Liturgie de la Parole - 17e dimanche du Temps Ordinaire C 2025

22 Juillet 2025 , Rédigé par Espace Liturgique

Dimanche 27 juillet 2025
17e dimanche du temps ordinaire C Couleur liturgique : vert

Dans les lectures du jour Plus que la prière de demande, le salut est au cœur des textes de ce dimanche. Saint Paul annonce aux Colossiens que le Christ, par le baptême, les a sauvés de la mort par le pardon des péchés. Abraham, dans une prière digne d’un marchandage commercial de l’Orient, implore la miséricorde divine afin que les éventuels justes de Sodome ne périssent pas d’un châtiment mérité. Enfin, le Christ, en donnant la prière du Notre Père à ses disciples, insiste sur l’efficacité des demandes tenaces afin que se réalise sa bienveillante volonté pour nous tous. Ainsi, pour participer à la vie nouvelle des hommes sauvés, nous recevrons du Père l’Esprit Saint, si nous le lui demandons

Première lecture - Genèse 18, 20-32
« Abraham s’approcha et dit : “ Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ? »
Le patriarche Abraham implore la bonté de Dieu en faveur des habitants de Sodome afin qu’aucun juste ne subisse le châtiment divin. Les multiples réponses de Dieu aux intercessions d’Abraham montrent sa miséricorde, malgré l’imminence du désastre à avenir

Psaume 137
« Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble »
Le psalmiste loue le Seigneur qui a entendu son appel. On notera qu’il ne dit pas qu’il a été exaucé, parce que, ce qui importe, c’est que Dieu fasse vivre les plus humbles, c’est-à-dire ceux qui comptent sur lui.

Deuxième lecture - Colossiens 2, 12-14
« Dans le baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ. »
Si nous nous associons à la vie du Christ, nous connaîtrons le passage de la mort à la vie que lui-même a vécu. Nous faisons l’expérience des différentes formes de mort quand nous sommes dans l’épreuve. Ne perdons pas courage et vivons dans l’espérance de la victoire du Christ sur le mal.

Évangile - Luc 11, 1-13
« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez. »
À la suite de la prière du Notre Père, Jésus enseigne à ses disciples de persévérer dans la prière de demande. Toutefois, il ne met l’accent ni sur le rabâchage ni sur la réponse à toutes nos demandes. Il souhaite que nos demandes soient justes, c’est-à-dire que nous entrions dans la volonté de Dieu qui est de nous donner la vie par son Esprit Saint.

Mettre en œuvre la liturgie

Mots clés

Demander :
Il est normal de formuler des demandes à Dieu dans notre prière. Cela nous rappelle notre finitude et le fait que nous ne pouvons pas tout obtenir par nous-mêmes. Toutefois, toutes les demandes ne sont pas exaucées. Cela peut ébranler notre foi, si nous considérons légitimes nos motifs de demande. Dieu ne fait pas tout ce que nous lui demandons mais il réalise toute sa promesse : nous faire connaître au bonheur, au-delà des épreuves que nous traversons.

Poussière :
Abraham se reconnaît « poussière et cendre ». C’est un mot que nous utilisons au début du Carême : « Souviens-toi que tu es poussière… » Selon la Bible, l’être humain est façonné par Dieu à partir de la terre, de l’argile, qui est comme de la poussière. Il ne reçoit sa vie que du souffle de Dieu. Dans son humilité, Abraham sait ce qu’il est, mais il est plein de foi vis-à-vis de son créateur.

Le nom de Dieu :
« Que ton nom soit sanctifié », disons-nous dans le Notre Père. Ce mot « nom », qui désigne Dieu, justement sans le nommer, revient à deux reprises dans le psaume. Dans la prière que Jésus nous a donnée, nous disons au Père notre désir de le voir honoré et reconnu comme ce qu’il est : le seul saint.