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Le berceau du fer

meditation

Quand nous recréons des liens... Jésus vient !

6 Septembre 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Quand nous recréons des liens... Jésus vient !


Si nous croyons que le Christ a fait de nous un Corps, comment accepter qu’un membre s’en détache ? Solidaire, nous avons le devoir de conduire notre frère sur les chemins de la réconciliation.
Mais ce n’est pas évident. Avant toutes choses, je dois faire la lumière sur moi-même, reconnaître la « poutre » qui est dans mon œil. Attitude de vérité et d’humilité : que je n’aille pas me croire meilleur que les autres !

Pour faire la vérité, l'Evangile de ce dimanche nous apprend à nommer ce qui est mal. Si donc je vois un frère qui s’égare, ce sera un acte d’amour fraternel que de l’aider à voir le mal qu’il commet. Il ne s’agit pas de porter un jugement. Il ne s’agit pas de condamner, de rejeter ou d’exclure. Il s’agit de "gagner" le frère, c’est-à-dire de le faire exister davantage dans l’amour. Jésus insiste : "Ce faisant, tu auras gagné ton frère."

Bien sûr cela suppose de la discrétion, de la prudence, du bon sens, de l’humilité. C’est difficile. Il faut un certain courage, celui de l’amour. Vivre en communauté fraternelle demande ce courage de l’amour qui est recherche de la vérité, en nous-mêmes, chez l’autre et entre nous.

Ce que Matthieu veut nous faire comprendre, c’est que la présence de Jésus, aujourd’hui, c’est notre « être ensemble », au nom de Jésus, lorsque nous sommes réunis en EAP, en équipe liturgique, en réunion avec les familles, les enfants...

L’Église a mission de réaliser cette communion, par l’ouverture aux autres, pleine de franchise et d’amour, en restaurant les liens qui risquent de se rompre. "La division, les médisances, ce n'est pas l'Eglise", affirme le pape François ce 27 août 2014, lors de l'audience générale, place Saint-Pierre. Il encourage à voir "les dons des autres, plutôt que leurs défauts".

A chacun de nous donc de travailler à l’unité de nos communautés chrétiennes en créant, recréant des liens entre nous, car notre relation à Dieu n’existe pas en vérité dans le seul « face à face » avec lui. Notre foi se vit toujours dans notre relation aux autres.

La présence réelle du Christ ne se limite pas au pain consacré. Christ est aussi là au milieu de nous, présent à chaque fois que nous gagnons un frère, une sœur ...
Faut-il désespérer quand nous ne voyons pas le succès de nos efforts de réconciliation ? Non. Il faut croire à l’efficacité, invisible à nos yeux, de la prière. Et plutôt que de critiquer les autres, prions pour eux. Voilà une bonne manière d’être responsable de ses frères.

Extrait de la méditation @vazyjetecrois

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Le combat spirituel

30 Août 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Le combat spirituel

En nous rappelant la profession de foi de Pierre dimanche dernier, nous voyons que ce qui se passe dans le cœur de l’homme est compliqué.
Nous oscillons comme Pierre entre le bien et le mal et notre cœur est un champ de bataille, un lieu de combat, avec ses ambigüités constantes.
Parmi les pensées qui nous imprègnent, il en est qui sont éclairées de la lumière de l’Esprit Saint, mais d’autres sont contradictoires et nous troublent, nous embrouillent, nous découragent, c’est le combat spirituel.
Entrons dans la foi humble qui nous fait accepter de dépendre du Christ en prenant notre croix, en crucifiant le vieil homme et en devenant de plus en plus libres sous le souffle de l’Esprit, comme en témoigne Frère Christian de Chergé , moine et prieur de Tibhirine :
« Il m'a aimé jusqu'à l'extrême, l'extrême de moi, l'extrême de Lui. Il m'a aimé à sa façon, gracieusement, gratuitement,... comme je ne sais pas aimer : cette simplicité, cet oubli de soi, ce service humble et non gratifiant. Il a aimé les siens jusqu'à l'extrême, ils sont tous à Lui, chacun comme unique, une multitude d'uniques. Il a tant aimé les hommes qu'Il leur a donné son Unique : et le Verbe s'est fait FRERE.

Le combat spirituel

S’il m’arrivait un jour - et ça pourrait être aujourd’hui - d’être victime du terrorisme qui semble vouloir englober maintenant tous les étrangers vivant en Algérie, j’aimerais que ma communauté, mon Eglise, ma famille, se souviennent que ma vie était DONNÉE à Dieu et à ce pays.
Cette vie perdue, totalement mienne, et totalement leur, je rends grâce à Dieu qui semble l’avoir voulue tout entière pour cette JOIE-là, envers et malgré tout.
Dans ce MERCI où tout est dit, désormais, de ma vie, je vous inclus, amis d’hier et d’aujourd’hui, et vous, ô amis d’ici. Qu’il nous soit donné de nous retrouver, larrons heureux, en paradis, s'il plaît à Dieu, notre Père à tous. AMEN ! INCH’ALLAH ! »

Extrait de la revue spirituelle Panorama août 2014
Image Hermanoléon Clipart – photo frère Christi
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" Pour vous, qui suis-je ? "

23 Août 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

" Pour vous, qui suis-je ? "

Après le meurtre de Jean Baptiste, Jésus a quitté la Galilée. Il évite maintenant les foules et se consacre entièrement à ses apôtres à qui il va dévoiler le mystère de sa passion. Le Messie souffrant, humilié devient le point central de sa prédication.
Jésus sait ce que l’on pense de lui. Il pose quand même la question : «Le Fils de l’Homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? » Les réponses sont variées : Jean-Baptiste ressuscité, Elie dont on attend le retour, Jérémie, un des grands prophètes... Et les Douze n’osent pas lui rappeler ce que disent de lui les chefs religieux : un hérétique, un possédé, un séducteur, un glouton, un ivrogne.
Le Christ pose alors la question très personnelle : « Mais pour vous, qui suis-je ? » C’est Pierre qui donne la réponse au nom des douze :« Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ».
Pierre est souvent celui qui parle au nom des autres. C’est un impulsif, mais malgré toutes ses gaffes, il aime le Christ et est choisi par lui pour être le fondement de l’Église : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église ». Jésus promet au chef des apôtres un charisme spécial : «J’ai prié pour toi afin que ta Foi ne sombre pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères et sœurs.»
L’autorité conférée à Pierre n’est pas une autorité de pouvoir, mais est une autorité de service. Pierre et les apôtres reçoivent les clés du Royaume, afin d’en ouvrir les portes à tous.
Le rôle de Pierre est d’être un symbole d’unité dans l’Église. C’est ce qui se produit au premier concile de Jérusalem lorsque quatre ou cinq groupes expriment des idées différentes sur l’adhésion des non-Juifs au christianisme. C’est Pierre qui a su rallier Paul le libéral, Jacques le conservateur, les grecs de la gauche, et les pharisiens chrétiens de la droite. Ils se sont tous mis d’accord autour de Pierre.

" Pour vous, qui suis-je ? "

Pierre est donc celui autour duquel les Chrétiens font l’unité. À travers les siècles, ça n’a pas toujours été le cas avec les successeurs de Pierre, mais aujourd’hui les gestes d’unité et de réconciliation se multiplient : Paul VI et Jean-Paul II avec les orthodoxes, les protestants et les leaders des autres religions, Benoît XVI dans la synagogue de Cologne. Le rôle principal du Pape est de promouvoir l’unité : d’abord à l’intérieur de l’Église, ensuite avec ceux qui ont pris leur distance de Rome, et avec les membres d’autres religions.
Le Concile Vatican II a défini l’Église comme le «peuple de Dieu». Il est impossible d’être chrétien et d’avoir la foi seul. La non-pratique religieuse, l’éloignement de la communauté chrétienne provoquent souvent l’atrophie et la disparition de la foi.
Etre «chrétien pratiquant», c’est beaucoup plus que d’assister aux liturgies dominicales. C’est aussi pratiquer la justice, la fraternité, l’hospitalité, le respect des autres, agir avec justice dans les affaires, pardonner les offenses, aimer ses ennemis, être des promoteurs de paix, refuser la violence, être tolérant...
Le christianisme est une grande espérance mais il a ses exigences évangéliques. Nous devons continuellement vérifier notre pratique religieuse et notre adhérence au Christ dans notre vie quotidienne à la lumière de l’évangile.
La réponse à la question du Christ : Pour vous, qui suis-je ? déterminera le genre de chrétien que nous sommes.

Extrait de la Réflexion sur l'évangile par le Père Yvon-Michel Allard - Canada.
Image éditions centurion - Image @PontifaxImag
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Cananéenne aux pieds du Christ

16 Août 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Cananéenne aux pieds du Christ

L’évangile d’aujourd’hui nous parle d’une «étrangère» et de l’ouverture qu’on doit avoir envers ceux et celles qui sont différents de nous.
Dans cet épisode de Matthieu sur la Cananéenne, Jésus nous surprend… Il est réticent à guérir cette « étrangère », alors que les disciples auraient plutôt hâte de se débarrasser d’elle en lui donnant satisfaction. Eh bien non ! Jésus ne réagit pas à des injonctions simplement humaines. Eh bien oui ! Jésus ne distribue pas les guérisons sur commande !

Jésus entend le cri de la Cananéenne qui va jusqu’au plus profond d’elle-même. Elle puise dans son amour pour sa fille, le discernement de sa foi. ; « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! » Jésus, alors, ne se dérobe plus, et se laisse toucher par le réalisme de cette manifestation de foi.
Ne nous leurrons pas ! Notre baptême ne nous donne aucun privilège. La foi en cette parole de Dieu, que nous avons la chance de connaître, est notre seul et unique bien. Cette foi est un bien commun à tous les hommes. C’est elle qui peut faire notre unité. Jésus est venu pour tous les hommes de foi au-delà de nos rites, de nos pratiques, de notre appartenance à un peuple ou à une race...

Cela nous invite à découvrir, à révéler, en nous-mêmes et dans nos frères, tout ce qui procède de notre foi en Jésus Christ. Dieu ne fait pas de différence entre les hommes et veut pour nous, un bonheur commun et ensemble.

Cananéenne aux pieds du Christ

A travers cet amour de Dieu pour tous, il nous rend solidaires les uns des autres, au-delà de toutes nos manières de vivre…
Ce qui compte pour chacun de nous, c’est d’approfondir notre foi et la reconnaître à travers tous ceux qui nous sont étrangers au sens le plus large, c’est-à-dire, ceux que je rencontre ou que je fréquente sans essayer de les connaître. Ils sont, eux aussi, largement porteurs de cette foi et de cet amour.
Ce qui compte, c’est de partager et d’assumer toutes les vicissitudes de nos vies mêlées, c’est de « naître » ensemble à la vie de Dieu, d’ériger notre foi en véritable action, pour nous rendre participatifs de l’unité en Dieu.Car Dieu ne nous sauvera que tous ensemble !


Extrait de Yves Tricou - Diacre du Diocèse de Lyon

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Comme Marie

15 Août 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Comme Marie

Comme Marie ?... En cette fête de l’Assomption, nous célébrons l’exaltation de la Vierge Marie « qui après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste. »
Dieu, en faisant bénéficier Marie de cette « résurrection de la chair », lui a communiqué ce qui est également promis à tout croyant. Si l’Assomption n’est reconnue explicitement qu’à propos de Marie, en raison de ce qu’elle est l’unique « Mère de Dieu », cela n’en signifie pas moins que cette fête préfigure ce à quoi sont appelés tous les croyants…

Comme Marie

Comme Marie, se laisser habiter par l’Esprit !
Ce n’est pas par ses propres mérites que Marie est devenue la Mère du Seigneur, mais par sa disponibilité à l’action de l’Esprit en elle.
Chacun d’entre nous, malgré nos faiblesses, nos limites, notre finitude peut se rendre disponible à l’Esprit, comme Marie. Ne sommes-nous pas, nous aussi, chacun de façon spécifique comblés de grâces, de dons gratuits de la part de Dieu : d’un corps qui fonctionne, plus ou moins bien, d’une intelligence, de talents mais aussi d’une terre, d’une famille, d’amis, etc. ?
Saurons-nous, comme Marie, nous rendre disponibles à ces grâces qui nous constituent ? Saurons-nous nous laisser revêtir par l’Esprit ?

Comme Marie

Comme Marie, devenir croyant !
« Heureuse celle qui a cru… » lui dit Elisabeth. « Elle a cru, c'est-à-dire qu’elle a accepté d’entrer dans le projet de Dieu sur elle, sans tout comprendre. »
Croire, ce n’est pas une démarche intellectuelle, on ne peut croire de l’extérieur au projet de Dieu, cela engage toute la vie. Marie ne connaissait pas d’avance tous les glaives qui transperceraient son cœur de mère. À travers les épreuves, Marie savait bien, dès le départ, que son oui ne consistait pas à écrire une histoire individuelle avec Dieu, mais l’ouvrait à l’horizon large du projet de Dieu pour le monde. Son Magnificat en témoigne admirablement : « tous les âges me diront bienheureuse… son amour s’étend d’âge en âge…».
Sommes-nous prêts, comme Marie, à devenir croyants, à entrer dans le projet de Dieu, même si nous ne savons pas jusqu’où cela nous engagera ?

Comme Marie

Comme Marie, entrer dans la vie de Dieu !
Si Marie est élevée dans la gloire de Dieu, c’est parce qu’elle s’est laissée habiter par l’Esprit, c’est parce qu’elle est devenue croyante… comme de nombreux autres saints ou martyrs. Cette vie en Dieu, n’est pas une récompense, elle était déjà en œuvre de son vivant. Et c’est ce à quoi tout disciple est appelé !
Le dogme de l’Assomption ne dit pas que Marie n’est pas morte, mais il implique que son corps n’a pas connu la corruption, ce dont nous avons une idée par l’exemple de plusieurs saints dont le corps est demeuré intact. Il y a donc bien là une spécificité mais non pas une sortie de notre condition humaine:Marie, simplement, nous précède !
Tous nous sommes appelés, comme la mère de Jésus, à entrer dans la vie de Dieu, dans la famille de Dieu, car il nous l’assure : « ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique ! » Comme Marie

Assomption extrait du commentaire du P. Chatov, assomptionniste- croire.com
Peinture d’Arcabas – Maison des assomptionnistes à Paris
Marie Médiatrice de toutes les grâces – tableau chambre de Marthe Robin
Grotte de Notre Dame de la Prière – Eglise St Gilles de l’Ile Bo
uchard

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Confiance, c'est moi; n'ayez pas peur !

9 Août 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Meditation

Confiance, c'est moi; n'ayez pas peur !

Une nuit d’orage, la barque est battue par les flots et les disciples luttent contre le vent qui les empêche d’avancer. Ils n’en mènent pas large ! Le récit de l’Evangile sur la tempête apaisée est un texte plein d’images qui s’appliquent aussi bien aux conditions difficiles du temps de Matthieu qu’aux conditions actuelles de nos vies, de notre monde, de notre Église.
- dans nos vies, nous expérimentons ces moments remplis de tempête, de ténèbres, d’orages ou notre horizon s’assombrit, à cause des échecs, des maladies, des deuils, des problèmes familiaux, des difficultés de toutes sortes...
- dans notre monde qui est secoué par les guerres, le terrorisme, les persécutions, les épidémies, les famines, les tremblements de terre, les faillites immobilières, les pertes d’emploie, la pornographie, la drogue, la violence...
- dans notre Église qui se retrouve en période de décroissance et semble faire face à des problèmes insurmontables : l’assemblée pratiquante vieillit, le nombre de prêtres ne suffit plus, les chicanes dans les équipes de laïcs...
Dans la nuit, nous sommes sur une barque battue par les vagues, sous les rafales des vents contraires. Et l’on se met à douter : allons-nous tenir le coup ?
« Seigneur, sauve-nous ! »

Confiance, c'est moi; n'ayez pas peur !

Pierre, qui nous représente tous, fait un acte de bravoure et demande au Christ d’aller le rejoindre sur les eaux en furie, mais sa foi n’est pas à la hauteur de ses aspirations. La peur le prend et il commence à couler. « Homme de peu de foi! Pourquoi as-tu douté ?», lui dit Jésus, tout en lui tendant la main.
La « foi » est un combat contre le doute et contre la peur. Pierre, le premier Pape, possède une foi fragile, il est plein de peurs et d’angoisses. Cependant, lorsque Jésus est avec lui, lorsqu’il lui prend la main, il se sent en sécurité.

Confiance, c'est moi; n'ayez pas peur !

Dans nos vies, dans notre monde de turbulence extrême, dans notre Eglise, le Christ est là au cœur de nos tempêtes, il est source de paix.
Chaque dimanche, nous nous rassemblons pour expérimenter cette présence du Christ dans nos vies et chaque dimanche quand le vent tombe au-dedans de nous, nous écoutons la Parole de Jésus, et comme Pierre nous osons avancer, quitte à nous mouiller un peu en allant plus loin : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »


Extrait des Réflexion sur l'évangile par le Père Yvon-Michel Allard – cursillos.ca

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Pain multiplié

1 Août 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Pain multiplié


Nous sommes en l’an 32, peu avant la Pâque, dans un endroit désert près de Bethsaïda, un village sur la rive nord de la mer de Galilée. Jésus et ses disciples sont réunis avec une foule d’environ 5 000 hommes.
Regardant la foule, Jésus est pris de pitié. Alors, il guérit les malades et enseigne beaucoup de choses sur le Royaume de Dieu. Puis, comme le jour baisse, les disciples pressent Jésus de laisser partir la foule pour qu’elle aille s’acheter à manger dans les villages alentour. Mais Jésus leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Dans un monde où tout s'achète et se vend, Jésus vient nous parler de don gratuit et de partage.
Ce que Dieu attend de nous, ce n'est pas notre argent mais notre disponibilité. C'est l'apport du peu que nous avons et du peu que nous sommes. Cinq pains et deux poissons c'est vraiment dérisoire. Mais c'est avec ça que Jésus fait des merveilles. C'est un encouragement pour nous qui avons tendance à nous décourager devant toutes les misères du monde.
Jésus vient nous apprendre à nous mettre au service des plus pauvres.
Le Seigneur compte sur nous pour soutenir et fortifier.
Cette nourriture, ce sont les disciples qui la distribuent à la foule affamée.
C'est ainsi qu'ils deviennent serviteurs. C'est Jésus qui le leur demande. Il ne veut rien faire à leur place. Il les encourage pour qu'ils deviennent "serviteurs de cette foule immense. A travers eux c'est aussi à chacun de nous qu'il s'adresse.

Pain multiplié

Des associations caritatives et humanitaires, et bien d'autres interviennent partout dans le monde pour aider les plus pauvres à sortir de leur misère. C'est avec nous, avec nos gestes de partage et de solidarité, que tout devient possible.
Le récit de cet évangile de la multiplication des pains, nous renvoie plus loin, vers l'Eucharistie. Matthieu reprend mot pour mot les gestes de Jésus dans l'Eucharistie : "Il lève les yeux vers le ciel, prononce la bénédiction, rompt les pains et les donne aux disciples qui les donnent à la foule.
Quelques mois plus tard, Jésus refera ce geste. Il nous donnera un pain plus merveilleux encore. C'est le Pain de la Vie Eternelle, son Corps livré pour nous. Il y eut douze paniers remplis de morceaux qui restaient. C'est l'annonce de la vraie multiplication des pains que Jésus ne cesse d'accomplir par le ministère des prêtres.
Que ce temps de l'été restaure nos forces et qu'il rassasie nos faims. Seigneur Jésus, tu nous donnes de puiser encore, dans les douze paniers qui restent. Merci de nous nourrir de ta présence et de ton salut.

Extrait des revues Pélérin et Panorama
Photos du Film « Evangile selon St Mathieu » Pasolini et de "Partage " St V de Paul

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Discerner, trier et choisir

25 Juillet 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Discerner, trier et choisir


«Que devons-nous faire ? » Combien de fois les disciples ont-ils posé cette question à Jésus ? Leur interrogation nous est familière tant nous voudrions bien faire, nous aussi.

L’épisode de la prière de Salomon est éclairant. Alors qu’il peut demander au Seigneur tout ce qu’il veut avec l’assurance qu’il sera exaucé, le jeune roi demande le discernement, ce qui plaît au Seigneur.

Dans la relation que nous entretenons avec Dieu par la prière, il y a des choix à faire, des tris à opérer. Oser lui demander quelque faveur, oser admettre que nous avons un manque, c’est déjà un premier pas. Faire le tri et savoir que demander est tout l’enjeu ! Le Royaume des cieux est aussi une affaire de discernement.

Les paraboles que nous lisons ce dimanche mettent en évidence un choix décisif : on donne tout pour ne garder que le meilleur, le trésor, ce qui a de la valeur. L’homme qui achète le champ a su estimer le prix de sa chance. Le négociant de perles fines connaît son métier, ainsi que le pêcheur qui trie son filet rempli de poissons. Accueillir le Royaume, ce serait donc faire le bon choix.

Mais comment le discerner ? Le discernement est une affaire de cœur, c’est pourquoi le Seigneur donne à Salomon un cœur attentif. Pour identifier le Royaume, il faut s’y connaître : seul un cœur qui aime peut faire le bon choix, le choix de la vie, le choix de Dieu.

Discerner, trier et choisir

Que ce dimanche nous aide à compter sur Dieu puisque, sans lui, rien n’est fort, rien n’est saint. Demandons-lui de nous apprendre à faire le bon choix. Et rappelons-nous que « là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur. »
Et moi, j’ai trouvé deux trésors : le champ de la Parole et la perle de la foi.

Extrait de prions en Eglise – juillet 2014 – N°331

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"Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson"

19 Juillet 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

"Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson"

En cette fin juillet où la moisson est proche, l’ivraie est là au milieu du bon grain. Cela nous dérange un peu, mais Jésus nous invite à être patients, tolérants, respectueux
Oui, l’ivraie est là "sans avoir" été semée : nous avons tous fait cette rude expérience du mal qui sourd en nous sans qu’on l’ait voulu et qui pousse autour de nous. Nous nous sentons pris dans le combat entre le bien que nous voudrions faire et le mal que nous aimerions éviter.

Comme on aimerait bien utiliser un peu désherbant en nous-mêmes ! Jésus nous invite à la patience, sans nous laisser vaincre par le mal, car c’est du Royaume qu’il s’agit. Laissons à chacun la grâce du temps et de la conversion, car la patience de Dieu est grande, elle est l’expression d’un amour et d’une miséricorde sans limite. Notre humanité est un mélange de bien et de mal, de «grâce et de péché». Dans notre propre cœur, les deux existent côte à côte.

Seigneur, que j’accepte l’ivraie en moi pour ne pas te priver du bon grain que tu as semé en ma vie car c’est toi qui sais les séparer et ton amour l’accomplit.
L’évangile de ce matin veut nous délivrer de nos préjugés et de nos sectarismes, de nos jugements trop sévères et trop hâtifs envers les autres.

Extrait de la revue Panorama juillet 2014 – supplément
Image "Evangile et peinture"- Bernadette Lopez

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Terre de promesse

12 Juillet 2014 , Rédigé par E.A.P Publié dans #Méditation

Terre de promesse

Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus nous raconte la parabole du semeur. À ses disciples qui ont besoin d’explication, il prend le temps de donner le sens de la parabole.

On est en face d’un semeur qui ne choisit pas son terrain. Il répand en abondance.
Il sème partout. Il sème dans les terres dévastées, calcinées par les guerres, la haine ou la misère ; il sème dans les terres labourées par l’épreuve, la souffrance et la prière ; il sème aussi dans les terres disponibles des enfants et des cœurs purs.
La semence est répandue à profusion, sans à priori sur les terrains qui la reçoivent et là où la terre est bonne, le fruit surabonde.

Cette semence c’est la parole de Dieu répandue en nos cœurs, c’est Jésus lui-même, la Parole faite chair. Sa vie donnée produit des fruits de vie pour l’humanité, au-delà des échecs apparents, au-delà de la Croix.
Cette parabole est invitation à la foi, elle s’adresse à notre être entier et requiert notre participation active pour que la puissance de vie du Seigneur puisse se déployer en nous.

En donnant corps à sa Parole dans nos vies, en travaillant notre terre intérieure pour la recevoir, nous accueillons la vie éternelle plantée en nous pour donner un fruit de vie, pour devenir comme Marie, terre de promesse, et semence d’Évangile dans notre monde malgré ce qu’il semble contenir de mauvais.

À ceux qui suivent Jésus, comme à nous aujourd’hui, Jésus nous invite à devenir de la Bonne Terre. Malgré tous les échecs, nous dit le Christ, la récolte sera Bonne : « Ne vous découragez pas » nous dit le Seigneur ; « Annoncez la Bonne Nouvelle de l’Evangile dans votre vie, semez généreusement dans la terre de chaque génération, de chaque culture, de laisser l'Esprit agiret un jour cela portera du fruit ».

Extrait de la méditation d’une sœur de Chalais
15ème Dimanche du temps ordinaire A – 13 juillet
2011

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