Thérèse de Lisieux (1873-1897)
THERESE DE LISIEUX (1873-1897)
Qui, parmi les chrétiens du 20ème siècle, ne connaît cette jeune carmélite normande morte de tuberculose à 24 ans. Le récit de sa vie : Histoire d’une âme, traduit en de multiples langues, a fait le tour du monde.
Rappelons les grandes lignes de cette très courte vie : son enfance choyée à ALANCON puis à LISIEUX auprès d’un père très aimé et de 4 sœurs aînées ; le choc, à 3 ans, provoqué par la mort de sa mère.
Deux autres chocs provoqués par l’entrée au Carmel de ses deux sœurs aînées ; la fragilité des Thérèse qui tombe dans de graves dépressions ; et le « miraculeux » revirement de la nuit de Noël 1887, qui fait d’elle, à 15 ans, une femme forte, armée pour tous les combats spirituels. Peu après, franchissant tous les obstacles, elle entre à son tour au Carmel de LISIEUX. Et commence alors sa « montée ».
En ce 19ème siècle finissant, les chrétiens se montraient extraordinairement généreux et actifs : des milliers de missionnaires partaient dans le monde.
Mais la religion était encore marquée par le sévère jansénisme.
Ce fut le mérite de Thérèse de redécouvrir le chemin simple et droit
Qui mène au « cœur » de Dieu : le chemin de la sainteté quotidienne,
accessible à tous, vécue dans l’amour confiant.
Les croyants ne s’y sont pas trompés : ils ont reconnu en elle le parfum authentique de l’Evangile. Ils lui ont fait un triomphe !
Et cela dure encore : les reliques de Thérèse parcourent le monde,
Dans les pays musulmans aussi bien que catholiques.
Avec partout la même ferveur des foules.
Prière
Entrons avec confiance en ce jour de la Sainte Thérèse de Lisieux
dans ce beau mois du Rosaire !
Pour une mission partagée,
prions pour que l'Église continue à soutenir, de toutes les manières possibles,
un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité,
en favorisant la participation, la communion et la mission partagée
entre prêtres, religieux, religieuses et laïcs.
EquipeEvangile@témoignage – Agenda Chrétien 2009 – prière du Pape François
Annonce des messes du 1er au 6 octobre 2024
Mardi 1er octobre
16 H 00 Prière du Chapelet au Konacker
18 H 00 Messe à Serémange
Mercredi 2 octobre
9 H 00 Réunion d’Archiprêtré au Presbytère de Serémange
15 H 00 Obsèques de Mme Valérie RIMLINGER en l’église de Neufchef
18 H 00 Rencontre de l’Equipe de Coordination Pastorale au Presbytère de Serémange
Jeudi 3 octobre
9 H 00 Messe à Hayange
17 H 00 Prière du Chapelet à Serémange
18 H 00 Prière du Chapelet à Marspich
20 H 00 Rencontre avec les Catéchumènes (Equipe "Jeunes") au Presbytère de Serémange
Vendredi 4 octobre
17 H 00 Prière du Chapelet à Hayange
20 H 00 Concert du chœur du Conservatoire de Thionville,
en l’église de Hayange – Œuvres de Felix Mendelssohn.
Direction : Salvatore Perri, orgue et harmonium d’art : Olivier Schmitt.
– Entrée libre, libre participation aux frais –
Samedi 5 octobre
10 H 30 Célébration avec tous les enfants de la Première Communion en l’église de Hayange
14 H 30 Répétition de la Célébration de Confirmation en l’église de Hayange
18 H 30 Messe à Saint Nicolas en Forêt
Dimanche 6 octobre 27ème Dimanche du Temps Ordinaire
10 H 30 Messe à Hayange présidée par Mgr Philippe BALLOT "CONFIRMATION"
– Henri WALLERICH (anniversaire, 22 ans) son épouse Rolande et les Défunts de la Famille – Giovanna BARILLARO (anniversaire, un an)
Méditation du 26e dimanche du Temps Ordinaire
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (9, 38-43.45.47-48)
« Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous »
En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous.
Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coup-là. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coup-là. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. »
L’EVANGILE AU QUOTIDIEN
Les quatre Evangélistes qui trônaient sur le clocher de l’Eglise St Martin ont quitter leur situation privilégiée pour des raison de sécurité pour être déposée au fond de l’église. Qui dans notre vallée s’est soucié du transfert de ces quatre personnages et même de leurs écrits : Les Evangiles
Pourtant la lecture et l’enseignement de l’Evangile sont depuis toujours au cœur de ce christianisme dont se réclament encore nombre de nos concitoyens.
Tout chrétiens en connaît des extraits plus ou moins importants, mais à vrai dire, notre culture se limite, souvent, à un assemblage disparate d’où ressortent des épisodes célèbres : Nativité, Cana, guérisons miraculeuses, fils prodigue, la Passion… Pour nombre d’entre nous, Les Evangiles ne se conçoivent que dans un cadre strictement religieux et bien délimité…Mais que sont ces Evangiles qui font tant couler d’encre depuis 2000 ans.
Les Evangiles, constituent un va et vient incessant entre les réalités de la Palestine du moment et les aspirations d’un monde en mutation. Ils ont été rédigés quand les témoins oculaires ont disparu et, avec eux, le témoignage oral, et qu’il s’est révélé nécessaire de garder une trace des faits et paroles de Jésus pouvant servir d’exemple pour les nouveaux chrétiens.
L’Evangile, c’est avant tout, l’occasion, pour tout homme, à un moment privilégié de sa vie, d’une rencontre. Une rencontre non pas avec un texte, mais avec un homme, avec Jésus, qui nous invite à le suivre librement. Mais pour le suivre, il faut sortir de soi-même, s’arracher à nos habitudes, à nos certitudes, se convertir « qui m’aime me suive… »
Il faut savoir découvrir dans les évènements, les rencontres, les joies, les peines, des appels de l’Esprit Saint. C’est se lever, se mettre en route (lève-toi et marche…) avec toute l’incertitude, l’ignorance du lendemain. Le courage de dire « oui » malgré les épreuves, les doutes, les incompréhensions. C’est avant tout une démarche de foi et d’espérance.
La conversion en profondeur à laquelle nous convie l’Evangile, c’est l’acceptation, sans restriction, de se laisser séduire par le Christ. Accepter de suivre quelqu’un qui malgré son humanité, si proche de nous, nous dépasse infiniment… accepter de se laisser guider par quelqu’un qui peut apparaitre bien souvent comme fantomatique de nos existences.
Les Evangiles continuent de nous parler, et continueront pour les hommes de demain comme ils ont parlé à ceux d’hier. Ils sont intemporels, mais dans notre société pluraliste, il est de plus en plus difficile de répondre « oui » à un appel personnel, de s’engager à témoigner de sa foi, de son appartenance au Christ partout où nous sommes.
En famille, évidemment, quand celle-ci existe encore, mais aussi au travail, dans nos engagements associatifs, syndicaux, politiques. Comme le Christ en son temps, le chrétien est invité à s’exprimer sur la société à laquelle il appartient. Il est indispensable qu’il apporte un éclairage évangélique sur la lutte contre la misère, la faim dans le monde, la répartition du travail et des richesses, l’euthanasie, l’IVG, le respect de l’homme et de son environnement, le dérèglement climatique .…
C’est cela dire « je », prendre des responsabilités, accepter, simplement, d’être séduit par le Christ, accepter en toute humilité, de nous laisser gagner par quelqu’un qui se laisse toucher par nos évangiles vécus au quotidien.
« Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous »
Saint Gabriel, Archange, veilliez sur nous
Saint Michel, Archange, défendez-nous dans le combat
Saint Raphaël, Archange, guérissez-nous
Equipe Evangile@auquotidien – Guy Tribout – extrait de l’Echo de la communauté de paroisses du berceau du fer - N° 11 - octobre 2015 - Statues Eglise Saint Martin - Hayange
Prière universelle 26e dimanche du Temps Ordinaire 2024
Dieu notre Père, toi qui nous appelles à un esprit large, ouvert à toute initiative en faveur de la Bonne Nouvelle, donne à ton Église de rejeter tout sectarisme et toute intolérance,
Avec foi, nous te prions
Dieu notre Père, toi qui nous appelles à une répartition équitable des richesses, guide nos chefs d’État dans leurs décisions en faveur des personnes vivant dans la précarité,
Ensemble, nous te prions
Dieu notre Père, alors que la terre crie, aide-nous à poser des gestes concrets en faveur de notre planète,
Avec le pape François, en visite au Luxembourg et en Belgique, nous te prions
Que cette Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié fortifie l’élan missionnaire qui nous invite à un Nous de plus en plus grand, en nous efforçant de faire tomber les murs qui nous séparent et de construire des ponts qui favorisent la culture de la rencontre.
Seigneur, nous te prions
« Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom du Christ. » Prions pour que nos communautés soient accueillantes à tous les témoins de l’Évangile et puissent rendre vraies des valeurs comme l’accueil, le partage, le service et la joie.
Seigneur, nous te prions
Equipe PU@Evangile - PrionsenEglise – Peinture Bernadette Lopez
Annonce des messes du 23 au 29 septembre
Lundi 23 septembre
20 H 00 Réunion avec les Animateurs de la Première Communion au Presbytère de Serémange
Mardi 24 septembre
18 H 00 Messe à Serémange
20 H 00 Réunion avec les parents de la Première Communion à la chapelle du Konacker
Mercredi 25 septembre
9 H 00 Rencontre avec les Animateurs de la Confirmation de l’Archiprêtré à l’Accueil Saint Martin de Hayange
10 H 00 Obsèques de Mme Marie-Thérèse COLLARD en l’église Saint Martin de Hayange
14 H 30 Obsèques de Mme Eliane BOURGASSER en l’église Saint Martin de Hayange
20 H 00 Réunion avec les parents de la Première Communion à l’Accueil Saint Martin de Hayange
Jeudi 26 septembre
9 H 00 Messe à Hayange
20 H 00 Réunion avec les parents de la Première Communion à Neufchef
Vendredi 27 septembre
20 H 00 Rencontre avec les parents des jeunes qui se sont inscrits à la confirmation. Accueil Saint Martin à Hayange.
Samedi 28 septembre
15 H 30 Mariage en l’église de Hayange
– Camille PINOT et Sandro RIZZO –
17 H 00 Mariage en l’église de Hayange
– Venissia FRESSARD et Maxime REQUIER –
18 H 30 Messe à Ranguevaux
Dimanche 29 septembre - 26ème Dimanche du Temps Ordinaire
9 H 15 Messe au Konacker
10 H 30 Assemblée de prières à Marspich
10 H 30 Messe à Hayange
– CICCIA Joseph, Maria Rosa, Maria Giovanna, Nicodemo, Rosalia, Domenico et les Ames du Purgatoire
– Jean DE SOUSA (anniversaire, un an) – Isaïas TEIXEIRA
– Marie-Thérèse COLLARD
– Eliane BOURGASSER
11 H 30 Baptême à Hayange – Kenzo ROQUES WINTERHALTER
Méditation 25e dimanche du Temps Ordinaire 22 septembre 2024
Évangile selon saint Marc (9, 30-37)
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache, car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit : « Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
FORMATION CONTINUE
Le moins que l’on puisse dire c’est que le message passe difficilement. Tandis que Jésus commence à nommer avec ses plus proches ce qui l’attend, la diversion règne. C’est même carrément le contre-sens de ses Apôtres que Jésus met au jour au premier rang de leur préoccupations.
Il y aurait motif légitime de découragement devant tant de légèreté mais Jésus est prêt pour le contre-pied. Et mettant un enfant au centre, le message pourrait bien être pluriel. Une première fonction de miroir pourrait les réveiller de leur attitude digne d’une cour d’école. Les chamailleries comparatives semblent si dérisoires devant ce qui est en train de s’accomplir sous leurs yeux.
Le Fils de l’homme, remis à ces hommes-là… une perte programmée, un pari d’avance perdu… mais l’enfant au milieu d’eux, c’est aussi sa propre histoire. Le Fils de l’homme est venu parmi eux. Il a pris chair et c’est comme un enfant qu’il est apparu, ferraillant dans le Temple avec les autorités religieuses de son temps. L’enfant est devenu homme mais n’a rien perdu de sa mémoire. Il se souvient de ceux qui sont venus se recueillir devant lui aux premiers jours de sa naissance. Il est cet enfant dont la naissance a changé la face du monde. Il est cette enfance qui porte l’espérance d’un monde nouveau. La révolution copernicienne est en marche.
Le monde de Jésus fait passer les derniers avants tout le monde. Son monde à lui fait passer tous les autres avant lui. Il est pourtant ce premier qui va montrer la route à tous. Pour le monde et les Apôtres aux antipodes de ce qui vient, ils n’en comprennent rien. Il faudra que leur héros meure, et renaisse pour que ce monde nouveau prenne chair et que les Apôtres deviennent ces premiers nés dans l’ordre du service.
La croix inaugure ce monde nouveau-né. Aujourd’hui même, dit Jésus sur son trône cruciforme, tu seras avec moi dans le paradis. Pour l’heure, le premier est un larron heureux… il ouvre grand les portes du Royaume à tous les déclassés que la Miséricorde repêche.
Equipe Évangile@Peinture - Marie-Dominique Minassian – Peinture Bernadette Lopez
Prière
O Père je suis ton enfant, j'ai mille preuves que tu m'aimes
Je veux te louer par mon chant le chant de joie de mon baptême.
Comme la plante pour grandir a besoin d'air et de lumière
Tes enfants pour s'épanouir ont ta Parole qui éclaire
Ceux qui ont soif de vérité en ton esprit se voient comblés.
Comme la maison qu'on bâtit dans le travail et dans la peine,
tu veux, Seigneur, que tes amis, ensemble marchent et s'entraident
Et qu'ainsi notre foi grandisse par Jésus-Christ qui nous unit.
Ô Père, voici tes enfants formant une seule famille
Un même esprit les animant la même foi, la même vie.
Prière universelle 25e dimanche du Temps Ordinaire 2024
« Si quelqu’un veut être le premier qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.» Seigneur, nous te prions pour les responsables de ton Église, qu’ils sachent demander à Dieu de les guider pour vivre au service de leurs frères et sœurs.
Jésus, qui s'est fait petit enfant, nous t’en prions
« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. »
Que vienne en nous et dans notre monde l’Esprit de paix, que tous les hommes se reconnaissent enfants d’un même Père et frères les uns des autres, Pour que cessent en tous pays l'exploitation et la maltraitance des enfants
Jésus, venu annoncer la paix aux hommes, nous t’en prions
« Condamnons-le à une mort infâme ». Cette parole du Mal guette toujours ceux qui sont en quête de Vérité, de Justice et de Paix. Dieu donne-leur courage et force, pour surmonter les oppressions qui empêchent de bâtir la fraternité en ce monde !
Jésus, Verbe fait chair, nous t’en prions
« De grand cœur, je rendrai grâce à ton nom, car il est bon ! »
Pour notre communauté de paroisses, pour les membres absents, pour ceux qui comptent sur notre prière. Que la joie de l’Évangile que nous avons partagée rejoigne chacun, pour que le Royaume grandisse.
Jésus, Emmanuel, Dieu avec-nous, nous te prions
EquipePU@Evangile – Peinture Bernadette Lopez
Annonce des messes du 15 au 22 septembre dans le berceau du fer
Lundi 16 septembre
10 H 30 Obsèques de Mme Elise FISIAK née BIVERT en l’église de Neufchef
20 H 00 Réunion avec les parents de la Première Communion à Saint Nicolas en Forêt
Mardi 17 septembre
18 H 00 Messe à Serémange
20 H 00 Réunion avec les parents de la Première Communion à Marspich
Mercredi 18 septembre
18 H 00 Messe à Serémange
20 H 00 Réunion avec les parents de la Première Communion à Serémange
Jeudi 19 septembre
9 H 00 Messe à Hayange
20 H 00 Réunion avec les parents de la Première Communion à Ranguevaux
Samedi 21 septembre
15 H 30 Mariage en l’église de Hayange – Natacha HORRILLO et Gabriel DUPUIS –
18 H 30 Messe à Neufchef
– Salvatore COLAROSSI (anniversaire, 32 ans) – Angelo GIUSTI (anniversaire, 5 ans) et les défunts de sa Famille – Edith RIZZOLO–LEHAIR (anniversaire, 3 ans) et les défunts de la Famille
Dimanche 22 septembre 25ème Dimanche du Temps Ordinaire
9 H 15 Messe à Serémange
9 H 15 Assemblée de prières au Konacker
10 H 30 Messe à Hayange
– Angélique DUPONT, née SCHMIDT (anniversaire, 14 ans) et son époux Victor
11 H 30 Baptêmes à Hayange – Giada ANTONELLI –
Communauté de paroisses Saint Jean XXIII du berceau du fer
Méditation 24e dimanche du Temps Ordinaire 15 septembre 2024
Évangile selon saint Marc (8, 27-35)
En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. »
PAROLE CRUCIFIÉE
Il ne savait pas qu’il ne savait pas ce qu’il disait. Difficile apprentissage, pour Pierre, de la parole. De la fulgurance de la formule surgie d’une question posée en route à la prétention d’en connaître la profondeur, il n’y a qu’un pas. Pierre n’a pas mis longtemps pour le franchir et faire l’expérience de la grâce et de la chute. La grâce d’une parole de reconnaissance mettant un nom qui sonne comme une libération pour tout un peuple en attente. La chute d’un homme qui a cru que cette parole était un pouvoir. La chute d’un homme qui a écrasé cette parole qui cherchait à se dire et à se déployer au-delà de la formule.
Comme c’est difficile d’écouter, d’écouter la parole jusqu’au bout du chemin qu’elle trace. Pierre a voulu reprendre le contrôle. Le Christ ne peut pas terminer sur une croix. Il déraille. Les anciens, les scribes, les grands prêtres ne peuvent pas décider une telle chose. L’histoire n’est pas celle-là… la parole de pouvoir se cache, prend à part, essaie d’être à la manœuvre. La parole libre se livre, se partage au grand jour, ne craint pas les conséquences, ne se dérobe en rien. La parole libre embrasse et par là possède tous les pouvoirs. Elle désarme, parce qu’elle choisit. La parole souveraine choisit la croix pour montrer son pouvoir d’être tuée et de ressusciter.
Il faut encore un peu de temps et de chemin à Pierre, aux disciples et à la foule pour accepter ce trajet devant lequel ils sont soudainement placés. L’abîme qui sépare Jésus des siens est patent. Sa solitude est déjà celle de la croix. Pourtant, c’est le monde entier qu’il va prendre dans son cœur, sauver sur la croix, serviteur de l’amour, Christ régnant sur tous les temps à venir, libérateur de tous les pouvoirs de mort.
Oui, il te faudra aller jusque-là pour nous sauver de nous-mêmes, de nos idées, de nos tentations de pouvoirs et de nos abus de paroles. Toi, c’est en parole et en actes que tu traces la route de tes disciples y compris de ceux qui avaient des envies d’être par-dessus leur maître. Béni sois-tu de nous remettre à notre place: à ta suite, bienheureux larrons trouvés dignes de ta vie en croix.
Qui est Jésus dans ma vie ?
Un prénom dans une prière apprise par cœur ? Une idole ou star de plus, parmi d'autres stars ? Quelqu'un de célèbre qui a vécu il y a longtemps ? Un ami intime à qui je peux parler de tout ? Et peut-être beaucoup plus qu'un ami ?
Tu es Celui qui m'emmène et toujours plus loin m'entraîne près de ton Père et près de mes frères.
Celui qui m'apprend l'humilité et la grandeur, le silence et la parole, l'ouverture et l'accueil, l'amitié et le pardon, le goût de me donner pour faire vivre et en vivre.
Celui qui me saisit et m’élève à la hauteur de ta grandeur.
Celui qui me trace d’une huile sainte à mon baptême,
Celui qui me marque d’une marque ineffaçable, celle de ton immense bonté pour moi et toute l’humanité.
Tu es Celui qui m'envahit d'une force Celle de ton Esprit, souffle de ta vie.
Equipe Evangile&Peinture - Marie-Dominique Minassian - Peinture Bernadette Lopez - Extrait de l'Echo d'Ozanam N°107 -Vincent Ravince - prêtre spiritain
La Croix Glorieuse
Ce que proclame aujourd’hui la foi de l’Eglise, c’est que la vie et le bonheur ne sont liés ni au succès, ni à l’avoir, ni au pouvoir. La vie et la joie véritables peuvent ouvrir leur chemin jusque dans l’échec, la souffrance et la mort, depuis que la mort a surgi la vie, et que du tombeau ouvert a jailli l’espérance.
L’affirmer n’est pas pour autant une invitation à la paresse, à la morne résignation et à la soumission aux fatalités. L’évènement de Pâques fait de nous les plus libres, les plus responsables et les plus audacieux des hommes passionnés d’ouvrir, jusque dans nos impossibles, des chemins de résurrection et de vie.
Avec la Pâques de Jésus, l’histoire du monde et celle de chacun d’entre nous a basculé sur le versant de Dieu, une nouvelle création a commencé et des décombres de la vieille humanité surgit une humanité nouvelle : celle-là même de Dieu.
« Christ est ressuscité ! » Les mots trébuchent lorsque nous tentons de désigner cet évènement unique dans les profondeurs insaisissable de l’existence. Comment rendre compte d’une telle explosion d’espérance et de vie ! Et comment dire ce qui est de Dieu ! Le silence, parfois, est le plus intense.
Nous n’en aurons jamais fini de laisser l’évènement de Pâques déployer toutes ses résonances d’humanité dans notre vie. Car aujourd’hui comme hier, Jésus et son Evangile ne cessent de traverser nos murailles, d’ouvrir nos tombeaux et de suscité et de ressuscité l’humanité de Dieu.
Paul Joseph Schmitt – Evêque de Metz (1958-1987) – Inhumé à la cathédrale de Metz, le 14 septembre 1987 - Fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix