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Le berceau du fer

meditation

Venez à ma suite...

25 Janvier 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Jésus quitte Nazareth et vient à Capharnaüm "carrefour des païens" . Là
 commence sa vie publique. : il se met à proclamer l’imminence du royaume de Dieu et appelle chacun à la conversion. A partir de ce moment, tout change pour Jésus : Dieu se révèle Père ; le Fils est un homme au milieu de son peuple ; l’Esprit soutient la diffusion de la Bonne Nouvelle.

Pour assumer sa mission, le Fils de Dieu ne reste pas seul : il appelle des disciples et choisit des hommes et des femmes à venir à sa suite pour répandre l’Évangile avec lui. Ensemble, ils parcourent toute la Galilée enseignant dans les synagogues, proclamant la venue du Royaume et guérissant les malades. Ce sont des « pécheurs d’hommes ». Simon-Pierre, André, Jacques et Jean sont les compagnons de la première heure.

« Venez à ma suite... » : puissent nos prénoms continuer aujourd’hui la liste ! Jésus vient à nous , il nous rejoints dans nos existences, et nous demande seulement de l’écouter et de lui faire confiance. Le programme nous est révélé jour après jour et chacun de nous peut écrire la page d’évangile qui lui revient en propre, pour la plus grande joie de Dieu, la nôtre et celle de nos frères. L’Esprit de Dieu qui poursuit l’œuvre du Seigneur, fait la synthèse des talents qui nous sont confiés et les fait fructifier pour construire l’unité dans la paix. 

                          source : croire.com et panorama
                          image : Jesus parmi les hommes

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Je ne le connaissais pas

18 Janvier 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Dans l’Evangile de ce dimanche, Jean-Baptiste vient de baptiser Jésus et le désigne en disant : «  Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».
Cette parole nous est redite à chaque messe au moment de communier. Mais ce qui est étonnant ici, c’est que Jean Baptiste ajoute par deux fois : «  Je ne le connaissais pas ». N’est-il pas le coussin de Jésus ? Ses disciples ne fréquentaient-ils pas ceux de Jésus ?

Souvent quand un proche meurt et que nous relisons ensemble sa vie, nous recevons une révélation de ce qu’il était et de ce qu’il nous a vraiment apporté.

Alors si nous pouvons dire de nos proches : » Je ne la connaissais pas », combien plus des migrants et des réfugiés. Nous ne les connaissons pas, mais peut-être pourraient-ils eux aussi nous révéler des dimensions insoupçonnées qui pourraient nous faire grandir en humanité ? Aller vers un monde meilleur, comme nous le propose le pape François, commence par là : la relation avec les autres, les plus proches comme les plus lointains, peut-être une richesse extraordinaire qui nous fait découvrir un monde meilleur en train  de naître.

C’est ce qui s’est passé pour Jean-Baptiste, il a fallu que Jean voie « l'Esprit descendre du ciel comme une colombe » sur Jésus pour qu'il le reconnaisse comme celui qui devait venir, il a fallu que le Père lui révèle que ce Jésus qu’il croyait connaître est « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ».

Chaque dimanche, la liturgie de chaque messe nous fait vivre cette reconnaissance : elle installe Dieu dans notre vie et nous fait entrer dans la connaissance de la vie de Jésus. Remplis nos cœurs de ton Esprit Saint, pour qu’il nous fasse découvrir le Fils de Dieu par la liturgie et l'Evangile, et qu’unis dans la diversité de nos cultures nous puissions rendre ce témoignage « le migrant et le réfugié que je connais dans ma ville est mon frère, en Jésus »

          source : Dominique Fontaine, aumônier du Secours Catholique
          affiche de la 100e journée mondiale du migrant et du réfugié

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Le baptême pour tous

11 Janvier 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Mercredi 8 janvier 2014, le pape François lors de l’audience générale a invité chacun à réveiller la      «mémoire » du sacrement du baptême dans sa vie quotidienne.
« Nous devons le vivre chaque jour, comme réalité actuelle dans notre existence », a-t-il ajouté, car le baptême rend capable de pardonner et de reconnaître dans les pauvres le visage de Jésus.

« Est-il vraiment nécessaire d’être baptisé pour vivre en chrétien et suivre Jésus ?, s’est tout d’abord interrogé le pape devant les 9000 fidèles réunis sur la place St Pierre par un grand soleil hivernal. N’est-ce pas seulement qu’un rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom à l’enfant ? C’est une question que l’on peut se poser. »

Mais aux yeux du pape, « ce n’est pas la même chose qu’un enfant soit baptisé ou non » car, par le baptême, « nous sommes immergés dans la source d’amour et de salut » donnée par Jésus, et cela change les personnes en profondeur. « Grâce à cela, a-t-il insisté, nous pouvons vivre une vie nouvelle ».

En conclusion, le Pape François  a souligné qu’on ne pouvait se baptiser soi-même. « On peut le demander, le désirer, mais on a besoin de quelqu’un qui nous accorde le baptême », a-t-il expliqué, car il s’agit d’un acte fraternel, de filiation à l’Église, une véritable chaîne de grâce qui se transmet depuis le baptême même de Jésus.  

Jésus, devant Jean, se met au rang des pêcheurs et incline la tête pour se faire baptiser : il est le Fils bien- aimé d’un amour infini. Par le baptême, le Père dit à chacun de nous son amour et nous conduit aux sources des eaux jaillissantes.

Inclinons-nous et adorons ce Dieu qui offre son amour  à celui qui accepte de ce plonger dans la lumière du baptême.

sources :  audience du pape François au Vatican – Panorama N°504
peinture :  evangile et peinture.org

 

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Les mages ont suivi l'Etoile...

4 Janvier 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

L'adoration des mages 2014

A Noël, nous avons célébré Dieu qui s’est fait l’un de nous, et devant la crèche nous avons peut-être été tentés de garder pour nous, cet Enfant qui nous tendait les bras. 
Aujourd’hui, avec la présence des mages, nous sommes associés au mystère de  Dieu qui se manifeste au monde, à tous les peuples, toutes les races, tous les hommes.

Les chercheurs, que sont les mages, ont suivi l’Etoile. Ils nous demandent de regarder toujours plus loin, toujours plus haut, pour trouver le visage de l’Enfant-Dieu. 

Avec la foi, petite Etoile dans le ciel de nos vies, mettons-nous en route à la suite de tous les chercheurs de Dieu. Scrutant les signes des temps et les Ecritures, nous apprendrons à chercher le Visage du Créateur, de celui qui est né et qui a donné sa vie, pour que nous soyons toujours dans la Lumière de Bethléem, dans la fête des lumières.

                  Source Panorama janvier 2014
                  peinture Mantegna « L'adoration des mages »

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Marie, Mère de Dieu - Journée de la Paix

1 Janvier 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

1er janvier 2014 B et H Année

A l’aube de l’année nouvelle, que Seigneur fasse briller sur nous son visage 
et qu’il apporte sa paix au monde ! Prépare nos cœurs et nos corps pour de nouveaux commencements. Saisis nous, ouvre-nous et entraîne-nous avec toi, pour ce temps à venir !
Bonne et Heureuse année 2014 à chacune et à chacun d’entre nous

En ce jour, nous échangeons des vœux de bonheur, l’Évangile nous dit l’attitude de Marie : Elle "retenait tout cela, elle gardait mémoire de tout cela, et elle le méditait dans son cœur".   Marie garde tout cela dans son coeur... pour le transmettre. Mais en même temps "elle le médite", nous dit l’évangile. C’est-à-dire qu’elle cherche à en voir le sens.

Marie-c-2Et depuis, toutes les générations se transmettent et reprennent la méditation de Marie. Sur les routes, dans les villages, on se raconte… quelques-uns ont écrit cela dans les Évangiles, puis les théologiens, les saints connus et inconnus, et les humbles de la terre.
Vingt siècles pendant lesquels s’est faite la transmission de notre foi, de notre Bonne Nouvelle. Jusqu’à nous qui l’avons reçue. On nous l’a transmise comme un flambeau, comme un relais qu’on se passe. Et nous sommes devenus à notre tour les hommes et femmes de la mémoire vivante, pour transmettre à notre tour ce message de Vie. Mais voici que notre génération, chez-nous, dans nos communutés de paroisses en France, éprouve de grandes difficultés pour transmettre le flambeau de la foi.

Souhaitons que, comme Marie, nous soyons la mémoire vivante de l’Église. Une mémoire qui retient. Une mémoire qui médite. Une mémoire qui transmet. Soyons une mémoire vivante, une mémoire du cœur, par nos paroles, et par nos gestes, nous qui, chaque dimanche, faisons mémoire, dans l’Eucharistie, de la naissance, de la vie, de la mort et de la Résurrection de Jésus.

En ce 1er janvier 2014, Journée Mondiale de la Paix, prépare Seigneur, nos cœurs et nos corps pour de nouveaux commencements, saisis-nous, ouvre-nous et entraîne-nous avec toi, pour ce temps à venir, vers la Fraternité, fondement et chemin de la Paix.

                          source : vazyjetecrois.com
                          image : 24hpourlepaix.org - missions des fransciscains

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Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, et fuis en Egypte

28 Décembre 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Marie,Joseph et l'enfant



A peine né dans ce monde, après la joie de Noël le Fils de Dieu connaît la persécution par Hérode qui le fait rechercher pour le faire périr.
Avec Joseph et Marie, Jésus est ballotté sur les routes de l’exil vers l’Egypte et partage le sort, d’une existence précaire, menacée, humiliée, tragique de millions de réfugiés, d’expulsés chassés de leur maison par la brutalité des dirigeants et des soldats,

Jésus entre dans notre histoire humaine par la porte des faits divers tragiques qui remplissent notre actualité avec les drames angoissants de tant d’immigrants, de réfugiés, de victimes de la violence de notre monde.

Au cœur de ce monde de rejet et d’atrocités, Dieu a procuré à son Fils un havre d'accueil, une oasis de paix et de douceur : Marie, sa mère, et Joseph qui sera comme un père pour lui.  " Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte". Joseph ne dit pas un seul mot. Il ne parle pas... il agit. « Joseph se leva dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère et se dirigea vers l’Égypte».

C’est cette  famille que nous célébrons aujourd’hui : la Sainte Famille,
modèle de nosRwanda refugies 01-2 familles humaines et spirituelles, a su prendre des risques s’inscrivant dans l’espérance. Eclairés par la lumière que l’étoile de Noël a déposé dans nos cœurs , présentons  à la Sainte Famille  tous les « déplacés » à l’intérieur, tous les réfugiés à l’extérieur de la Syrie, de l’Afrique  et dans le monde, accablés par la faim, le froid, l’exil !

En présence de familles du monde entier venues à Rome pour un pèlerinage, le Pape François à la fin de la messe qu’il a célébrée le dimanche 27 octobre 2013, a formulé une prière à la Sainte Famille :
« Sainte Famille de Nazareth, réveille dans notre société la conscience du caractère sacré et inviolable de la famille, bien inestimable et irremplaçable. Que chaque famille soit une demeure accueillante de bonté et de paix pour les enfants et pour les personnes âgées, pour qui est malade et seul, pour qui est pauvre et dans le besoin. Jésus, Marie et Joseph, nous vous prions avec confiance, nous nous remettons à vous avec joie ».

                sources  Fr. Yves PERIER-MUZET frère de la sainte famille

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Il vous est né, aujourd'hui, un Sauveur qui est le Christ Seigneur

25 Décembre 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Veillée de Noël St Joseph« Joyeux Noël ! »
Les crèches expriment, ce que les évangiles rapportent de la naissance de Jésus. Depuis la plus modeste représentation avec les seuls personnages mentionnés dans la Bible jusqu’aux plus amples déploiements où l’on a ajouté, comme en Provence, des santons par dizaines, en passant par les fresques de Fra Angelico, les crèches vivantes, on se rend compte du désir de s’approprier cet événement, de le rendre proche de nous, de nos existences.
Crèche Noël Hayange-2
La visite des la crèche dans nos églises paroissiales participent de ce même souci : s’approcher, se rendre proche de Celui qui est présenté, tel un signe, comme l’ont entendu les bergers de la bouche de l’ange : « vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » C’est le temps et le lieu de l’émerveillement, de se laisser aller, avec des yeux et un cœur d’enfant, à la contemplation de ce qui est présenté.  De se rendre compte qu’à la pauvreté de la crèche, correspondent aussi nos pauvretés. C’est se donner la possibilité de l’émotion, quand on est encore capable de s’attendrir et de s’émouvoir … pour vénérer, adorer Dieu qui se fait petit enfant.

Crèche Noël Ranguevaux-1Devant un nouveau-né, chacun y va de son commentaire pour dire de qui il tient : on trouvera tel trait du père, tel détail chez la mère, etc. Devant la crèche, on peut se poser la même question au sujet de Jésus : de qui tient-il ? Les évangiles en donnent la réponse. Matthieu et Luc affirment qu’il est né de la Vierge Marie, sous l’action de l’Esprit-Saint. Il tient ainsi de l’humanité par sa mère et de la divinité par son Père, Dieu.
Jésus est à la fois Dieu et homme, Dieu fait homme.

« le Verbe s’est fait chair ». En Dieu, il y a donc le Verbe, la Parole, qui vient s’unir à l’homme Jésus. Ainsi, s’adonner à la contemplation de la Nativité ouvre à une interrogation sur le mystère même de Dieu.  Qui est Dieu pour aimer l’humanité au point de venir l’habiter de sa présence pour la sauver ?

Noël des santonsChacun doit se sentir concerné par cette naissance du Sauveur. Il s’agit de bien comprendre, ce que nous affirmons dans le Credo : « pour nous les hommes et pour notre salut, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, descendit du ciel. Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme. » C’est de notre salut, de mon salut qu’il est  uestion. Et donc d’une réponse à donner dans l’environnement même de cette naissance : la fragilité d’un nouveau-né à accueillir, dont il faut prendre soin. Les pauvres, tels les bergers, ne s’y sont pas trompés : ils l’ont reçu comme leur Sauveur. Les puissants, tel Hérode, ont vu en lui un danger : ils chercheront à le faire périr. Et en nous, quel cœur trouvera-t-il pour l’accueillir ?

« Où demeures-tu ? » : cette question que nous posions, voici qu’elle nous est retournée par Jésus : Veux-tu que ma lumière demeure en toi ?

Extrait de Frère Norbert-Marie Sonnier  - Couvent de Rennes- Aventdanstaville
Photos : crèches de Serémange, de Ranguevaux, de Hayange, chorale Bel Canto du Konacker



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L'Annonciation à Joseph

21 Décembre 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Le songe de JosephNous ne sommes plus qu’à quelques jours de Noël, nous quittons la figure de Jean le Baptiste pour plonger dans l’histoire de Jésus. Nous y rencontrons la figure de Joseph, l’époux de Marie. Dans ce passage de l’Evangile, il est question d’origine, de l’action de Dieu, de comment Dieu peut agir en nos vies, dans nos histoires humaines.

 Nous voyons Dieu qui s’adresse à Joseph au plus profond de son être, à une profondeur où il n’a pas accès par ses seules forces. « L’ange du Seigneur lui apparut en songe ».
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse ».
Cet appel peut l’effrayer tant cette Parole surgit du profond. Mais cette Parole va se révéler dans la durée, fidèle et douce, créatrice et porteuse de fruits…

Dans cette « Annonciation à Joseph », au cœur de son sommeil, la conscience de Joseph est éclairée par l’Esprit Saint. Désormais, Joseph peut agir selon le dessein divin et passer d’une décision humaine à un acte de foi. « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse». 

Son « Fiat » se concrétise dans la décision de prendre chez lui, et en dépit de tout, Marie, celle qui porte le Salut du monde. La volonté de Joseph est saisie par Dieu, et sa maison devient celle de l’Emmanuel.

Dieu ne cesse de venir en nos histoires humaines, en chacune d’elles, celle de Jean le Baptiste, celle de Joseph, en la nôtre, en l’ouvrant à la nouveauté… Laissons-le parler, écoutons-le, recevons-le, disons-lui « oui » : il pourra alors agir, nous façonner avec notre consentement éclairé et émerveillé… Dans la foi, offrons l’hospitalité à Celui qui vient nous sauver.

    sources : Père Jean-Luc Fabre – une sœur du monastère de ND de Beaufort
    image : Le songe de St Joseph - ARCABAS

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Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?

14 Décembre 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Dans le texte de l’évangile, Jean Baptiste hésite, il est troublé. Du fond de sa prison, il ne sait plus. Il croyait que le Messie viendrait comme un juge strict et impartial pour punir et récompenser. Et voilà que Jésus visite les publicains et les pécheurs, il guérit les malades, proclame «bienheureux» les gens doux et ceux et celles qui savent faire la paix. Il dit qu’il ne faut pas juger les autres et qu’il faut aimer ses ennemis. Jean commence à avoir des doutes sérieux sur l’identité de Jésus : « Es-tu vraiment celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre»

« Jésus répond aux envoyés : allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres...» Et le Christ ajoute cette béatitude de la foi : « Heureux ceux et celles qui ne se scandaliseront pas, qui ne trébucheront pas à cause de moi».

Jésus apporte la lumière de la paix et affirme que le salut du monde avance chaque fois que le mal recule quelque part. Dieu est à l'œuvre aujourd’hui, lorsqu’un geste de bonté est posé envers les souffrants, les défavorisés, les pauvres, les rejetés de nos sociétés. Le Dieu de Jésus-Christ, ne se manifeste pas par des gestes de triomphe et de vengeance, mais par des gestes de compassion et d’amour.

Lorsque nous transmettons à la génération montante ce que nous savons de Jésus Christ, nous devons transmettre ce qui est écrit dans l’Évangile : notre Dieu est un Dieu de tendresse et de bonté qui ne fait peur à personne, un Dieu proche de nous, qui connaît nos joies, nos succès, nos problèmes, nos peines et nos souffrances et qui nous accompagne tout au long de notre vie.

Ce Messie «incarné», nous le retrouvons dans la crèche de Bethléem. Jésus, petit enfant fragile, est complètement dépendant de ses parents et des gens autour de lui. Les gens l’attendaient fort, puissant, victorieux… il entre dans notre monde en clandestin, un sans papier, un immigrant illégal. «Il n’y a pas de place pour lui dans la salle commune». Les premiers visiteurs sont de pauvres bergers, ceux qui étaient parmi les plus bas dans l’échelle sociale de son temps. Il mourra entre deux bandits, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche.
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C’est là le genre de Messie et de sauveur que Dieu a choisi. C’est pourquoi Jean Baptiste a eu des doutes : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre? » Oui, le Christ est bien celui qui doit venir et nous n’avons pas à en attendre un autre. « Maranatha, viens Seigneur Jésus ». Durant cette semaine accueillons la Lumière venue de Bethléem pour notre monde.

sources : Père Allard
imagerie : évangile et peinture ;
Scouts et Guides de France
de la Vallée de la Fensch -Notre-Dame du Fer

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Une Parole de feu qui jaillit du désert...

7 Décembre 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Jean BaptisteDans l’Evangile d’aujourd’hui, un homme à la Parole de feu vient nous stimuler sur notre chemin de l’Avent : c’est Jean le Baptiste. Il crie dans le désert de Judée , et sa voix retentit jusqu’à nous : «  Convertissez-vous, car le Royaume de Dieu est tout proche. » Pour faire naître ce rêve de Dieu, Jean Baptiste nous rappelle que nous avons besoin de conversion. 

Se convertir, c’est changer de direction ! Et le Christ nous dit que cette grande espérance, nous pouvons commencer à la réaliser dès maintenant.

De temps à autre, nous rencontrons des personnes qui témoignent et qui vivent à plein, au nom de leur foi en Dieu, cette espérance promise : Martin Luther King, Mère Teresa de Calcutta, Jean Vanier, Nelson Mandela...
Si nous ouvrons les yeux nous verrons aussi tout autour de nous le bien qui se fait dans nos familles, nos hôpitaux, nos paroisses, nos lieux de travail, nos résidences de personnes âgées.

Ce matin, les lectures nous lancent une invitation à faire notre part dans la création de ce monde nouveau. Et l’Avent nous rappelle que ce Noël approche.
La seule manière alors de célébrer Noël en chrétien, c’est de le célébrer en converti. Qu’est-ce que je peux changer dans ma vie pour rendre la vie des autres et la mienne plus heureuse? Changer mon tempérament agressif ? Changer ma capacité de démolir les autres? Changer la paresse qui m’empêche de m’engager et de faire quelque chose pour les autres? Corriger mon orgueil qui refuse de faire le premier pas et de pardonner?

Et cette conversion n’est jamais faite une fois pour toute. C’est pourquoi, au début de chaque eucharistie, nous nous reconnaissons pécheurs et demandons pardon au Seigneur. Ce qui importe, c’est la persévérance. Ne pas lâcher. Rester présent dans mes déserts.
Après l’eucharistie, nous pouvons rentrer chez-nous avec le beau rêve de Dieu en tête et nous demander ce qui peut être changé dans notre vie de tous les jours pour que ce rêve soit un peu plus présent dans nos familles, dans notre voisinage, au travail. Voilà notre vocation de chrétien et voilà le programme que nous propose le temps de l’Avent.

Le cri de Jean le Baptiste est une Parole de feu qui jaillit des racines de l’Arbre de vie du Royaume des cieux et qui vient illuminer notre vie et éclairer notre monde.


                sources : Père Allard et Marthe Robin
                mosaïque de Jean Baptiste, basilique N.D. du Rosaire à Lourdes

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