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Le berceau du fer

meditation

Intimité

26 Mai 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

L-Esprit-est-il-en-tous image article    En se faisant homme, le Fils éternel du Père « élargit » la Trinité jusqu’à nous faire entrer en elle. Il nous dévoile le mystère intime de Dieu ; il nous fait entrer dans la singularité de sa prière au Père.

Il nous fait don de l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils. Et cet Esprit répand en nos cœurs l’amour même dont  Dieu aime, nous permettant d’accomplir le commandement nouveau qui est d’aimer comme Jésus aime.

Et pour que nous puissions ainsi imiter Jésus, et par lui imiter Dieu notre Père, ce même Esprit reprend ce qui vient de Jésus pour nous le faire connaître. C’est dans le mystère pascal que la sainte Trinité se dévoile tout entière. Là, le Fils, en notre humanité, s’abandonne à l’amour du Père. L’Esprit que le Père donne au Fils sans mesure et que le Fils retourne au Père en action de grâces, également sans mesure, ressuscite Jésus dans une nouveauté de vie sur laquelle la mort n’a plus aucun pouvoir.

Ainsi, nous connaissons Dieu. De l’intérieur. Nous connaissons Dieu non d’une connaissance livresque, mais dans l’intimité d’un amour partagé. Et tout se résume dans sa louange à la gloire de la Sainte Trinité par laquelle le prêtre conclut la prière eucharistique, qui dit le mouvement de toute notre vie: « Par Jésus, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles. » Amen !

Extrait de Prions en Eglise mai 20132 - Père Emmanuel Schwah
Photo Michel Rondet : "L'Esprit est-il en tous " site Bayard

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A la portée de tous : Pentecôte 2013

18 Mai 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Pentecote-St-Jaques-Anne-Tiessé

Depuis ce jour où il fait de quelques hommes repliés sur leurs peurs et enfermés dans leur cénacle d’infatigables témoins de la Bonne Nouvelle, l’Esprit ne cesse de provoquer chacune de nos histoires personnelles à plus de vie.

L'Esprit Saint nous donne non seulement de comprendre, d’accueillir et de respecter l’autre pour ce qu’il est ou pour ce qu’il fait, mais aussi de reconnaître et de nommer en l’autre le Ressuscité, qui fait toutes choses nouvelles. Par lui, le Christ qui est en moi reconnaît le Christ qui habite le cœur de mon frère, et nous parlons la même langue, la langue de Dieu. 

L’Évangile que nous vivons est à la portée de tous les hommes. Il est langage que tous peuvent comprendre, sous toutes les latitudes. L’Esprit rassemble les foules et elles deviennent peuple. Source d’unité entre le Père et le Fils, l’Esprit Saint bouscule et renverse les frontières, les repoussant plus loin, ailleurs !

N’éteignons pas l’Esprit : il nous communique l’être et la vie du Christ. L’Église n’a pasbienvenue-1 d’autre force que le souffle de l’Esprit pour être signe du Royaume de Dieu au cœur de ce monde. Jour après jour, l’Esprit fait naître et renaître nos communautés, il anime et fait vivre nos communautés de paroisses. L’Esprit nous rassemble en Peuple de Dieu, il nous appelle à marcher vers le Père. Laissons-nous conduire par l’Esprit : il nous emmène à faire communion autour des prêtres, des équipes d’animation pastorale et de tous les fidèles laïques en responsabilité. Viens Esprit de feu, viens faire de nous des témoins !

Extrait de Prions en Eglise - Père Benoît Gschwind, assomptionniste
Images :  St Jacques Anne Tiessé - Communauté du berceau du fer

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Que leur unité soit parfaite

11 Mai 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

comme nous pg
Quelques jours après l’Ascension du Seigneur, la liturgie nous propose de revenir sur un moment unique : Jésus prie son Père, nous révélant l’unité de la Trinité, à laquelle, ô mystère, nous sommes invités à participer. Plus qu’une invitation, c’est même une vocation. C’est le projet d’amour du  Père pour l’homme – avant même la création du monde – que le Christ est venu réaliser.

C’est part et en Lui, que l’homme ne fait qu’un avec le Père et le Fils, et réalise sa filiation. En lui, nous sommes tous frères, appelés à bâtir un monde de justice et de paix. Alors, laissons nous réconcilier avec Dieu !

Animés de cette confiance en Dieu qui réalise ses promesses, ne nous lassons pas, comme Jésus, de lever les yeux au ciel et de prier le Père pour ces hommes qui sont nos frères.

                     Méditation extraite de Panorama N°497
                     Photo revue Prier N°348

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Ils retournèrent à Jérusalem remplis de joie

8 Mai 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Pas de doute, ceux qui ont croisé les disciples ce jour-là ont dû se retourner sur leur passage. Qu’a-t-il bien pu arriver à ces hommes qui courent presque de joie vers Jérusalem ?

Eh bien, il n’est pas exagéré de dire qu’une joie surnaturelle leur donne des ailes ! Ils sont transformés, revêtus du Christ ; leur force d’en haut, leur joie que nul ne peut plus leur enlever. Ils portent en leur cœur un immense trésor, la densité d’une aventure hors norme, telle que l’humanité n’en a jamais connu et n’en connaîtra jamais plus. Et comme il leur tarde de proclamer l’incroyable nouvelle du Christ vivant, ressuscité et reparti vers le Père, mais plus que jamais présent en nos cœurs jusqu’à la fin des temps.

L’ascension est la fête de l’espérance qui nous habite. Au milieu de l’injustice, de la misère et de la violence, nous sommes invités à devenir les mains, les yeux et le cœur de Dieu dans notre monde d’aujourd’hui. Notre famille, notre paroisse, notre lieu de travail et de loisirs, devraient être plus accueillants, plus fraternels, plus chaleureux, parce que nous sommes là pour répondre à l’invitation du Christ en ce jour de son ascension vers le Père.« Ne restez pas là à regarder le ciel »

Extrait de Panorama N°497- mai 2013
Image Evangile et Peinture

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La venue de l'Esprit Saint

4 Mai 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

L'Esprit de la promesse
En préparation à la fête de la Pentecôte, nous avons aujourd’hui la promesse que le Père enverra l’Esprit Saint, le Défenseur, qui accompagnera son Église à travers les tourmentes de l’histoire.
L’Église est née du souffle de l’Esprit. Alors qu’un petit groupe de personnes terrifiées et paralysées par la peur étaient enfermés derrière des portes verrouillées, l’Esprit Saint a ouvert ces portes et a envoyé les disciples  à travers le monde. Cet Esprit Saint c’est le printemps qui donne un nouveau souffle et redonne vie à la foi et à l’espérance enfouies sous des cendres de nos défaites et de nos désillusions.

Alors qu’aujourd’hui, nous vivons dans une période de grandes turbulences. : l’assistance dominicale est plus restreinte, les Conseils de Fabrique gèrent la décroissance, les paroisses se regroupent pour former des unités pastorales, l’Esprit Saint, notre Défenseur, est présent pour nous aider à traverser ce temps d’incertitudes.

L’Église n’en est pas à sa première crise. Le texte des Actes des Apôtres raconte «la crise de la circoncision», qui a provoqué un changement majeur chez les chrétiens de la première génération. L’Esprit Saint a permis que l’on en arrive à un compromis : «L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé...»

Dans les premiers siècles, l’eucharistie se célébrait en langue grecque. C’était la langue que les gens comprenaient. Plus tard, on a imposé le latin partout dans le monde. Quand le Concile Vatican II a autorisé la messe dans la langue des gens, les traditionalistes ont crié à la trahison.
Au 19e siècle, les valeurs de la révolution française : liberté, égalité, fraternité, paraissaient scandaleuses pour la majorité des chrétiens. Aujourd’hui on y reconnaît les fruits de l’Évangile. De même pour la démocratie, que l’Église a longtemps dénoncée et qui nous semble maintenant aller de soi.
On pourrait aussi mentionner les changements dans les lois du jeûne, du calendrier liturgique, de la préparation aux sacrements, etc. L’Église a connu des centaines de changements à travers les siècles. C’est là un signe de vitalité et de capacité à s’adapter aux besoins du temps.
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Dieu nous parle à travers les situations changeantes et nous invite à vivre notre foi dans un monde en constante évolution. Cet Esprit est pour nous source de vie nouvelle. Il nous guide, nous accompagne et nous donne le courage de faire face à toutes les situations difficiles de nos vies. 
«Soyez sans crainte. Le Défenseur, l’Esprit Saint vous enseignera tout ce que je vous ai dit». Jésus est là, présent par son Esprit à l’œuvre aujourd’hui comme hier. 

Réflexion sur l'évangile dominical par le Père Yvon-Michel Allard -  Canada.
Image du livre de Patrick Fontaine - édition RDF - Image de Taizé

 

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Un commandement nouveau

27 Avril 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

coeur de mains


« Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres ». Voilà notre marque distinctive de véritables disciples du Christ. Les rites, les institutions, les sacrements, sont subordonnés à cela et n’ont d’autre fonction que d’entretenir et d’exprimer l’amour que nous avons les uns envers les autres.

L’amour fraternel au sein de nos communautés n’est pas évident. L’histoire nous enseigne que les chrétiens ont été violemment déchirés au sujet de questions de théologie, de dogme, de liturgie, de politique, etc. Les pays d’Europe se sont déchirés au nom de la religion, ce qui a causé la mort de millions de personnes. Le fanatisme religieux a conduit à des atrocités terribles... au nom de Dieu.

Sur le plan individuel, le même genre de divisions nous accablent et nous déchirent. Nos amours sont fragiles et risquent de ne pas tenir dans les moments difficiles. Des couples de plusieurs années se séparent et souvent se poursuivent devant les tribunaux. L’indifférence, l’égoïsme, la haine, la vengeance, la violence, font parti de nos comportements.
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L’amour dont parle le Christ dans l’Evangile est une source d’eau vive qui fait jaillir un
 nouveau printemps. C’est un baume qui guérit les blessures. Cet amour est  profond, fidèle, un amour plus fort que la haine, plus fort que l’injustice et plus fort que la mort.

C’est là le signe distinctif par lequel les chrétiens peuvent être reconnus! C’est le commandement nouveau que le Christ nous a laissé en héritage : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ».

Cet amour mutuel se traduit de mille façons dans la vie quotidienne : l’écoute, l’accueil, l’attention à l'autre, le service des plus faibles, la compassion, le pardon, la miséricorde, ... Il se traduit dans des actes simples de la vie de tous les jours et dans des actions communautaires en faveur du bien commun.

En nous aimant les uns les autres comme le Christ nous a aimés, nous participons à la construction de la cité nouvelle, la cité où «il n’y aura ni mort, ni deuil, ni pleurs, ni douleurs, ni violence, ni guerre, ni exploitation»,  où l’amour nous habitera jusqu’à rayonner sur nos visages, et fera de nous des témoins de la Résurrection : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. » Cela ne fera pas de bruit, cela risque même de passer inaperçu, mais au fond tout aura changé. Un chemin s’est ouvert devant nous.

                            Réflexions par le Père Yvon-Michel Allard, Canada
                            Photo du camp de réfigiés Syrien à la frontière de Turquie

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Les vocations, signe de l'espérance fondée sur la foi

21 Avril 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Vocations


Chaque année, la Journée Mondiale de Prière pour les Vocations a lieu le 4ème dimanche de Pâques, qui est aussi appelé « le dimanche du Bon Pasteur ». Cette année elle met en valeur le thème donné par le pape Benoît XVI, en lien avec l’année de la foi :« Les vocations,signe de l’espérance fondée sur la foi ».

Qu’est-ce que la vocation ?
Chacun est appelé à faire quelque chose de sa vie. Si une personne décide de se mettre au service d’une cause plus importante que ses seules préférences personnelles, on dit qu’elle répond à une vocation.

La vocation, c’est donc une certaine manière de vivre sa vie, de la comprendre et de l’ordonner comme un service. Mais l’appel, l’origine de la vocation n’émane pas de la personne. La vocation, c’est « être appelé », « être appelé par » et « être appelé pour ». Cela demande une écoute, une réponse.

Pour les chrétiens, l’appel vient de Dieu, de la Parole du Christ invitant à le suivre et à être ses témoins dans le monde et dans l’histoire. Tout chrétien, par son baptême, est appelé à faire de sa vie une réponse et un service. La vocation baptismale se déploie dans tous les états de la vie : mariage chrétien, célibat...

Quelle que soit notre vocation, nous sommes tous appelés à la sainteté, à participer à la plénitude de l’amour de Dieu donc, à aimer, à être heureux et à rendre heureux.
Parmi les chrétiens, certains sont appelés à consacrer leur vie dans un don total à Dieu et au service d’une mission comme prêtre, diacre, religieux ou religieuse, laïc consacré... C’est ce qu’on appelle aussi les « vocations particulières ».

Croire qu’il y a en moi plus que moi...et ce plus c’est la bonté divine d’où jaillit ma vocation, et qui fait de moi un acteur d’espérance.

Extrait du Message du Pape Benoit XVI pour la journée mondiale de prière pour les vocations en 2013.

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C'est le Seigneur

13 Avril 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

p che miraculeuse

Les disciples ont repris leur vie habituelle de pêcheurs. Ils vont pêcher de nuit, le cœur aussi obscur que le ciel sans étoile Pourtant le Ressuscité se manifeste. Mais leurs cœurs ont du mal à recouvrer la vraie lumière.
L’Évangile du troisième dimanche de Pâques relatant une pêche miraculeuse fait dialoguer la Parole de Dieu et notre vie personnelle, notre vie relationnelle, notre vie en Eglise. Il suffit de cueillir au passage les mots qui nous parlent.

« JE M’EN VAIS À LA PÊCHE ». Tout prend naissance dans une invitation amicale et communautaire : « Nous allons avec toi ». Occasion de repérer ce que nous devons aux autres, tous les gestes simples : un sourire, une invitation, un coup de téléphone amical et une rencontre… Seigneur voici ma vie, nos vies. Merci de les traverser.
« JÉSUS ÉTAIT LÀ SUR LE RIVAGE ». Présence mystérieuse du Christ à chacune de nos actions. Il est présent à nos réalités. Joie d’en reprendre conscience !
« JETEZ LE FILET » Non seulement il s’intéresse à notre travail mais il intervient, il encourage, il oriente. Invitation à regarder, sentir sa présence.
« C’EST LE SEIGNEUR ». D’abord c’est une confidence à peine murmurée par les plus proches, et puis c’est une certitude qui monte du fond de notre cœur et nous pousse à agir, à reconnaître les dons de Dieu. Pierre se jette à l’eau, les autres ramènent dans la barque les filets pleins de poissons. Tout est transfiguré.
« VENEZ DÉJEUNER » Tout est prêt pour l’accueil, et même, ils ont été sollicités pour les préparatifs. Mais c’est Jésus qui lance l’invitation. C’est lui qui va mener et qui se donne à le reconnaître..
« IL PREND LE PAIN ET LE LEUR DONNE » Comment ne pas faire le lien avec l’Eucharistie ? Il prend toute notre vie : nos relations, nos entreprises, nos résultats, nos échecs aussi et il les remplit de sa vie, les transfigure.
« SIMON, FILS DE JEAN M’AIMES-TU ? » Par trois fois Jésus pose la question mais pas avec les mêmes mots. Pierre, sincère, répond  je t’aime comme on aime un ami, tu le sais. Jésus se contente de cet amour humain que Pierre peut mesurer, donner, mais c’est toujours la même mission que le Christ confie : « Sois le pasteur de mes brebis. »

Si nous pouvions le reconnaître dans sa Parole, dans sa nourriture, au sein de notre communauté, nos yeux, nos oreilles, nos cœurs s’ouvriraient. Jésus ressuscité se donne à reconnaître jour après jour, et les sacrements vécus et partagés sont autant de moments où il se donne. Puissions-nous sortir de l’eucharistie en disant :
« C’EST LE SEIGNEUR », et en vivant de lui tout au long de la semaine.

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Thomas, une autre approche de la foi

6 Avril 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Et si pour cette fois nous regardions l’Apôtre Thomas d’une autre façon ? Non plus comme celui qui a osé douter de la venue du Christ en sa résurrection, mais au contraire comme un croyant qui se trouve confronté à ses propres interrogations ? Peut-être alors saurions-nous saisir que cet homme nous donne à voir sa foi bien davantage que ses limites…

En ce dimanche où l’Église fête la Divine Miséricorde du Seigneur, c’est-à-dire son pardon, sa douceur et son cœur source de tout amour, Thomas nous pousse à utiliser tous nos sens pour vivre de la présence du Christ revenu à la vie. Pour entrer dans la joie de ses frères, il a besoin de voir et de toucher son Maître et Seigneur…

Cette approche n’est pas celle de tous. À chacun de trouver sa route. Il n’empêche, les lectures de ce dimanche accordent une grande place au corps dans ses multiples dimensions. Nous sommes donc conviés à ne pas omettre que pour percevoir l’Esprit à l’œuvre, le corps ne peut être absent. Cette réalité, nos frères et sœurs malades ou handicapés l’ont comprise depuis longtemps. L’espérance de la guérison ou même d’un soulagement est toujours désirée et cela passe par des gestes et des paroles de consolation.

La paix que propose le Christ va dans ce sens, elle n’a pas d’autres buts que d’apaiser et d’encourager celles et ceux dont le fardeau pèse trop lourd. Si le Ressuscité est apparu à de nombreuses reprises, c’est peut-être pour dire à l’homme qu’il ne l’a jamais abandonné, et qu’il est toujours présent dans les sacrements pour soulager et réconcilier.

               Extrait de Prions en Eglise N°316
               Père Christophe Husson

 

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Le lavement des pieds

28 Mars 2013 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

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Nous sommes le jeudi saint. Demain, Jésus, traité comme un esclave
 touchera le fond de la souffrance humaine. 
Aujourd’hui, Jésus affirme qu’il est Maître et Seigneur.

Mais en lavant les pieds 
de ses disciples, geste d’esclave pour son maître, il inverse la logique des choses, et exerce sa Seigneurie, non selon les valeurs du monde mais dans l’humilité et le service. Et donne ainsi son enseignement suprême : le maître se fait serviteur. Il fait don de sa personne au profit d’autrui, car l’amour est premier.

Jésus le dit, son royaume n’est pas de ce monde.
Par son geste, il bouleverse nos catégories et nous invite à faire advenir le seul règne qui soit : celui de l’amour.

                         Extrait de Panorama N°495 – monastère N.D. de Beaufort
                         Peinture Arcabas

 

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