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Le berceau du fer

meditation

Conduit par l'Esprit

14 Février 2016 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Conduit par l'Esprit


« Jésus, rempli d’Esprit saint,
quitta les bords du Jourdain ; dans l’Esprit,
il fut conduit à travers le dése
rt...»

A l’époque, le désert était réputé être le lieu
où se déchainent les forces des ténèbres.
Le démon attend que Jésus ait faim
pour se manifester.
Jésus, qui ne s’est pas incarné « pour rire »
va connaître lui-aussi la tentation.
Par contre, quand on s’y laisse conduire par l’Esprit,
le désert est un lieu de purification
et permet la rencontre de Dieu.

Esprit Saint,
conduis-moi dans ce désert du Carême
pour que s’enracine en moi la grâce
de ne pas exercer ma volonté de puissance
et pour que, à la suite de Jésus,
j’aie le goût de faire la volonté du Père
et
non la mienne.

texte : Monique Hébrand – fnp edition.com

carême 2016 Chemin vers l'essentiel

carême 2016 Chemin vers l'essentiel

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Histoire de pêche

7 Février 2016 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Histoire de pêche


Jésus est un habile recruteur ! Une foule le suit déjà pour écouter ses paroles de vie. Pour se garder à bonne distance et être vu et entendu de tous, il réquisitionne la barque de Simon et délivre son message. Celui-ci en reconnaît d'ailleurs la pertinence et l'autorité puisqu'il l'appelle Maître. Jésus aurait pu en rester là. Un prédicateur solitaire qui s'adjoint ponctuellement les services de qui se trouve sur son chemin.

Mais ce n'est pas son intention. Jésus se constitue une équipe. Il sait qu'il a besoin de témoins. La manière dont il les choisit n'est pas banale. Il leur donne de vivre la meilleure pêche jamais faite, et ce quelques heures après une nuit sans succès. Simon ne s'y trompe pas: "sur ta parole". Il s'abandonne dans la confiance à cette parole qu'il vient d'entendre quand Jésus parlait aux foules. Cette parole sait et fait ce qu'elle dit. C'est sa force, son autorité. Mais sans la confiance, sans la foi en cette parole, rien ne peut se passer. Simon et ses compagnons en font l'expérience. L'abondante pêche est un signe surnaturel qui fait irruption dans leur vie. Simon ne se sent pas digne de cette parole. Elle excède par ses fruits nos capacités d'accueil. Cette parole dépasse et déborde. Elle le place en position de vérité: "je suis un homme pécheur". Le Maître se révèle Seigneur. La vocation surgit ici. La parole se fait promesse. Simon et ses compagnons peuvent s'avancer en confiance vers cette parole qui les appelle. Ils en ont vu la pertinence dans leur domaine d'expertise...

Jésus assume ce qu'ils sont pour les emmener plus loin dans la signification de leur vie. Pour les mettre au service d'une parole dont la fécondité est largement démontrée. Il n'y a rien qui ne soit pas utile au Royaume. Jésus appelle. Il continue d'appeler. C'est une réciprocité. Il monte dans notre barque pour offrir sa parole à la foule en attente. Ce faisant il nous comble de ce qui fait notre joie la plus intime. Il transforme nos longues nuits de peine en matin de pêche miraculeuse. En montant dans notre barque, Jésus nous fait passer sur les rives lumineuses d'une promesse qui change notre vie et l'oriente vers les autres. Il y a un avant et un après. Désormais, tu seras au service de cette parole qui donne la vie...

Méditation de l’Equipe Evangile@Peinture – Peinture de Bernadette Lopez - Fribourg

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Une parole qui pousse ailleurs!

31 Janvier 2016 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

une parole qui pousse ailleurs !
une parole qui pousse ailleurs !

« A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux » Hier comme aujourd’hui, quelle violence chez les personnes soi-disant « religieuses » ! Mais ce n’est pas la conviction religieuse qui les guide, c’est le pouvoir qu’elles peuvent exercer en son nom afin de dominer et de s’imposer sous le patronage divin. Et les gestes suivent « ils se levèrent, poussèrent Jésus hors la ville, on l'évacue sur un escarpement de la colline » Jésus passant au milieu d’eux va voir plus loin quelle terre accueillante a vraiment soif de la vie.

Soyons donc vigilants quant à nos réactions personnelles ou communautaires lorsque nous pensons réagir en chrétiens. Avons-nous au cœur la référence à Jésus ? « les yeux fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu », le combat contre nous-mêmes, contre notre violence, contre la critique, le manque de reconnaissance, l'agression verbale lorsque nous ne sommes pas animés par l’amour de Dieu et du prochain.

Le Verbe de Dieu va-t-il trouver en nous cette terre assoiffée de la vie en plénitude? Sa parole va-t-elle faire événement en nous ? Va-t-elle trouver grâce ? Ou bien allons-nous sombrer dans l’abime du ravin ? Ne prenons pas le risque d'évacuer la vie offerte par le Christ Jésus. Il vient à nous, corps et sang, pour nous offrir le seul mode de vie possible: le sien. L'exode permanent exposant sa vie au risque du rejet. Alors, la vie sera-t-elle accueillie au milieu de nous ? Passera-t-elle par nous pour nous envoyer porter le Verbe d'amour à qui veut bien l'entendre et l'accueillir ?

Méditation de l’Equipe Evangile@Peinture - Peinture de Bernadette Lopez - Fribourg

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Témoins et auteurs en paroles et en gestes

24 Janvier 2016 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Témoins et auteurs en paroles et en gestes

La page d'Evangile de ce jour est originale. Elle nous présente un double passage. De l'oral à l'écrit, et de l'écrit à l'oral. Prenons la première partie de l'Evangile. Saint Luc explicite les raisons de son entreprise d'écriture. Il fait œuvre de pédagogie. Il écrit pour soutenir la foi de son lecteur. Le témoignage consigné par écrit est destiné à nourrir la foi des autres.

La deuxième partie de l'Evangile nous en présente le cœur, l'objet principal : Jésus qui rend lui même témoignage au prophète. L'écrit s'actualise par la voix de Jésus. Son actualité ne réside pas dans la simple lecture, mais dans la mise en œuvre de ce qui est lu. "Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins." disait Dieu par la voix de ce même prophète (Is 55,11)

Jésus est cette parole qui sort de la bouche de Dieu. Il est le Verbe. Il est là pour réaliser ce qu'il dit. C'est la puissance de la Parole.

Et pour nous ? Que se passe-t-il ? Nous, nous sommes les destinataires de Saint Luc. Son témoignage documenté nous arrive pour vivre nous aussi ce double passage. D'abord passage de l'écrit à l'oral. Ce que nous lisons de la vie de Jésus doit pouvoir s'actualiser en nous et par nous. Notre acte de lecture, s'il est vrai, doit pouvoir nous mettre en acte de vivre selon la volonté de Dieu, comme Jésus. Et puis passage de l'oral à l'écrit. Notre témoignage, à mesure que nous incarnons, en parole et en gestes, ce que la vie du Christ nous inspire, s'écrit dans la vie de nos contemporains aussi sûrement que dans un livre...

Puissions-nous donc devenir ces lecteurs assidus de la Parole pour en devenir toujours davantage les acteurs: témoins et auteurs de la vie d'en haut.

Méditation de l’ Equipe Evangile@Peinture – Peinture Bernadette Lopez - Fribourg

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Serviteurs de la joie du monde

17 Janvier 2016 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Noces de Cana de Galilée
Noces de Cana de Galilée

Voilà une page d'Evangile qui a de quoi nourrir notre regard sur Marie. Celle que nous avons contemplée durant le temps de Noël, ne cesse pas d'être la mère du Verbe de Dieu. Elle continue de l'être en provoquant l'intervention de son fils pour que la fête ne soit pas gâchée. En lui présentant avec foi la situation, elle l'enfante à sa mission et le tourne déjà vers la gloire à manifester. Marie est fidèle à la parole reçue. Elle sait son fils venu au monde pour que celui-ci ait la vie en plénitude. Elle lui présente donc naturellement ce qui manque.

Nous trouvons en Marie une inspiration pour l'Eglise que nous formons aujourd'hui. Présenter à Jésus ce qui manque, voilà l'intercession permanente, la fidélité à vivre en tout temps pour que la vie ne cesse pas d'être heureuse. Le rôle de l'Eglise est aussi certainement à lire dans le rôle des serviteurs qui remplissent, puisent et portent l'eau changée en vin. Serviteurs de la joie du monde, ils sont les témoins émerveillés de la puissance du maître de la vie. Ce qui était destiné à la purification devient la matière même de la vivification.

Célébrons la puissance de celui qui nous invite chaque dimanche à son festin de noces. Ce n'est plus l'eau mais le vin qui devient le sang qui purifie et vivifie pour la vie éternelle. Nous sommes nés à cette vie par l'Eglise et continuons d'être appelés par elle à célébrer avec reconnaissance la vie reçue. Invitons, par notre regard attentif et notre partage, tous ceux que nous croisons à la table de la joie qui ne s'éteint pas.

Méditation de l’Equipe Evangile@Peinture – Peinture Bernadette Lopez- Fribourg

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Ouverture céleste

10 Janvier 2016 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Ouverture céleste

Nous assistons à une nouvelle épiphanie. Le peuple en attente du Messie se rassemble autour de Jean-Baptiste et vient recevoir son baptême. Le peuple ne sait en fait pas ce qu'il attend. Jean-Baptiste le met sur la voie en désignant un autre que lui. Il ne retient pas l'attention sur lui, mais se comprend comme l'étape qui précède l'avènement attendu.

Jésus fait corps avec son peuple, avec son attente, et reçoit lui aussi ce baptême. Il ne surgit pas de l'extérieur, mais de l'intérieur du peuple. Jésus vient habiter l'attente de son peuple et lui apporter un don plus grand. Par lui le ciel s'ouvre pour une grâce qui dépasse l'attente.

Jésus ouvre le ciel par sa prière. Le baptême dans l'eau était le baptême du désir. Désir de conversion, désir de Dieu... La réponse, c'est le baptême dans l'Esprit. Avec lui, une révélation: celle d'une filiation. Le baptême, pour nous c'est une adoption: c'est, dans la prière de Jésus, recevoir l'Esprit-Saint, l'amour du Père et du Fils, et devenir l'espace de sa joie. Jésus inaugure ici l'exode nouveau, l'exode intérieur qui fait passer le désir du cœur vers la joie du Père. Jésus nous introduit dans l'acte essentiel de cet exode: la prière. Elle est la marque des fils, désir d'union. Elle est le lien vital avec le Père, le canal ouvert entre le ciel et la terre par tous ceux qui sont en attente de quelque chose d'autre.

N'ayons pas peur du désir qui habite notre cœur. Le Christ est venu l'habiter de tout son corps. Par lui, notre baptême a inauguré une vie nouvelle sous le signe de son désir de vie pour nous tous. Continuons d'ouvrir avec lui le ciel par notre prière d'enfant du Père pour que le monde ait la vie et qu'il l'ait en plénitude.

Equipe Evangile@Peinture – Peinture Bernadette Lopez - Fribourg

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Nous avons vu se lever son étoile...

3 Janvier 2016 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Nous avons vu se lever son étoile...

Par étoile, les Mages ont reçu une lumière qui a illuminé leur cœur, et ils sont allés vers ce cœur divin qui les attendait. Ils offrent de l’or, de l’encens et de la myrrhe : ces produits qui sont parmi les plus précieux d’Orient.
Offrirons-nous les capacités, les qualités, que nous avons et que nous pouvons mettre en œuvre pour plus de compréhension, plus de justice et de paix, là où nous travaillons, où nous vivons, où nous aimons ?
Avec une foi confiante, il nous est proposé de faire de notre vie un rayonnement de la présence divine, dans la banalité même de nos occupations quotidiennes. Et nous formerons alors ce peuple de rois, de prêtres et de prophètes qui constituent notre dignité de chrétiens. Dans ce souhait, bonne et sainte année 2016

extrait du supplément de panorama janvier 2016 - peinture" l'adoration des mages" Arcabas

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Confiants en Dieu

27 Décembre 2015 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Confiants en Dieu

Ils sont menacés, ils sont sur les routes, ils ont peur, ils fuient en pays étranger. Qui sont-ils, ces hommes, ces femmes, ces enfants qui ont quitté leur pays, fuit la guerre, cherché refuge loin de leur terre ? Dans la nuit, ils sont partis, sauvant femmes et enfants du péril de la mort certaine. Retournons-nous sur l’année qui s’achève et sur l’exode de nos frères irakiens et syriens. Ce récit est le leur. Cette fuite est la leur. Nous lisons dans leurs yeux la détresse du réfugié qui ne sait combien de jours, de mois, d’année, durera son exil.

Confiants en Dieu

Joseph a-t-il perdu confiance aux jours d’exil ? A-t-il été saisi de découragement ? On ne sait, on imagine. Mais ce que nous raconte l’Écriture, c’est que Marie et Jésus ont pu compter sur lui, qu’ensemble ils ont fait face et que, dans l’adversité, le couple a tenu bon, prenant soin de l’enfant, uni dans la confiance que Dieu était avec eux. On dirait aujourd’hui qu’ils sont sortis grandis, de l’épreuve, renforcés dans leur amour. Sans doute la famille qu’ils constituaient tous les trois a-t-elle puisé dans « la tendresse et la bonté, l’humilité, la douceur et la patience » pour vivre dans la paix et dans l’action de grâce.

Célébrer la Sainte Famille, tout particulièrement en cette fin d’année synodale sur la famille et à la lumière du Jubilé de la miséricorde qui s’ouvre, c’est prier pour que toutes les familles en souffrance soient habitées par la confiance que Dieu ne les abandonne pas sur les chemins sinueux de la vie. Dieu ne se lasse pas d’appeler les familles déchirées et blessées pour les guider dans l’amour et l’espérance.

Marie-Dominique Trébuchet, enseignante à l'institut catholique de Paris- Prions en Eglise -Photo famille de réfugiées arrivant en Hongrie - Fuite en Egypte tableau de Murillo 1672


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La fête de Noël et du Mouloud cohabitent

25 Décembre 2015 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

La fête de Noël et du Mouloud cohabitent


Alors que notre communauté chrétienne célèbrera la naissance de Jésus-Christ, le 25 décembre, la fête du Mouloud, plus généralement appelé "Al-Mawlid", célèbre la venue au monde du prophète Mahomet a lieu à partir de ce 24 décembre (pour deux ou trois jours en fonction des pays). Un fait rare qui a été observé pour la première fois en 1558.

Une coïncidence marquante qui permet aux deux communautés de se rapprocher alors que le monde est prise dans des "guerres de religions".
Fêtons ce qui nous unit. Le symbole est magnifique et ont peu y discerner un signe de Dieu, par ces temps très difficiles où le Créateur de l’Univers est malmené par la folie des hommes et où on continue à exterminer ses propres créatures en son nom, comme aux temps des siècles obscurs.


Le ciel nous invite à célébrer la venue de deux messagers de l’amour et de la paix. Jésus est le fils de Marie ( Maryam ) et quand on sait que le Coran célèbre sa mère plus que ne le fait l’Evangile et qu’une sourate entière lui est dédiée ( Coran : 19 ). « Nous ferons de cet enfant Jésus un signe pour les hommes et une miséricorde émanant de nous. » 19/21.

Le rappel de cette vérité tombe à point nommé avec la concomitance de ces anniversaires, pour nous encourager à mieux nous connaître nous-mêmes en vue de mieux connaître les autres. Notre devoir est d’écouter les autres pour mieux les comprendre et pour mieux nous faire comprendre, et de célébrer ce qui nous unit sans ignorer ce qui nous différencie.

« Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Ô Marie. Ne repousse pas nos demandes, mais délivre-nous de tous les dangers, Ô Maryam », au moment ou Daesch s’attaque, au nom de l’Islam aux autres religions du Livre, à l’Humanité, à la vie... Dieu est amour et dans un grand geste d’Amour, il vient prendre l’homme pêcheur et misérable.

« La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » Pape François
Belles Fêtes de Noël et du Mouloud à Toutes les Familles de la Terre.

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La grâce de l'Autre

20 Décembre 2015 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

La grâce de l'Autre


C'est une visite, une rencontre comme tant d'autres. Cependant, l'évangéliste ne prend pas seulement soin de narrer ce qui se passe entre les deux femmes mais aussi ce qui se passe au dedans d'elles.

Marie est porteuse de l'annonce de l'ange qu'elle vient de recevoir. Un signe l'attend en la personne de sa parente. L'empressement l'habite, car Elisabeth la précède dans l'expérience qui lui est annoncée. Sa maternité a balayé sa vieillesse et sa stérilité. Marie a quant à elle balayé ses questions pour se mettre en route avec l'urgence au cœur. Lorsqu'elle pénètre chez sa cousine, elle reçoit immédiatement une double confirmation : Elisabeth est bien enceinte. Quant à Marie, c'est Elisabeth qui lui offre les mots qui la confirment dans sa vocation à enfanter le Seigneur.

La rencontre entre les deux femmes n'est pas en vue d'elle-même. Elle est tournée vers l'intérieur. Vers ces entrailles de mères, porteuses de l'avenir et du salut de tous les hommes. Grâce de la reconnaissance... Ces deux femmes sont mutuellement révélées l'une par l'autre, chacune dans leur vocation. Elles sont l'une pour l'autre les premiers témoins des merveilles de Dieu. Heureuse celle qui a cru... Il lui est donné de voir Dieu à l'œuvre.

Puissions-nous donc à la manière de Marie, croire... pour voir. Croire à la puissance de vie, pour la voir à l'œuvre en l'autre, cachée au creux de son être, et lui offrir la joie de la révélation. Noël, c'est Dieu en toi... vers tous.

Equipe Evangile@Peinture – Peinture Bernadette Lopez - Fribourg

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