Dans les lectures du 3éme dimanche de l'Avent

10 Décembre 2024 , Rédigé par Espace Liturgique

dimanche 15 décembre
3e DIMANCHE DE L’AVENT C • Couleur liturgique : violet

La tonalité de ce troisième dimanche de l’Avent est joyeuse. « Pousse des cris de joie », dit le prophète Sophonie. « Jubilez, criez de joie », chante le psaume. « Soyez dans la joie », écrit Paul aux Philippiens. Cette joie est motivée par la venue du Seigneur. Ces textes préparent à la lecture de l’Évangile où Jean Baptiste annonce la venue de Jésus « Il vient, Celui qui est plus puissant que moi. »

PREMIÈRE LECTURE - SOPHONIE 3, 14-18A
« Le Seigneur aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour »

Le prophète Sophonie invite à la joie, celle des retrouvailles avec Dieu après l’avoir trop longtemps oublié. Il décrit l’allégresse de Dieu retrouvant ses bien-aimés. C’est une belle invitation à accueillir de tout notre amour, Jésus, « le héros qui apporte le salut ».

CANTIQUE - ISAÏE 12, 2-3, 4bcde, 5-6
« Annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! Redites-le : “Sublime est son nom !” »

Nous nous savons aimés et sauvés : c’est cela qui fait monter en nous une louange, un cri d’amour et de reconnaissance que nous ne pouvons pas garder pour nous, mais que nous voulons partager. Accueillons notre Sauveur pour qu’il vienne faire monter en nous cette joie !

DEUXIÈME LECTURE - PHILIPPIENS 4, 4-7
« Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce »

L’inquiétude, sentiment humain que nous connaissons tous, n’est pas de Dieu. Elle nous éloigne de lui car elle nous centre sur nous-mêmes. Dans ces cas-là, comme l’apôtre nous y appelle, remettons tout entre les mains de Dieu, prions et, surtout, louons-le, soyons dans la joie ! Elle est notre meilleure alliée et elle est aussi le meilleur témoignage de notre Dieu.

ÉVANGILE - LUC 3, 10-18
« Que devons-nous faire ? »

La foi et la conversion sont suivies d’actes. Les actes proposés par Jean Baptiste sont des actes de fraternité. Mais la fraternité n’est pas facile à vivre, car elle n’est pas toujours ajustée. Demandons donc au Seigneur : « Que devons-nous faire ? » La méditation de la Parole aide à se mettre à l’écoute de sa réponse.