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Le berceau du fer

meditation

Écouter, discerner, vivre l’appel du Seigneur

22 Avril 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

Ce dimanche est le plus souvent appelé « dimanche du Bon Pasteur ». Il invite tous les chrétiens à se laisser guider par Jésus Christ pour découvrir leurs vocations. Ce dernier peut être pour eux « la pierre d’angle », la « lumière du monde », le « pain de vie », la « vigne » la « porte », le « chemin, la vérité et la vie ». L’évangéliste Jean ne cesse d’évoquer des « Je suis » comme pour dire l’éternité de Dieu.

 

C’est sans doute pour cela qu’avec le texte de l’Evangile du Bon Pasteur, l’Église a déclaré ce dimanche « journée mondiale de prière pour les vocations » manifestant ainsi sa volonté d’orienter tous les chrétiens à découvrir de quelle manière chacun peut se sentir appelé à suivre le Christ. Sans oublier « les brebis qui ne sont pas de cet enclos », une façon d’inviter chacun de nous à partager cette Bonne Nouvelle qu’en Jésus Christ tous les hommes sont « enfants de Dieu », sauvés par la victoire définitive de la Vie sur la mort : vie donnée par Jésus, reçue par nous afin qu’à notre tour nous la partagions à d’autres qui pourront la recevoir.

Cette journée mondiale de prière pour les vocations, en faisant nôtres ces quelques

Le Bon Pasteur

points d’attention, peut renouveler notre prière :

1.   Une prière centrée sur celui qui appelle : le Christ, et ainsi entretenir une familiarité avec le Seigneur. « Jésus est devenu la pierre principale » comme l’exprime si bien l’apôtre Pierre (Ac 4, 11).

2.   Une prière qui invite à fréquenter et à entrer en dialogue avec la Parole de Dieu dans la Bible.

3.    Une prière habitée par les clameurs du monde, il n’y a pas de vocation sans mission !

4.    Une prière qui permet l’expression des joies, des peines, des attentes et des rêves de chacun. Une prière où s’exprime le soin les uns pour les autres.

5.    Une prière qui fait la promotion de la vie comme réponse à l’amour de Dieu pour chacun, ne sommes-nous pas enfants de Dieu par vocation .

6.    Une prière qui soit, par l’émerveillement et l’action de grâce, la reconnaissance des charismes et des qualités de chacun.

7.   Une prière qui ne hiérarchise pas les vocations.

Aujourd’hui, en ce 55e Journée mondiale de prière pour les vocations, avec Pierre et les « douze », nous découvrons que croire c’est se laisser guider par Jésus Christ :

Écouter :«Dieu vient de manière silencieuse et discrète, sans s’imposer à notre liberté.»

Discerner :« Chaque chrétien devrait pouvoir développer la capacité à “lire à l’intérieur” de sa vie  et à saisir où et à quoi le Seigneur l’appelle pour continuer sa mission.»

Vivre : « Chacun de nous est appelé – à la vie laïque dans le mariage, à la vie sacerdotale dans le ministère ordonné, ou à la vie de consécration spéciale, pour devenir témoin du Seigneur, ici et maintenant. »

Ecoutons la voix de ce bon berger nous mener sur ses sentiers. Regardons-le donner sa vie pour nous. Et devenons comme lui et avec lui les gardiens de ses biens.

 

textes extrait des fiches dominicales- Peinture Bernadette Lopez- Photo Eglise St Martin

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Universelle Message

15 Avril 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

Pas facile à croire la résurrection ! Les disciples ne sont pas les premiers à avoir dû dépasser leur frayeur de voir Jésus devant eux. D’autres leur ont fait ce récit d’un Jésus bien vivant. Mais difficile de croire à la vie tant c’est la mort qui s’impose...   

 

De fait, la mort sur la croix a bien eu lieu. Ses mains et ses pieds en portent les marques. Et Jésus prend soin de s’identifier auprès d’eux en les leur montrant. Comment est-il possible alors qu’il soit vivant ? C’est pourtant l’évidence à laquelle Jésus essaie de rallier les siens qui passent de la frayeur à la joie sans trop y croire encore. Il faut reconnaître que cette nouveauté dépasse les sens, échappe à l’entendement.

 

En revanche, elle existait à titre de promesse dans les Écritures. Jésus était venu l’accomplir. La mort était l’ultime étape pour que puisse s’accomplir la victoire de la vie à laquelle Dieu appelle tous ses enfants. Dieu a de la mémoire ! Et il nous fait entrer dans sa mémoire, son présent éternel. Sa victoire était annoncée. Les Ecritures attestent de cette volonté de Dieu qui accompagne les générations non pas vers leur mort mais vers la vie.

La croix, la mort de Jésus est une nouvelle Genèse. Un séisme dont l’épicentre est

à Jérusalem et qui doit atteindre les extrémités de la terre. Et c’est à ses disciples qu’il confie la mission d’accompagner ce message, ce passage de la mort à la vie. La marque de cette vie nouvelle, c’est justement la peur de la mort qui disparaît. Et quand la mort n’est plus le coup d’arrêt à la vie mais le passage vers la vie en plénitude que Dieu a promise à tous, alors la résurrection peut commencer à déployer son action sur nos sens qui s’exercent désormais à discerner la vie qui ne passera pas. 

 

Si la vie n’est pas au rendez-vous encore aujourd’hui, c’est que nous manquons à cette mémoire de ce qui nous attend. Le temps pascal est là pour cela: rouvrir nos mémoires occupées par la mort à l’œuvre dans nos vies blessées. Jésus les tourne vers le pain de vie, le sang de l’alliance.

 

La vie est à l’œuvre plus encore que la mort. Mais nous ne la voyons pas encore. Exerçons nos oreilles, écoutons ce qui au creux de nos vies est en train de mourir, est en attente de cette visitation des Écritures pour refleurir. Dieu est là. Sa vie est à portée de nous à chaque instant. C’est à notre désir de lui permettre de nous remettre en vie et de nous envoyer convertis par elle à combattre l’emprise de la mort en nous et autour de nous.

 

Equipe Evangile@Peinture – Peinture Bernadette Lopez - Fribourg

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Foi ouverte

8 Avril 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Meditation

il était là au milieu d'eux

 

La situation des disciples au lendemain de Pâques n’est pas très enviable. Les voilà emmurés, repliés sur eux-mêmes, terrés dans la peur, et pour certains incapables d’accueillir la nouvelle de la résurrection.

 

Mais Jésus est là. Malgré tout. Au milieu d’eux. Que fait-il ? Il leur souhaite la paix et leur montre ses plaies. Du côté des disciples, on nous dit qu’ils furent remplis de joie à sa vue. Eux qui avaient déserté, abandonné Jésus, les voilà retrouvés, réunis, délivrés des conséquences de leur lâcheté. Jésus ne leur souhaite que la paix et la joie de vivre comme lui : envoyé.

La paix et la joie de Jésus se transmet aux disciples: cette expérience qu’ils viennent de vivre, ils doivent aller la partager plus loin. Chargés du souffle du Fils, ils sont devenus, dans leur propre chair, les premiers pardonnés-envoyés, délivrés-libérateurs.

 

Et Thomas ? Son problème est ailleurs. N’ayant pas vécu les événements comme les autres, il ne se suffit pas de leur témoignage. Il a besoin de toucher l’évidence. Le Christ est aussi au rendez-vous. En touchant la réalité de la plaie, Thomas accède à la puissance du miracle de la vie. En touchant son incroyance, il voit et entend Jésus croire à sa foi.

 

Ils sont désormais tous passés de la mort à la vie. Libérés de leurs infirmités, ils sont les témoins crédibles que le Ressuscité est à l’œuvre. Il est Vivant et rend vivants ceux qui se laissent toucher, rencontrer dans leurs impasses et impossibilités.

 

Soyons donc de ceux-là, pour répandre la miséricorde, la vie de Pâques à tous ceux que nous croisons et que nous rencontrons.

 

Equipe Evangile@Peinture- Peinture Bernadette Lopez- Fribourg

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Jésus est ressuscité, Christ est Vivant !

1 Avril 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

Jésus est ressuscité, Christ est Vivant !

Le Christ ressuscité n’est pas d’abord un symbole, une valeur, une idée ; c’est quelqu’un. Quelqu’un de réel, que tu peux rencontrer, qui peut changer ta vie, parce qu’il se dresse depuis le matin de Pâques à l’aplomb de l’histoire et du temps.

Dans le grec biblique, c’est tout simple, il y a deux manières principales de dire « ressuscité » : « réveillé » et « relevé ». Suivant cette gamme d’images, les morts « dorment » et sont « couchés ». Dès lors, à chaque fois qu’une personne se lève – un malade, un paralytique, un pécheur – quelque chose de la résurrection se manifeste.

 

Quand Marie proclame les merveilles de Dieu pour son peuple, elle dit : « Il relève Israël son serviteur. » L’enfant qu’elle porte n’est pas plus visible que le levain mêlé à la farine. Pourtant, au creux de son corps, elle discerne déjà la puissance de vie qui commence à faire lever toute la pâte humaine !

 

C’est bien à la manière d’un ferment qu’agit cette force de relèvement. On ne la voit pas, mais on en voit les effets. Ainsi, en quiconque se met debout pour avancer, veiller, résister, embrasser, servir, porter, etc., l’énergie de Pâques est prise en flagrant délit d’éclosion. La résurrection ne se paie pas de mots. Ou bien on la reçoit et elle agit, ou bien elle risque de refluer dans le tombeau dont elle a jailli. C’est à nous, en partie, qu’il appartient de faire que notre monde, et pas seulement nos cimetières, reverdisse de sa sève.

 

Combien, autour de nous, attendent un sourire, un geste, un mot qui relève ? Il n’en faut pas plus, parfois, pour que continue à courir le cri qui nous a rejoints à travers des océans d’espace et de temps : Christ est ressuscité. Il s'est relevé. Alleluia ! Alleluia !

 

Frère Sylvain Detoc,- Couvent du Saint-Nom-de-Jésus à Lyon

Image du monastère Saint Antoine le Grand

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Ultimes dévoilements

25 Mars 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

Il coûte d’aller au bout de ce récit de la Passion ne notre Seigneur Jésus Christ...

La décision de mort prise par les opposants de Jésus, montre que l’épilogue n’est pas loin. Pourtant, ses dernières heures vont continuer de révéler le fond des êtres.

 

A Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme pose le geste inaugural, démesuré, à la mesure de l’amour reçu de Jésus. Il est venu pour faire revivre la vie, la délier de ses entraves, du jugement qui nous coupe les uns des autres. Elle a librement versé sa vie reconnaissante sur Jésus. Parfum d’amour qui va l’emmener là où personne ne veut aller.

Il va librement livrer la sienne. Il sait ce qu’il fait. Il nous donne part à sa liberté d’aimer malgré tout. C’est un amour libre, abandonné, désarmé, défiguré, raillé, renié. Il est donné par avance.

 

La violence ne peut plus rien contre la lumière venue dans le monde pour que le monde soit aimé. Le jugement du monde a eu lieu. Il est aimé. Dieu a jugé. Dieu a aimé. L’homme aussi a jugé Dieu, il l’a cloué sur une croix.

Mais l’homme n’a pas le pouvoir qu’il prétend avoir. Il n’a pas pu tuer l’amour semé

dans les cœurs. L’amour empoigne la vie et lui fait face. Libre de la mort qui le menace, il désarme par sa consistance d’être. Le Christ se vide de lui-même et Dieu le remplit de son esprit pour partager avec tous sa vie débordante.

 

Il faut aimer pour se dessaisir de sa vie. Les compagnons de Jésus ont vécu la morsure de la vérité. Nous ne pouvons pas aller jusque-là de nous-mêmes. Le don est le geste de l’amour. Il atteste l’amour reçu. Les femmes savent cela. C’est inscrit dans leur corps. L’amour porte son fruit. Marie l’a donné.

 

Seigneur aide moi à reconnaître en Toi celui qui vient pour sauver mon âme plus que mon corps, et celui qui accomplie la Parole de Dieu. Aide-moi à cheminer, durant la semaine sainte qui s’ouvre, vers la Joie de Ta résurrection, signe de notre espérance commune : notre Eglise sauvée est en marche vers le retour du Seigneur.

 

Equipe Evangile@Peinture- Peinture Bernadette Lopez- Fribourg

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AIME DE TOI

11 Mars 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

Dieu a tellement aimé le monde”. En ce carême, c’est bien l’unique vérité sur laquelle nous devons arrimer tout notre être, l’unique vérité à croire, décisive et libératrice. Croyons-nous à l’amour de Dieu ? Pour nous ? Pour chacun de nous ? Parce que cet amour-là n’a rien de léger. Dieu y a investi tout ce qu’il avait de plus cher. Il a donné aux hommes son Fils pour qu’il soit parmi eux le visage, la présence décisive, paroles et gestes, qui fixe dans l’histoire des hommes son amour éternel.

 

Dans le désert traversé de nos vies, Dieu a planté l’arbre de vie, la croix, pour que chaque fois qu’autre chose semble l’emporter, l’image de ce don essentiel soit le bouclier contre tout ce qui voudrait nous faire croire à autre chose qu’à l’amour et à la lumière qu’introduit dans la vie qui l’accueille

Dans le désert, Moïse brandissait le serpent de bronze. Il fallait regarder le mal en face pour être sauvé de sa morsure. En Jésus mis en croix, nous avons bien plus à contempler. Nous avons le mal dont nous sommes tous capables - tuer l’autre, et nous le faisons de tant de manières: en pensées, en paroles et par omission du bien que nous pourrions lui faire... -, et nous avons surtout son antidote: le refus de se laisser posséder par lui, le pardon qui lui confisque son pouvoir.

Jésus nous a révélé notre plus beau visage. Celui de l’amour dont nous sommes tissés. C’est de sa force que nous devons puiser l’énergie du combat spirituel. Le carême, c’est retrouver l’amour qui nous a posé dans la vie et qui ne nous fera jamais défaut. C’est y croire jour après jour pour lui donner le pouvoir de transformer le monde comme notre cœur se risque parfois à le faire en rêvant de paix et de joie pour tous. Et c’est donc aussi, inséparablement prendre soin de l’amour en l’autre.

 

La croix nous fixe ensemble dans un même regard essentiel qui lie notre désir à celui du Père. La croix tire notre désir perdu de son errance et lui redit quel est son pouvoir. Enfant de Dieu nous le sommes. Tous et chacun. Aidons-nous mutuellement à retrouver notre vrai visage d’enfant bien-aimé.

 

Equipe Evangile@Peinture- peinture Bernadette Lopez - Fribourg

 

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La réalisation de l'Alliance

25 Février 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

Le mont Thabor

 

Pendant le carême, nous sommes invités à renouveler l’alliance avec Dieu, cette alliance qui trouve son origine dans la foi d’Abraham. Cette alliance trouve son accomplissement définitif dans le Christ. L’Evangile de ce jour en donne le témoignage de manière particulièrement éloquente.

 

Chaque année pendant le carême, l’Eglise nous conduit sur le mont Thabor. Là, sous les yeux des trois apôtres Pierre, Jacques et Jean, apparaît l’itinéraire complet qui conduit d’Abraham à Jésus de Nazareth, le Messie. Sur cette voie se trouvent Moïse et Elie, comme pierres millénaires de l’alliance de Dieu avec  la descendance d’Abraham ; elle conduit à Celui dont le Père dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le » En lui, Dieu établira l’alliance nouvelle et éternelle avec l’homme et l’humanité.

Le crâne en hébreu Golgotha

Cependant le mont Thabor est seulement l’endroit de l’annonce. En effet, le lieu de

l’alliance sera un autre mont. Sur ce mont-là, le Christ ne sera pas glorifié par la transfiguration, il sera « glorifié » dans le plus grand abaissement. La descendance d’Abraham, né grâce à la foi, sera accueillie par la parole et la puissance de l’Alliance dans le sang de l’Agneau de Dieu : cette alliance durera jusqu’à la fin du monde.

 

Pendant le carême, l’Eglise, tout en nous guidant vers le mont de la transfiguration, nous prépare au mont de la crucifixion. En effet, dans la crucifixion du Christ, doit se réaliser la bonne nouvelle de la Transfiguration, à laquelle nous sommes tous appelés par la parole et l’amour de Dieu dans l’alliance : nos vies défigurées peuvent être transfigurées par la manifestation de Jésus.

 

Comme lui, sachons prendre de la distance, à l’écart, pour mesurer, dans le silence et la prière, la présence de Dieu dans nos vies et dans le monde. Le temps de Carême y est particulièrement propice.

 

Dans ta lumière

revenir au carrefour des Ecritures

Rassembler le désir

Pour trouver ton Alliance

 

Illustration : Bernadette Lopez - Fribourg

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Un carême sous le signe du combat

18 Février 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

 

L’évangile selon saint Marc lu en ce premier dimanche de Carême évoque brièvement le combat de Jésus au désert. Pendant quarante jours, Jésus est tenté par Satan. Il en sort vainqueur. Cette victoire dit la perspective et le sens des quarante jours de Carême, qui constituent un temps de combat spirituel contre « l’esprit du mal ». La lutte mène à la vie ; l’horizon, c’est Pâques. Faut-il en conclure que la bataille est gagnée d’avance ? Il nous revient de mener le combat de la vie, jour après jour, dans chacune de nos décisions. Et pour cela, il existe des armes.

La première arme est l’Esprit Saint. Le chrétien est un battant et il peut compter sur

l’Esprit Saint, tout comme Jésus. D’ailleurs, c’est avec l’Esprit que Jésus l’emporte sur Satan.

La deuxième est la prière. Elle constitue le bouclier du chrétien : appeler la présence de l’Esprit dans sa vie, se recommander à son action, lui obéir.

L’arme suivante, c’est la fréquentation des Écritures : les lire et les méditer, les étudier, se laisser façonner par la Parole. Car Jésus se révèle aussi dans les Écritures.

La quatrième arme du chrétien est double : c’est le jeûne et le partage. Autrement dit, le choix d’une vie simple en vue de se désencombrer et de faire grandir l’attention vers les plus pauvres. Parce que Jésus a quitté sa condition divine pour montrer à l’humanité l’amour de son Père.

Voilà déjà quatre armes, parmi bien d’autres, à notre portée pour combattre résolument l’ennemi, mettre nos pas dans ceux de Jésus et en sortir victorieux avec lui. Le Carême est une marche vers la Résurrection.

 

Poussé par toi

Revenir au désert

Eprouvé Ta présence

Pour devenir Ton visage

 

Karem Bustica - Prions en Église – février 2018- peinture Bernadette Lopez- Fribourg

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L'Evangile en action

4 Février 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

 

Tout le monde te cherche

 

Jean-Baptiste l’avait lui-même dit: “Il vient derrière moi celui qui est plus fort que moi”. De fait, Jean-Baptiste était dans l’annonce. Jésus est dans l’action. Il est par les gestes ce que la voix annonçait. Il est la Bonne Nouvelle en lui-même et la foule de ceux qui se pressent vers lui ne s’y trompe pas. En lui, les mots ne sont pas vides. Il en est l’auteur et les remplit de toute sa puissance d’être.

 

Dans son Evangile d’aujourd’hui, nous voyons Jésus se hâter de prêcher l’Evangile en actes. Passant de la synagogue à la maison, puis de la rue et plus loin dans toute la Galilée. Jésus ne cesse de sortir pour porter la Bonne Nouvelle toujours plus loin.

 

Proche et solidaire

Quittant la synagogue, Jésus est reçu dans la maison de Simon et d’André. La belle-mère de Simon, qui doit les accueillir, est alitée avec une fièvre apparemment sévère. Jésus s’approche, se fait proche, non par des paroles mais par un geste : « Il la prend par la main », en solidarité discrète.

L’approche des malades suppose beaucoup d’humilité, d’écoute et de tact. Il faut souligner le travail évangélique admirable réalisé par les équipes du Service Évangélique des Malades, des aumôneries et des soins palliatifs. Ils font des miracles de compassion et de tendresse.

 

Il la fait lever

La personne malade se sent « hors la vie » qui bourdonne autour d’elle. Qui plus est, si la maladie est très grave, elle se sent proche de la mort. Cette remise debout de la belle-mère de Simon est une sorte de retour à la vie ; elle évoque la résurrection du Christ « relevé d’entre les morts ». La Bonne Nouvelle de la Vie triomphant de la mort est annoncée.

Les soignants et les visiteurs de malades au nom de Jésus n’ont pas le pouvoir de relever ainsi. Pourtant, en vivant l’Évangile, ils sont le cœur et la main du Christ. Ils relèvent dans la dignité la personne humiliée et abîmée par le mal. Ils redonnent espérance et vie.

 

Elle se mit à les servir

Cette femme que la maladie tenait à l’écart de sa fonction de maitresse de maison et de son rôle cultuel d’allumer les lampes du sabbat, retrouve aussitôt sa place auprès des siens et de l’Invité. Elle annonce alors, à sa manière l’évangile du service.

Notre prière pour les malades pourrait prendre cette forme : « Guéris celle ou celui dont tu as besoin pour le service de ses frères et de ton Royaume ! ». Heureux les invités au repas du Seigneur.

 

Jésus ne peut arrêter ce flot de vie qui coule en lui. Il est l’Evangile de Dieu. Il est son signe éclatant. L’heure de la vie est venue. L’Evangile est servi: corps et sang.

 

Equipe Evangile@Peinture – Peinture Bernadette Lopez - Fribourg

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Puissante Parole

28 Janvier 2018 , Rédigé par E.A.P. Publié dans #Méditation

« Soyez attachés au Seigneur sans partage. » Ce conseil que donne Paul aux Corinthiens, il en vivait lui-même, affirmant aux Galates : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. » Cet attachement est-il exclusif ?

 

« J’aimerais vous voir libres »

La première place donnée à l’amour du Seigneur n’évince pas de la vie et du cœur du croyant tout autre attachement. Certes, Paul, dans la deuxième lecture, évalue le célibat et la virginité à l’aulne de la disponibilité pour la mission d’apôtre. Mais ailleurs, il identifie l’amour conjugal authentique avec l’amour du Christ pour l’Église. En fait, « enracinés dans l’amour » du Seigneur, comme dit encore Paul, on parvient à une liberté pour mieux aimer par Lui et en Lui, pour « avoir pour tout homme une vraie charité ».

 

Libérés de l’Esprit du mal

Être attaché au Seigneur, c’est être libéré de l’emprise de tout esprit mauvais qui aliène et torture les enfants de Dieu. L’exorcisme relaté par Marc, au tout début du ministère de Jésus, annonce tout l’Évangile. Jésus est venu libérer l’humanité des démons qui la hantent, aujourd’hui comme hier, moins en possessions démoniaques caractérisées, que dans les entreprises diaboliques qui font tant souffrir les êtres humains, comme ces maladies chroniques de nos sociétés : violences, guerres, injustices, idolâtries du pouvoir et de l’argent. La vigilance s’impose à chacun de nous, car l’esprit mauvais peut s’infiltrer par nos brèches. Mais, « attachés au Seigneur », nous sommes assurés de vaincre.

 

« Aujourd’hui, écouterez-vous sa parole ! »

Puissions-nous le laisser être en nous ce maître plein d’autorité qui expulse tout ce qui nous possède et nous restitue la pleine possession de nous-mêmes en vue du don que nous sommes appelés à vivre. “Dis seulement une parole et je serai guéri”... Ouvrons nos oreilles et notre cœur à la Parole du Seigneur. Baptisés attachés à Lui en disciples-missionnaires, nous serons libres et joyeux pour témoigner de Lui.

 

Père Joseph PROUX - Diocèse de Luçon – Peinture Bernadette Lopez

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