Overblog Tous les blogs Top blogs Religions & Croyances
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
François-Dominique Roger

Liturgie commémoration de tous les fidèles défunts - Dimanche 2 novembre 2025

31 Octobre 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

commémoration de tous les fidèles défunts - Dimanche 2 novembre 2025

Dans les lectures du jour Les textes proposés pour la célébration de ce jour sont pleins d’espérance. Isaïe promet le bonheur à Israël qui connaît des épreuves. Le psaume 26 invite à vivre dans la certitude de la présence de Dieu. Paul réaffirme que le Père nous aime comme ses enfants et Jésus révèle qu’il est le Chemin, la Vérité et la Vie : c’est grâce à notre relation intime avec lui que le Père nous accueillera à la place qu’il a préparée pour nous dans son royaume
 

Première lecture -  Isaïe 25, 6a.7-9
 « Exultons, réjouissons-nous, il nous a sauvés ! »
Ce texte appartient à un passage appelé « l’Apocalypse d’Isaïe », écrite sans doute vers le Ve siècle av J.-C., au moment où le peuple d’Israël vit une période sombre de son histoire. Comme dans l’Apocalypse de saint Jean entendue hier pour la Toussaint, le prophète a pour but de relever le courage et l’espérance d’Israël, en décrivant ce qui l’attend dans le Royaume où il sera accueilli, consolé et comblé. Ce texte vient nourrir notre espérance dans les situations difficiles que nous rencontrons.
 

Psaume - 26
 « Espère le Seigneur, sois fort et prend courage »
Les versets retenus pour aujourd’hui expriment bien le mouvement de ce psaume. Le texte commence par l’affirmation de la confiance en Dieu. Le psalmiste a solidement enraciné sa vie dans l’amour du Seigneur. Cependant, il continue par un appel de détresse : lorsqu’il est atteint par le malheur, il poursuit sa quête du Seigneur. Enfin, il affirme son espérance et invite à la partager.
 

Deuxième lecture - Romains 14, 7-9. 10c-12
« Aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même »
Ce texte est sans doute le plus difficile à comprendre aujourd’hui. Il faut l’entendre comme une invitation à ne pas se replier sur soi, ni dans sa vie, ni dans sa mort. Appartenir au Seigneur, c’est tout simplement être de sa famille : en nous révélant l’amour de son Père, Jésus fait de nous les fils et les filles de Dieu. La mort viendra accomplir cette dimension en plénitude au moment où nous paraîtrons devant Dieu.

 Évangile - Jean 14, 1-6  
« Je pars vous préparer une place »
 La foule décrite par Jean dans le livre de l’Apocalypse est immense, mais elle n’est pas anonyme. Lorsque Jésus se présente comme le Bon Pasteur, il affirme connaître chacune de ses brebis par son nom. La relation personnelle que chacun de nous entretient avec le Seigneur se poursuivra dans le royaume de Dieu. La place que Jésus nous promet n’est pas interchangeable : chacun sera accueilli dans son être profond et avec tout ce qui a constitué son existence terrestre, et tout cela sera transfiguré, c’est-à-dire habité par la présence lumineuse du Christ qui nous conduit vers la vie.

 

Mots clés

Verser des larmes  :

L’Ancien Testament comporte de nombreuses situations où l’on voit pleurer des personnes. Les larmes peuvent être l’expression d’une grande détresse, mais aussi du regret : l’homme pleure sur son péché. Dans les psaumes, notamment, celui qui souffre manifeste son malheur, puis rend grâce parce que Dieu l’aime et le sauve. Le texte d’Isaïe s’adresse au peuple d’Israël qui vit une période sombre de son histoire. Il l’invite à ne pas désespérer : Dieu essuiera toute larme et comblera de joie ceux qui espèrent en lui. Une béatitude entendue hier reprend cette image : « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. »
 

«  Noun ne savons même pas où tu vas ……  »:

Saint Thomas, comme les autres Apôtres, ne comprend pas toujours ce que Jésus affirme. Nous nous sentons souvent proches des Apôtres dans leurs questions un peu naïves. Chaque fois, Jésus donne une réponse inattendue qui révèle ce qu’il est et vers quoi il nous conduit. Il serait vain d’essayer de comprendre le Royaume comme un lieu et de chercher le moyen d’y parvenir. C’est notre foi en Jésus vivant qui nous permettra d’être accueillis dans son royaume.
 

 Le Chemin, la Vérité et la Vie  :

Cette triple image employée par Jésus est d’une nouveauté absolue et a été reprise par bien des théologiens. Saint Thomas d’Aquin explique que Jésus est ainsi « le chemin, certes, selon son humanité, le terme selon sa divinité ». Le père Ignace de la Potterie ajoute, à propos du terme « Vérité » que le Christ est « non seulement le révélateur du Père aux hommes, mais il est lui-même en plénitude cette révélation ; il est, dans sa personne, la révélation par excellence, totale et définitive »

 

EquipeLiturgique@Evangile -Extrait de PrionsenEglise- François-Dominique Roger 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article