saint se manifeste par tous. 

Donne-lui ton Esprit de lumière et de vie, Seigneur nous t’en prions

En ce mois de mai, avec notre pape Léon, prions pour que le travail permette à chacun de s’épanouir ; donne aux familles de vivre dans la dignité, et à la société de devenir plus humaine. 

Avec Marie, prions le Seigneur

« Je vous donne ma paix ». Dans l'obscurité de notre monde, ses guerres, ses violences, ses dérives… Viens nous donner la Paix ! Ne pas resterons pas sourd aux cris de l'humanité. Ecoutons et entendons le cri angoissé, qui de tous les points de la Terre, des enfants aux vieillards, des personnes aux communautés , monte vers les Ciel " Paix , Paix". 

Seigneur, Prince de la Paix, nous t'en prions l

En ce jour de la fête des mères, prions pour toutes les mamans qui font grandir leurs enfants, au sein de familles unies et aimantes

Envoie ton Esprit d’amour dans les familles, Seigneur nous t’en prions

Prions le Seigneur pour tous les membres de nos communautés de paroisses: :sur le chemin de nos vies, sois la lumière qui nous donne l'Espérance, la Confiance et la Joie afin que le cœur de chacun puisse devenir Ta demeure.. 

Dieu qui habite parmi nous, nous te prions 

Viens, Jésus, nous donner la Paix ! Viens, Jésus, guérir nos blessures et nos fragilités !

Equipe PU@Evangile - François-Dominique Roger

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Liturgie du 6iéme dimanche de Pâques C 25 mai 2025

20 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique


DANS LES LECTURES DU JOUR 6e DIMANCHE DE PÂQUES C • Couleur liturgique : blanc

Pour nous rendre capables de recevoir le Saint-Esprit à la Pentecôte, les textes de ce dimanche nous montrent d’abord son action au cœur de l’Église, quand il faut prendre des décisions importantes afin de préserver son unité. Jésus a dévoilé à ses Apôtres, dans son dernier enseignement, ce qu’il est venu réaliser pour les hommes : établir une profonde communion avec eux et le Père, par le Saint-Esprit. Aussi, le véritable sanctuaire ne peut plus être de pierres, comme l’indique l’Apocalypse, puisque ce sanctuaire c’est le Christ lui-même. Écoutons cet appel à vivre de l’Esprit, selon ce que nous avons reçu au baptême et à la confirmation. Comme le Christ, nous y avons reçu l’onction de l’Esprit, pour être les témoins de l’Agneau. 

PREMIÈRE LECTURE -   ACTES DES APÔTRES 15, 1-2.22-29 
« On décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem » 

La polémique sur les prescriptions juives à tenir ou à abandonner fut le premier conflit dans l’Église. L’enjeu pour Paul est de montrer que seule la grâce nous fait entrer dans la Nouvelle Alliance. La sagesse de l’Esprit Saint éclaire l’assemblée des Apôtres pour prendre une juste décision. 

PSAUME - 66 « Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice » 

La communion au sein de l’Église, qui persiste au-delà des divergences sur les obligations juives, est un véritable don de Dieu. Avec le psalmiste, reconnaissons les bienfaits du Seigneur et disons-lui notre joie. 

DEUXIÈME LECTURE - APOCALYPSE 21, 10-14.22-23 « Son sanctuaire, c’est le Seigneur Dieu, Souverain de l’univers, et l’Agneau » 

Jean, poursuivant sa vision du monde à venir qu’il appelle la Jérusalem céleste, nous indique que ce monde est un monde spirituel, où le sanctuaire n’est plus de pierres mais constitué par le Fils de Dieu, l’Agneau, et par les douze Apôtres qu’il a établis pour siéger avec lui. 

ÉVANGILE - JEAN 14, 23-29 « Je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi » 

Le dernier enseignement du Christ à ses Apôtres consiste à leur donner le sens de sa mission : il veut instaurer une communion profonde avec chacun d’entre nous, au point qu’il demeurera en nous, ce qui suppose de garder sa parole, lui qui est le Verbe, la Parole du Père.
 

MOTS-CLÉS 

Une demeure 

réponse à la question « Où demeures-tu ? » posée par les premiers disciples à Jésus n’avait pas trouvé de réponse au début de l’Évangile de saint Jean. Le passage de ce dimanche, dans les derniers enseignements du Sauveur, met fin à cette énigme : c’est en nous que le Père et le Fils demeurent, à la condition de garder la Parole du Christ. 

Les aliments impurs 

Avec la circoncision, les interdits alimentaires des Juifs n’avaient plus raison d’être dans la Nouvelle Alliance, puisque seule la grâce de Dieu ouvre à l’appartenance au peuple de Dieu. Toutefois, pour se démarquer du paganisme, ce qui avait été sacrifié aux idoles devait être tenu à l’écart des chrétiens. 

Jude et Silas 

On remarquera le tact de la décision des Apôtres : ils envoient deux porte-parole « neutres », Jude et Silas, qui sont deux disciples. Mais ils soulignent aussi le dévouement total de Paul et Barnabé qui ont pris part à la polémique sur les prescriptions juives à observer ou non

La paix soit avec vous...et avec votre esprit

Equipe Liturgique@Evangile - Extrait de PrionsneEglise - François-Dominique Roger

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Méditation du 5ième dimanche de Pâques 2025

17 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation Dominicale

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (13, 31-33a.34-35)

Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti du cénacle, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt. Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous.  Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

« VOICI QUE JE FAIS TOUTES CHOSES NOUVELLES »

« Voici que je fais toutes choses nouvelles » : ciel nouveau, terre nouvelle, Jérusalem nouvelle ; voilà notre avenir, nous dit Saint Jean, notre « à-venir » en deux mots, ce qui vient. Finies les larmes, la mort, finis les pleurs, les cris, la tristesse… c’est du passé : premier ciel, première terre ont disparu. Autrement dit, le passé est passé, FINI.

Evidemment Jean anticipe ; il nous a bien prévenus : son livre est un livre de visions, il révèle l’avenir pour donner le courage d’affronter le présent.

Premier ciel, première terre, cela nous renvoie au récit biblique de la Création ; donc pour aborder ce passage de l’Apocalypse, il faut ouvrir le livre de la Genèse. Le premier chapitre présentait la Création, ce que l’Apocalypse appelle « la première création » comme tout entière bonne : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait. Voilà, c’était très bon. » (Gn 1,31). Et pourtant, nous faisons chaque jour l’expérience des pleurs, des cris, de la tristesse, de la mort, comme dit encore l’Apocalypse. Et c’est la suite du livre de la Genèse, le récit du fruit défendu, qui nous dit ce qui pervertit la bonté de la Création ; il nous dit que la racine de toutes nos souffrances est dans la faille qui s’est creusée entre Dieu et l’humanité : ce soupçon originel qui ruine sans merci l’Alliance proposée… soupçon qui pousse l’humanité à prendre des chemins qui ne lui réservent que des échecs.

Tout au long de l’histoire biblique, le peuple élu s’est entendu rappeler par les prophètes dans la voie de l’Alliance : la seule voie du vrai bonheur, c’est que Dieu habite vraiment parmi nous… que nous soyons son peuple, qu’il soit notre Dieu, que l’Alliance soit restaurée sans faille, comme un dialogue d’amour, comme des fiançailles… c’est la soif d’Israël tout au long de son histoire.

LES NOCES DE DIEU AVEC L’HUMANITE

Désormais la victoire est totale, suggère l’Apocalypse . Et avec elle, toute forme de mal : toute forme de souffrance, de larmes, de cris, de mort. Ce que l’humanité attend, sans toujours le savoir, ce que l’univers tout entier attend, c’est l’accomplissement de ce grand projet que Dieu forme depuis la création du monde : instaurer avec l’humanité une Alliance sans ombre, un dialogue d’amour.

Le thème des noces de Dieu avec l’humanité nous paraît toujours audacieux, mais il est très présent dans la Bible dès l’Ancien Testament, chez les prophètes Osée ou Isaïe, par exemple, et dans le Cantique des Cantiques. Il est présent aussi dans le Nouveau Testament, à commencer par le récit des noces de Cana, pour ne citer que lui.

Et dans notre texte de l’Apocalypse, on réentend cette promesse sous deux formes : d’abord, dans l’image de la Jérusalem nouvelle, « toute prête, comme une fiancée parée pour son époux » ; et ensuite dans l’expression « Dieu avec eux » : le mot « avec » ici est très fort, il dit l’Alliance de l’amour, l’Alliance d’un couple. « Et j’ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple, Dieu lui-même sera avec eux. » Tous ceux qui, parmi nous, portent le merveilleux prénom d’Emmanuel (qui signifie littéralement « Dieu avec nous ») sont des rappels vivants des promesses de Dieu…

Et voici que la Jérusalem nouvelle « descend d’auprès de Dieu ». Le centre de la nouvelle Création porte le nom de la ville sainte qui, depuis tant de siècles, symbolise l’attente du peuple élu : le nom même de Jérusalem signifie « Ville de la justice et de la paix… Et, en même temps, cette nouvelle cité « descend d’auprès de Dieu », et elle est dite « nouvelle » : ce qui veut dire qu’elle n’est pas seulement œuvre humaine. Cela signifie que le Royaume de Dieu que nous attendons et auquel nous essayons de travailler est à la fois en continuité ET en rupture avec cette terre : voilà de quoi galvaniser notre énergie ! Nous sommes invités tout simplement à collaborer avec Dieu.

Notre œuvre sur cette terre contribue au renouvellement de la Création, car l’intervention de Dieu transfigurera nos efforts.

On entend résonner ici les paroles de Paul : « Les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire qui doit être révélée en nous. Car la Création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu… elle garde l’espérance, car elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption, pour avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu. Nous le savons en effet : la Création tout entière gémit maintenant encore dans les douleurs de l’enfantement. » (Rm 8,19-22).

Equipe Evangile@Apocalypse – extrait de Marie-Noëlle Thabut,- François-Dominique Roger – Peinture Bernadette Lopez
 

 

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Prière universelle 5ième dimanche de Pâques 2025

16 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Prière universelle, #Prière Universelle

« Voici que je fais toutes choses nouvelles » Dieu notre Père, envoie le souffle de Ton Esprit « qu’il renouvelle la face de la terre » qu’il éclaire chacun d’entre à découvrir la Vérité de l’Evangile et nous entraîne sur des chemins de Justice, de Paix, et de Fraternité.

Dieu, notre Père, nous te prions

« Il essuiera toute larme de leurs yeux » Nos yeux, nos cœurs, sont tournés vers la Jérusalem céleste qui rassemblera tous les hommes dans la paix. Pour les peuples victimes de guerre, de famine, de catastrophes naturelles, de violence, 

Dieu, de paix, nous te prions

« J’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle » Pour que cette anticipation devienne un peu plus réelle chaque jour par le service de toutes personnes exerçant des responsabilités politiques, sociales, économiques, humanitaires

Dieu de bonté, nous te prions

« Maintenant le fils de l’homme est glorifié », proclame Jésus, en parlant du mystère de sa mort sur la croix. Prions l’Esprit Saint de parler au cœur de tout être humain pour qu’il accueille cet amour de Dieu. 

Père céleste, que Ta gloire se manifeste pour toujours, nous t’en prions

« Aimez-vous les uns les autres » Pour que nous nous laissions réveiller par ce « commandement nouveau » et que, concrètement nous vivions une réelle fraternité dans nos vies individuelles et collectives de tous les jours

Dieu d’amour, nous te prions

Equipe PU@Evangile - Les cahiers de PrionsenEglise - Pierre Lemaire - François-Dominique Roger    

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Liturgie du 5iéme dimanche de Pâques C 2025

13 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

DANS LES LECTURES DU JOUR 5e DIMANCHE DE PÂQUES C • Couleur liturgique : blanc

Parvenus à la deuxième moitié du temps pascal, nous entendrons dans les lectures de ce jour se dessiner la perspective ouverte par la résurrection du Seigneur. Au-delà de la bonne nouvelle que la vie est devenue plus forte que la mort, le Christ nous a ouvert son Royaume, qui est décrit par le livre de l’Apocalypse dans la deuxième lecture. C’est la Jérusalem céleste, qui est la nouvelle Terre promise pour les fidèles du Christ. Paul et les premières communautés chrétiennes des Actes des Apôtres concentrent toutes leurs énergies pour que, par la foi qu’ils propagent, tous les peuples aient accès à ce Royaume. C’est ainsi qu’ils mettent en œuvre le commandement nouveau annoncé dans l’Évangile : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » 

PREMIÈRE LECTURE - ACTES DES APÔTRES 14, 21B-27 « Ils affermissaient le courage des disciples ; ils les exhortaient à persévérer dans la foi » 

Après avoir choisi de se tourner vers les païens plutôt que vers leurs frères juifs pour annoncer l’Évangile, Paul et Barnabé se heurtent à des oppositions et aux dangers des voyages. Après avoir constitué des communautés, ils mettent à leur tête des « Anciens » qui ont la charge de garantir la fidélité au Christ. 
PSAUME - 144 « Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce et que tes fidèles te bénissent ! » 
Notre louange, à la suite du psalmiste, est un écho aux merveilles de Dieu. Si nous ne rencontrons pas toujours les succès apostoliques de Paul et Barnabé, ouvrons les yeux pour voir ce qui est évangélique dans l’humilité du quotidien. 

DEUXIÈME LECTURE - APOCALYPSE 21, 1-5A « Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur » 

La Jérusalem nouvelle et céleste décrite par saint Jean n’est pas une utopie mais une manière de représenter le Royaume inauguré par le mystère pascal du Christ. Cette ville, ou plutôt ses habitants, constitue le peuple de Dieu, l’Église, communion avec le Christ. 

EVANGILE - JEAN 13, 31-33A.34-35 « Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres » 

Quand Jésus parle de sa glorification, il nous ouvre au sens du don de sa vie sur la Croix. En se dessaisissant de sa propre vie, il donne la preuve de son amour pour les hommes. C’est pourquoi Dieu le relèvera de la mort et lui donnera place à sa droite. C’est ce même amour que le Christ nous demande d’avoir les uns pour les autres. 

MOTS-CLÉS 

Les Anciens 

Dans le Nouveau Testament, les « Anciens » désignent les chefs de communauté. Ils sont d’abord chefs comme « têtes » du corps qu’est la communauté et, en cela, ils sont des figures du Christ qui est la véritable tête de l’Église. Plus tard, ce mot disparaîtra au profit du mot « prêtre ». 

Jérusalem nouvelle 

La ville de Jérusalem, comme capitale du royaume d’Israël, était une façon de désigner tout le peuple. Jésus a pleuré devant Jérusalem qui ne s’est pas convertie. Mais les chrétiens considéreront que la Jérusalem terrestre n’a plus de fonction religieuse et qu’il faut spiritualiser ce lieu dans la perspective du royaume de Dieu et de sa nouveauté. Elle devient alors l’image de l’épouse du Christ, image idéale de l’Église. 

Glorifié 

La gloire de Dieu correspond à sa puissance qui donne vie. Ce verbe, spécialement utilisé par saint Jean, est attribué à Jésus quand il est manifesté comme Fils unique de Dieu, envoyé par le Père. Cette révélation apparaîtra principalement au moment de la crucifixion de Jésus, où il prouve son amour pour les hommes en donnant sa vie, et de sa résurrection, qui montre la puissance du Père à son égard

Notre-Dame de Fatima " A la fin mon Cœur Immaculé triomphera ! "

EquipeLiturgique@Evangile - PrionsenEglise - François - Dominique Roger

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Méditation du 4ième dimanche de Pâques 2025

11 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation Dominicale

Évangile selon saint Jean (10, 27-30) 

En ce temps-là, Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. » 

LIEN SÛR 

Il n’en faut pas plus… non, il n’en faut pas plus pour être rassurés. Jésus résume à merveille les biens qui suffisent pour vivre.  

En premier lieu, le lien avec lui. Nous sommes dans son périmètre, à portée de sa voix, en position d’écoute. Il ne tient qu’à nous de recevoir sa parole et de le suivre. Cette familiarité n’est pas feinte. Sa proximité non plus. Nous sommes en intime connexion. Le fruit de cette connexion est au présent. 

La vie éternelle n’est pas une promesse. C’est un don pour vivre aujourd’hui, un don qui nous arrache  à la mort, à toutes les morts qui nous empêchent de vivre, à tous les venins qui nous empoisonnent.  

Sa voix est le don qui nous relie à lui de manière définitive. En l’acceptant, nous devenons son bien, l’objet de son amour, de ses soins. Nous sommes en lieu sûr, en territoire aimé, protégé. L’enclos de sa parole nous est accessible. Il nous place au lieu même d’une communion d’amour que rien ne saurait atteindre. C’est l’espace du Royaume qui nous est ouvert. Pas de meilleur bien que celui-là. 
Vivre de ce lien d’unité entre le Père et le Fils façonne notre vie. Il est source de notre identité la plus vraie. Il irrigue notre désir d’aimer à notre tour. Il repose notre cœur inquiet de tant de choses. « Une seule est nécessaire » avait dit Jésus à Marthe, la tournant vers Marie qui avait choisi cette fameuse « meilleure part ».  

L’écoute de ta voix, Seigneur, nous conduit en ce lieu sûr de ta main, de ton cœur qui nous reçoit du Père, nous aime et nous garde. Tu ne nous as pas lâchés. Jusqu’à la croix, c’est dans ta main et dans ton cœur que nous étions. C’est toi qui nous tenais, alors que nous étions loin, dispersés. Nous sommes aujourd’hui dans l’enclos de tes bien-aimés. C’est ton souffle que tu nous donnes en plus de ta voix pour que par tes mains et ton côté percés nous n’oublions jamais ce gage de ton amour sans retour: de quoi vivre sans limite… 


Équipe Evangile@Peinture - Marie-Dominique Minassian - François-Dominique Roger - Peinture Bernadette Lopez

Extrait du Message du Pape François pour la 62e Journée mondiale de prière pour les vocations

Pèlerins d’espérance : le don de la vie

En cette 62e Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, le pape François souhaite vous adresser une invitation joyeuse et encourageante à être des pèlerins de l’espérance, en donnant généreusement votre vie.

La vocation est un don précieux que Dieu sème dans les cœurs, un appel à sortir de soi-même pour s’engager sur un chemin d’amour et de service. Et toute vocation dans l’Église – qu’elle soit laïque, au ministère ordonné ou à la vie consacrée – est un signe de l’espérance que Dieu a pour le monde et pour chacun de ses enfants.

Accueillir son chemin vocationnel

Toute vocation perçue au plus profond du cœur fait germer la réponse comme un élan intérieur vers l’amour et le service, comme une source d’espérance et de charité .

Nombreux sont les jeunes qui cherchent à connaître le chemin que Dieu les appelle à parcourir : certains reconnaissent – souvent avec étonnement – la vocation au sacerdoce ou à la vie consacrée ; d’autres découvrent la beauté de l’appel au mariage et à la vie familiale ainsi qu’à l’engagement pour le bien commun et au témoignage de la foi parmi les collègues et les amis.

Discerner son chemin vocationnel

La découverte de sa vocation se fait à travers un chemin de discernement. Ce parcours n’est jamais solitaire, il se développe au sein de la communauté chrétienne et avec elle.

Toute vocation ouvre à la mission d’être présence du Christ là où il y a le plus besoin de lumière et de consolation. En particulier, les fidèles laïcs sont appelés à être « sel, lumière et ferment » du Royaume de Dieu à travers l’engagement social et professionnel.

Accompagner le cheminement des vocations

L’Église a besoin de pasteurs, de religieux, de missionnaires, d’époux qui sachent dire “oui” au Seigneur avec confiance et espérance. La vocation n’est jamais un trésor enfermé dans le cœur, mais elle grandit et se renforce dans la communauté qui croit, aime et espère. 
 

Bénédiction du pape François depuis sa vie éternelle

« Chers jeunes, je confie votre cheminement à la suite du Seigneur à l’intercession de Marie, Mère de l’Église et des vocations. Marchez toujours comme des pèlerins de l’espérance sur le chemin de l’Évangile ! Je vous accompagne de ma Bénédiction et je vous demande s’il vous plaît de prier pour moi. »

Rome, Polyclinique “A. Gemelli”, le 19 mars 2025

FRANÇOIS

Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre

Sois loué, Père, pour ton Fils qui a donné sa vie pour que le monde vive.
En Lui, comme Marie, je t’offre tout ce que j’ai…tout ce que je suis.

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JUBILE 2025 - PELERINS D'ESPERANCE

10 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

 

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Prière universelle du 4ième dimanche de Pâques 2025

9 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Prière universelle

Béni, Seigneur, notre frère, le nouveau pape Léon XIV à qui Tu confies ton Église Donne lui d’être soutenu fraternellement et collégialement par tous les cardinaux, par tous les évêques et par tout le peuple chrétien réunis en synodalité. Que tous soient fortifiés pour écouter Ta voix et porter au monde l’évangile de la paix.

Toi, le Bon Pasteur, nous te prions 

Les puissants de ce monde et ceux qui ne mettent leur confiance que dans la puissance des armes, cessent de fomenter des projets qui n’apportent que la désolation et la mort. Entends, Seigneur, le cri des
populations souffrantes soumises à cet enfer.. 

Toi, le Bon Pasteur, nous te prions 

Pour les femmes et les hommes qui ont le souci d’éveiller et de soutenir les vocations dans ton Église, Pour les jeunes qui sont en quête de repères et qui cherchent un sens à leur existence,  

Toi, le Bon Pasteur, nous te prions


Pour que le Bon Pasteur appelle des ouvriers pour la moisson et que tout baptisé réponde généreusement à sa vocation, en cette journée de prière pour les vocations, 

Toi, le Bon Pasteur, nous te prions

Bienvenue au pape Léon XIV, pasteur de l'Eglise du Christ d'aujourd'hui

Equipe PU@Evangile - Pierre Lemaire - jardiniers de Dieu - François Roger

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LITURGIE du DIMANCHE 11 MAI 2025 - 4e DIMANCHE DE PÂQUES C 

6 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

DANS LES LECTURES DU JOUR - 4e DIMANCHE DE PÂQUES C • Couleur liturgique : blanc

En ce 4e dimanche du temps pascal, dimanche du Bon Pasteur, la relation du Christ avec les croyants est au centre des lectures bibliques. Jésus affirme son attachement profond à « ses brebis » qui se manifeste par l’écoute de sa voix. Ainsi, il est déterminant pour Paul et Barnabé d’annoncer la parole de Dieu, non seulement aux Juifs mais aussi aux païens qui y trouvent leur joie et « rendent gloire à la parole du Seigneur ». Le message de l’Évangile donne part à la vie éternelle.  C’est ce que nous exprime le livre de l’Apocalypse quand il évoque la liturgie céleste chantée par les fidèles témoins du Christ qui connaissent désormais le bonheur.

PREMIÈRE LECTURE - ACTES DES APÔTRES 13, 14.43-52
 « Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région »

Poursuivant leur prédication itinérante, Paul et Barnabé annoncent l’Évangile dans les synagogues. L’accueil de leur prédication est mitigé ; aussi, se tourneront ils désormais vers les païens, pour leur plus grande joie.
 

PSAUME - 99
 « Acclamez le Seigneur, terre entière, servez le Seigneur dans l’allégresse ! »

Adressons notre reconnaissance au Seigneur dans la joie : c’est lui qui guide son peuple et lui permet de vivre la joie dans un bon accueil de sa Parole.

DEUXIÈME LECTURE - APOCALYPSE 7, 9.14B-17
 
« L’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur. »

Le Christ, selon sa promesse à ses disciples, nous attend dans son Royaume où nous serons avec lui. Alors, une immense liturgie céleste remplira nos cœurs de joie, puisque nous connaîtrons parfaitement tous ses bienfaits.
 
ÉVANGILE - JEAN 10, 27-30
« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. »

Jésus accomplit les prophéties de l’Ancien Testament qui annonçaient la venue d’un Messie, vrai bon berger. Nous ne sommes donc pas surpris que Jésus reprenne l’image des brebis et du pasteur pour qualifier ce qui nous lie à lui

MOTS-CLÉS 

Le judéo-christianisme 

Par leur venue naturelle à la synagogue d’Antioche de Pisidie, Paul et Barnabé montrent qu’à cette époque, l’annonce de la Parole est d’abord orientée vers les Juifs. On voit ici la proximité du judaïsme avec ceux qui ont reconnu en Jésus le Messie attendu. 

Les convertis 
Dans leur mission, Paul et Barnabé rejoignent les synagogues qui sont constituées de Juifs et de convertis, c’est-à-dire d’hommes agrégés au peuple élu, bien que n’étant pas juifs. Ceux-là observaient la Loi et acceptaient aussi la circoncision. 

 

Les brebis 
Par l’image des brebis auxquelles il s’adresse, Jésus se présente comme un berger. Il est le bon berger annoncé par le prophète Isaïe, celui qui ne profitera pas de son troupeau mais en sera le fidèle pasteur. C’est cette figure de pasteur exemplaire qui est mise en avant dans la prière pour les vocations.

EquipeMéditation@Evangile - Priionseneglse - Equipe du Rosaire - François-Dominique Roger
 

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Méditation du 3ieme dimanche de Pâques 2025

4 Mai 2025 , Rédigé par Espace Liturgique Publié dans #Méditation Dominicale

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (21, 1-19) 
« Jésus s’approche ; il prend le pain  et le leur donne ; et de même pour le poisson » 

En ce temps-là, Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment. Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire  Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit : « Je m’en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous aussi, nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui. Jésus leur dit : « Les enfants, auriez vous quelque chose à manger ? » Ils lui répondirent : « Non. » Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C’est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre entendit que c’était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n’avait rien sur lui, et il se jeta à l’eau. Les autres disciples arrivèrent en barque, traînant le filet plein de poissons ; la terre n’était qu’à une centaine de mètres. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain. Jésus leur dit : « Apportez donc de ces poissons que vous venez de prendre. » Simon-Pierre remonta et tira jusqu’à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s’était pas déchiré. Jésus leur dit alors : « Venez manger » Aucun des disciples n’osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c’était le Seigneur. Jésus s’approche ; il prend le pain et le leur donne ; et de même pour le poisson. C’était la troisième fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.

Quand ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. » Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. » Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : « M’aimes-tu ? » Il lui répond : « Seigneur, toi, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis. Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Sur ces mots, il lui dit : « Suis-moi »

« Jetez le filet à droite de la barque… »

Croire, c’est une histoire d’amour…
Comme elle est révélatrice cette page d’évangile de Jean. La résurrection de Jésus va susciter bien des controverses : les rationalistes la disent impossible, les théologiens vont écrire écrivent des livrent entiers sur ce sujet. Mais lui, Jésus ressuscité, demande simplement une adhésion d’amour «Pierre, m’aimes-tu?»

C’est l’amour qui ouvre les yeux de la foi
Reconnaître quelqu’un, c’est une histoire d’amour. Ne demandez pas à une fiancée comment il se fait qu’elle reconnait son « amour » à certains petits détails qu’elle seule a remarqués…

La foi n’est pas d’abord croire à des idées, mais faire confiance à quelqu’un
On parle souvent de la Foi comme une adhésion à des vérités. Mais il est important de constater que la foi est d’abord une adhésion à quelqu’un. Cela ne crée pas la vérité, mais cela permet de voir plus vite, plus complètement, plus positivement. Seul l’amoureux connaît bien la personne qu’il aime.

Finalement, la foi est une réponse d’amour à quelqu’un qui nous invite
Dieu n’est pas un problème, c’est quelqu’un. C’est quelqu’un « se tient à la porte » et qui frappe pour entrer si on Lui ouvre. Il n’entrera pas de force. On lui ouvrira que si on l’aime.

Prenons conscience de la différence qui existe entre ces deux types de question : « Avez-vous un peu de poissons ? » et « Pierre m’aimes-tu? » A la première question, on répond par un constat numérique. A la seconde question, on ne peut répondre que si on aime. Toutes nos réponses de foi sont de ce deuxième type : « Veux tu faire Alliance avec moi ? Veux tu m’aimer ? Crois-tu en moi ? Veux tu me faire confiance et vivre avec moi désormais ? »

Prière « Venez manger »

Aujourd’hui, encore, le Christ nous invite à la table du Seigneur, au banquet des noces de l’Agneau avec l’humanité, dont l’Eglise est la figure et le témoin. Chacun y a une place unique et spécifique 

De même, dans nos vies d’hommes et de femmes aujourd’hui, Jésus est près de nous et nous ne le reconnaissons pas toujours. Pourtant il nous donne des signes de sa présence active, attentionnée, à nos côtés. Saurons-nous lire ces signes ? Alors, comme Pierre, nous pourrons lui dire : « Seigneur, tu sais tout. Tu sais bien que je t’aime vraiment. » 

Prions pour le Conclave qui s’ouvre ce mercredi 7 mai. Prions le Seigneur pour que l’Esprit Saint vienne éclairer l'esprit cardinaux à nommer un successeur à Pierre, comme Pèlerin de de la Fraternité et de l’Espérance 

Foyer de Charité de Tressaint


Seigneur tu es au-delà de la barque, de l'Eglise, 
nous redisant que tu es toujours au-delà de nous ! 
Tu nous poses aujourd'hui la question, trois fois : 
« Et toi, m'aimes-tu vraiment ?" 
Dans ce monde agité par des vagues de désespoir, 
donne-nous de jeter, comme un filet, 
nos bras qui s'ouvrent, nos yeux qui s'émerveillent, 
nos lèvres qui chantent, nos corps qui embrassent !
Avec toi, nous pourrons alors tirer à terre un filet rempli 
de gestes de Pardon et de Partage, d'Amour et de Paix !

 

 

EquipeMéditation@Evangile - Noël Quesson - Vincent Ravince - François-Dominique Roger - Peinture Bernadette Lopez

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